Prades aura marqué la fin de la saison de Tournefeuille dimanche dernier. Et la fin de carrière de plusieurs joueurs. Parmi eux, Greg Saliba, Mathieu Richard et Nicolas Berdja. Pour rendre hommage à ces glorieux guerriers qui auront porté haut les couleurs bleues et noires de l’AST, nous avons interrogé le plus costaud des trois, au cas où…A 34 ans, après 21 ans de rugby, Nico Berdja a commencé par le football, gardien de but, avant de découvrir le rugby à l’école. Une première course, un premier contact, un premier essai, et sa destinée sportive venait de prendre une nouvelle orientation. La boucle est bouclée aujourd’hui, comme ses cheveux il y a quelques années, et l’émotion au rendez-vous, au moment d’évoquer son parcours, ses clubs, ses amis…
Nicolas, peux-tu nous raconter tes derniers instants de joueur dimanche dernier ?
Quand l’arbitre a annoncé qu’il restait 2 minutes, j’étais déjà sorti, on regardait le match avec ceux qui était sortis aussi, donc j’ai tapé dans la main de mes coéquipiers. Puis je suis allé féliciter le banc de Prades au passage puis mon banc. L’arbitre a sifflé la fin, la pluie tombait énormément, et les larmes aussi. aussi. Nous nous sommes tous enlacés, embrassés et mis en rond pour nous féliciter de cette saison, ensuite j’ai regardé notre petit cop de supporters car il y avait ma femme et mes 2 filles, mon petit frère, ma mère. J’ai pensé à mon père à ce moment-là, qui nous a quitté il y a 2 mois et qui était certainement mon plus grand supporter.
Que vas-tu retenir de toutes ces années passées sur les terrains ?
Des bon moments, car il y en a eu énormément mais je peux te citer cette victoire contre Béziers à Tournefeuille avec un groupe qui a 70 %, était en fédérale 3, deux ans plus tôt. On avait connu une double montée, de féd. 3 à féd. 1, une demi-finale de fédérale 2 contre Castanet, avec un groupe de vrai amis. Je repense à mes deux années à Villefranche-de-Lauragais aussi, avec des phases finales et des ultras comme nulle part ailleurs. Et je me rappelle aussi mes tournois à Ortez ou la Rochelle en minimes, des moments inoubliables.
Des bon moments, car il y en a eu énormément mais je peux te citer cette victoire contre Béziers à Tournefeuille avec un groupe qui a 70 %, était en fédérale 3, deux ans plus tôt. On avait connu une double montée, de féd. 3 à féd. 1, une demi-finale de fédérale 2 contre Castanet, avec un groupe de vrai amis. Je repense à mes deux années à Villefranche-de-Lauragais aussi, avec des phases finales et des ultras comme nulle part ailleurs. Et je me rappelle aussi mes tournois à Ortez ou la Rochelle en minimes, des moments inoubliables.
Dans ton parcours, quelles sont les personnes qui t’ont le plus marqué ?
Ceux qui m’ont fait commencer ce sport déjà, qui ne me plaisait pas du tout au départ. J’arrivais de 6 ans de foot et un an de tennis. J’avais 13 ans, mon prof de sport au collège, M. Desplan avec l’UNSS, m’a initié. Il m’a dit de courir le plus loin possible et de faire des passes en arrière. Sur ma première action, j’ai marqué. J’ai aimé (rires). Il y a Serge Arnaud, le père de Kévin, mon petit frère, qui m’a ensuite poussé à continuer en club. Je pense à mon premier entraîneur à la Salvetat, David Sclauwnich, un vrai guerrier de la belle époque du RCSP. En fait, que ce soit à la Salvetat (Minimes-Cadets), Colomiers (Crabos-Reichel), Montauban (Reichel-Espoirs), Tournefeuille, L’Isle-Jourdain, ou Villefranche, j’ai fait des rencontres incroyables à chaque fois, en gardant contact avec beaucoup d’entre eux. La plupart de mes amis sont issus du rugby, c’est un signe.
Ceux qui m’ont fait commencer ce sport déjà, qui ne me plaisait pas du tout au départ. J’arrivais de 6 ans de foot et un an de tennis. J’avais 13 ans, mon prof de sport au collège, M. Desplan avec l’UNSS, m’a initié. Il m’a dit de courir le plus loin possible et de faire des passes en arrière. Sur ma première action, j’ai marqué. J’ai aimé (rires). Il y a Serge Arnaud, le père de Kévin, mon petit frère, qui m’a ensuite poussé à continuer en club. Je pense à mon premier entraîneur à la Salvetat, David Sclauwnich, un vrai guerrier de la belle époque du RCSP. En fait, que ce soit à la Salvetat (Minimes-Cadets), Colomiers (Crabos-Reichel), Montauban (Reichel-Espoirs), Tournefeuille, L’Isle-Jourdain, ou Villefranche, j’ai fait des rencontres incroyables à chaque fois, en gardant contact avec beaucoup d’entre eux. La plupart de mes amis sont issus du rugby, c’est un signe.
Donc ça fait beaucoup de monde à qui penser ?
Oh oui ! C’est ça le rugby aussi. Je tiens à citer mes deux copains retraités désormais, Greg Saliba et Mathieu Richard, qui n’aura connu qu’un seul club, c’est beau. Une pensée aussi à mon pote, Alexandre Breuils, mon vieux compagnon de route, celui qui m’a fait venir à Tournefeuille notamment, et avec qui je pars en vacances chaque été depuis. On va pouvoir parler de nos souvenirs…même si on le faisait déjà !
Oh oui ! C’est ça le rugby aussi. Je tiens à citer mes deux copains retraités désormais, Greg Saliba et Mathieu Richard, qui n’aura connu qu’un seul club, c’est beau. Une pensée aussi à mon pote, Alexandre Breuils, mon vieux compagnon de route, celui qui m’a fait venir à Tournefeuille notamment, et avec qui je pars en vacances chaque été depuis. On va pouvoir parler de nos souvenirs…même si on le faisait déjà !
Que vas-tu faire ?
J’arrête, mais je ne peux pas couper d’un coup. Après 21 ans non stop, c’est compliqué. J’ai eu la chance de ne pas être blessé gravement donc le manque risque de se faire sentir à la rentrée prochaine. Je n’ai pas encore vu mon président, mais j’aimerais rester au club, encore faut-il savoir s’ils veulent de moi et savoir en quoi je peux être utile. Entraîner m’intéresserait mais là-aussi, je n’ai rien de prévu. Et puis, si je ne trouve rien, ce n’est pas grave, j’irai mettre quelques coups de rappe aiguisés au bord des terrains avec mes compères retraités ! (rires)
J’arrête, mais je ne peux pas couper d’un coup. Après 21 ans non stop, c’est compliqué. J’ai eu la chance de ne pas être blessé gravement donc le manque risque de se faire sentir à la rentrée prochaine. Je n’ai pas encore vu mon président, mais j’aimerais rester au club, encore faut-il savoir s’ils veulent de moi et savoir en quoi je peux être utile. Entraîner m’intéresserait mais là-aussi, je n’ai rien de prévu. Et puis, si je ne trouve rien, ce n’est pas grave, j’irai mettre quelques coups de rappe aiguisés au bord des terrains avec mes compères retraités ! (rires)
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