« Serons-nous obligés d’arrêter les compétitions ? ». Dans un courrier à l’attention des Préfets des départements d’Occitanie, et au nom de l’ensemble des clubs occitans, Alain Doucet, Président de la Ligue, regrette les mauvaises conditions de pratiques imposées à tous les licenciés, résultat du strict respect des conditions sanitaires exceptionnelles du moment, imposées par les autorités…

Alain Doucet, en porte-parole de l’ensemble des clubs Occitans, s’est adressé aux 13 Préfets des Départements composant l’Occitanie. Son courrier vaut pour l’ensemble des clubs français touchés par l’ensemble des mesures restrictives liées à la crise sanitaire.
« Serons-nous obligés d’arrêter les compétitions ? En effet, les conditions d’accès à notre pratique sont loin d’être idéales, et deviennent, semaine après semaine, de plus en plus inquiétantes. Combien de temps, les joueurs et joueuses pourront-ils continuer à exercer leur sport favori, sans avoir accès aux vestiaires, dans des situations plus inconfortables les unes que les autres, et de moins en moins respectueuses de nos licenciés. Ces derniers n’ont pas d’autres choix que de se changer sur un parking, dans les tribunes, quand il y en a, dans les voitures ou dans le bus lorsque l’autocariste l’autorise…

La Ligue Occitanie de Rugby, par la voix de son Président, s’inquiète de la poursuite des compétitions dans l’état actuel des choses et demande aux autorités compétentes d’étudier la possibilité d’adapter la pratique du rugby dans des conditions de jeu décentes. Il en va de la survie des clubs Occitans et de leurs partenaires, de nos valeurs si respectées et de notre culture rugby identifiable, ici, plus qu’ailleurs !
La Ligue Occitanie de Rugby attend désormais un retour des instances sollicitées en espérant qu’une solution sera trouvée et qu’elle apportera entière satisfaction à tous les Présidents de clubs. »
C’est le deuxième courrier que le président de la Ligue Occitanie adresse aux instances politiques. Cette fois-ci, l’on sent bien que le caractère d’urgence est monté d’un cran. Ce courrier fait suite à la colère montante des présidents de clubs qui ne comprennent pas certaines mesures, et menacent même de devoir mettre leur club en sommeil pour certains d’entre eux (voir notre article de vendredi dernier sur Jean Philippe Sannac, président de Pamiers).
Le couvre-feu décrété la semaine dernière rajoutant encore au dépit des dirigeants et éducateurs des clubs amateurs. Les réponses des préfets ne devraient pas tarder…

je ne comprends pas la ligue occitanie de vouloir maintenir coute que coute la competition
on ne reparlera de la crise sanitaire et cela que cela implique
mais comment faire petit club avec des benevoles qui majoritairement ont 60/65 ans donc en recul et c est normal
comment faire vivre le club sans rentrée d argent (buvette) alors que les dépenses sont toujours présentes et même en augmentations
ou est la logique de pas plus de 6 ensemble sur tout le terrictoire………
et est ce que si je suis joueurs dirigeant et que je contracte ce putain de covid lors d un match sans le savoir et que je le refile a mes parents ou grand parent et que l un deux soit sérieusement affaibli voir plus
en seriez vous responsables messieurs les pardessus quel est votre but final
les club font ce qu ils peuvent mais la vous allez en perdre plus d un