Après un exercice 2021-2022 que l’on peut qualifier de « galère » (départ des entraîneurs en Décembre, forfait général en Excellence B, trois victoires pour quatorze défaites et une dernière place en poule 10 de Fédérale 3), l’avenir s’annonçait flou pour le RC Uzerchois. Avec une vague inédite de départs annoncée en interne depuis plusieurs semaines et la démission du président historique Patrick Pigeon, tout semblait en effet envoyer le club de la « Perle du Limousin » vers une potentielle mise en sommeil… (par Jeremy VdC)
Trente-neuf. Comme le nombre joueurs partants vers d’autres formations de Fédérale 2 et 3, ou prenant leur retraite. Avec seulement vingt-cinq combattants confirmés, Uzerche, présent en Fédérale 3 depuis 2015 (dont une participation aux phases finales en 2019), ne pouvait s’aligner pour la saison prochaine à ce même niveau. Les décès tragiques de deux joueurs à quelques semaines d’intervalle fin 2020, puis les saisons tronquées à cause du Covid, n’ont fait que compliquer une situation déjà très précaire. Au point de se retrouver au bord du précipice.
Plus que probable futur successeur de Patrick Pigeon à la présidence dans les jours à venir, Richard Delage, patron du Café de France, lieu bien connu de la ville, où siège le club et où était passé un certain Dujardin) a remis les choses à plat dans la presse locale cette semaine. Il explique notamment que le club souhaitait repartir avec un noyau dur qui aurait « l’amour du maillot », pointant du doigt « trop de joueurs peu ou pas attachés au club » ces dernières années.
Pour survivre, même dans les divisions régionales, le RCU a dû se résoudre à contacter le club voisin du CA Salon-la-Tour, afin de parler d’une entente pour 2022-2023. En effet, le CAST, maintenu in extremis en Régionale 2, présente également des problèmes d’effectifs. Les deux anciens rivaux, qui avaient depuis de nombreuses années mis leurs jeunes en commun, ont donc décidé de lier leur futur avec les séniors aussi, en Régionale 2, dès la saison à venir.
Dans cette division (ex 1ère/2ème Série), il ne sera pas obligatoire d’aligner une équipe réserve, de quoi permettre à la future entente de se reconstruire sans pression. Avec également les Juniors en ligne de mire, comme détaillé par Richard Delage : « D’ici trois ans, une quinzaine de juniors passera séniors. Ne pas leur donner la possibilité de jouer ici était inconcevable. »
Restait une inconnue, celle du staff. Julien Bayle avait annoncé « dépanner » pour coacher les avants après le départ du Mendes/Bertrand en décembre 2021 (duo qui sera sur le banc de l’AS Chasteaux-Lissac pour l’exercice à venir), et il ne sera effectivement pas présent pour la reprise. À l’inverse de son compère des trois-quarts Jean-Paul Madelmont, qui portera toujours le brassard à la rentrée. Il sera accompagné de Julien « Coco » Butaud, qui après quatorze ans en tant que pilier sous les couleurs uzerchoises, va désormais coacher les avants. Ne reste désormais qu’à découvrir ce que les poules vont réserver à l’entente Uzerche-Salon…
Après un exercice 2021-2022 que l’on peut qualifier de « galère » (départ des entraîneurs en Décembre, forfait général en Excellence B, trois victoires pour quatorze défaites et une dernière place en poule 10 de Fédérale 3), l’avenir s’annonçait flou pour le RC Uzerchois. Avec une vague inédite de départs annoncée en interne depuis plusieurs semaines et la démission du président historique Patrick Pigeon, tout semblait en effet envoyer le club de la « Perle du Limousin » vers une potentielle mise en sommeil… (par Jeremy VdC)
Trente-neuf. Comme le nombre joueurs partants vers d’autres formations de Fédérale 2 et 3, ou prenant leur retraite. Avec seulement vingt-cinq combattants confirmés, Uzerche, présent en Fédérale 3 depuis 2015 (dont une participation aux phases finales en 2019), ne pouvait s’aligner pour la saison prochaine à ce même niveau. Les décès tragiques de deux joueurs à quelques semaines d’intervalle fin 2020, puis les saisons tronquées à cause du Covid, n’ont fait que compliquer une situation déjà très précaire. Au point de se retrouver au bord du précipice.
Plus que probable futur successeur de Patrick Pigeon à la présidence dans les jours à venir, Richard Delage, patron du Café de France, lieu bien connu de la ville, où siège le club et où était passé un certain Dujardin) a remis les choses à plat dans la presse locale cette semaine. Il explique notamment que le club souhaitait repartir avec un noyau dur qui aurait « l’amour du maillot », pointant du doigt « trop de joueurs peu ou pas attachés au club » ces dernières années.
Pour survivre, même dans les divisions régionales, le RCU a dû se résoudre à contacter le club voisin du CA Salon-la-Tour, afin de parler d’une entente pour 2022-2023. En effet, le CAST, maintenu in extremis en Régionale 2, présente également des problèmes d’effectifs. Les deux anciens rivaux, qui avaient depuis de nombreuses années mis leurs jeunes en commun, ont donc décidé de lier leur futur avec les séniors aussi, en Régionale 2, dès la saison à venir.
Dans cette division (ex 1ère/2ème Série), il ne sera pas obligatoire d’aligner une équipe réserve, de quoi permettre à la future entente de se reconstruire sans pression. Avec également les Juniors en ligne de mire, comme détaillé par Richard Delage : « D’ici trois ans, une quinzaine de juniors passera séniors. Ne pas leur donner la possibilité de jouer ici était inconcevable. »
Restait une inconnue, celle du staff. Julien Bayle avait annoncé « dépanner » pour coacher les avants après le départ du Mendes/Bertrand en décembre 2021 (duo qui sera sur le banc de l’AS Chasteaux-Lissac pour l’exercice à venir), et il ne sera effectivement pas présent pour la reprise. À l’inverse de son compère des trois-quarts Jean-Paul Madelmont, qui portera toujours le brassard à la rentrée. Il sera accompagné de Julien « Coco » Butaud, qui après quatorze ans en tant que pilier sous les couleurs uzerchoises, va désormais coacher les avants. Ne reste désormais qu’à découvrir ce que les poules vont réserver à l’entente Uzerche-Salon…