Thibault de Freitas (Portugal) : « Tant de sacrifices, et une émotion incroyable ! » – Il y a deux ans, Thibault de Freitas nous expliquait sa fierté de jouer pour le Portugal, pays de naissance de son papa, et le rêve fou de participer à la Coupe du monde 2023 (voir article). Ce rêve est devenu réalité depuis le weekend dernier, au terme d’un véritable parcours du combattant. Le Portugal est ainsi devenu le 20ème et dernier pays qualifié d’une poule C où figureront le Pays de Galles, les Fidji, la Géorgie, et l’Australie. Le 3ème ligne des « Loups », qui évolue désormais en Nationale 2 à Floirac (après avoir joué à la Seyne, Blagnac, Aubenas et Castanet notamment), nous fait partager son immense émotion…
Dans un dernier tournoi à quatre équipes pour distribuer le dernier billet pour la Coupe du monde 2023, les Portugais ont d’abord dominé Hong-Kong, puis atomisé le Kenya sur le score de 85-0. Un résultat qui aura son importance au moment d’affronter les Etats-Unis, avec un goal-average supérieur (+115 contre +96 pour les Américains). Autant dire qu’un match nul suffisait pour se qualifier. De là à imaginer le scénario du match, et cette égalisation à la dernière seconde de Samuel Marques…
Thibault de Freitas n’en revenait toujours pas : « On y est, c’est juste incroyable, et j’ai vraiment du mal à y croire oui, à tout réaliser. Le lendemain matin, deux jours après, tu n’y crois toujours pas, et là tu regardes ton téléphone, tant bien que mal (rires) et tu reçois tous ces messages, ces vidéos, ta famille, tes amis, des Portugais, des personnes qui pleurent, qui sautent de joie, qui se prennent dans les bras… et peu à peu tu réalises ce que l’on a fait, ce que représente cette qualification pour tous ces gens, pour le Portugal, c’est juste dingue ! »
Le 3ème ligne lusitanien est encore sous le coup de l’émotion : « C’est peut être dur à imaginer pour pas mal de monde, mais il suffit de prendre quelques instants pour comprendre notre situation et le contexte. La plupart des joueurs ne sont pas pros, pendant 3 ans, on a tout donné, voire même sacrifié, sans prendre de vacances, tu prends des congés sans soldes même, pour te libérer du temps, pour essayer de te qualifier. Et là, tu joues les USA, face à des joueurs tous pros, qui s’entraînent depuis 8 semaines pour ce match, contrairement à nous et nos 3 semaines de matchs. Tu te donnes sans compter et arrive cette pénalité qui décide de ton sort, à la dernière action… ». Pour l’anecdote, dans la semaine qui a précédée cette « finale », Samuel Marques a dit à ses coéquipiers avoir rêvé qu’il aurait une dernière pénalité en fin de match, la pénalité de la gagne. Du rêve à la réalité on vous dit !
Rendez-vous avec l’Australie, les Fidji et le Pays de Galles
Car les Loups avaient fait la course en tête pendant près d’une heure avant que les Américains marquent un essai et passent devant au score (16-13). La suite, vous la connaissez. Thibault nous la fait vivre de l’intérieur : « Si tu te mets à notre place, ne serait-ce qu’une seconde, je te laisse imaginer les sentiments qui te traversent lorsque la pénalité passe. En revoyant la vidéo de la pénalité, tu ne peux qu’avoir des frissons. Sur le terrain, tu exploses, tu passes par toutes les émotions, les pleurs, la joie immense partagée avec tous ces mecs incroyables avec qui tu es parti à la guerre. Tu t’enlaces, tu trembles, tu chantes et tu pourrais y rester des heures. Jamais je n’avais vécu quelque chose comme ça, d’aussi fort. Tant de sacrifices et cette émotion incroyable ! Et au fur et à mesure, tu te rends compte que tu as écris une petite page du rugby portugais qui se qualifie pour la deuxième fois de son histoire. »
Une histoire qui continuera de s’écrire en France donc, avec l’objectif de bien figurer dans une poule particulièrement relevée. Et nul doute que les Loups seront à la tête d’une meute de supporters pour les soutenir dans leurs prochaines aventures. Même un certain Christiano Ronaldo, qui a félicité le groupe le soir même…
Thibault de Freitas (Portugal) : « Tant de sacrifices, et une émotion incroyable ! » – Il y a deux ans, Thibault de Freitas nous expliquait sa fierté de jouer pour le Portugal, pays de naissance de son papa, et le rêve fou de participer à la Coupe du monde 2023 (voir article). Ce rêve est devenu réalité depuis le weekend dernier, au terme d’un véritable parcours du combattant. Le Portugal est ainsi devenu le 20ème et dernier pays qualifié d’une poule C où figureront le Pays de Galles, les Fidji, la Géorgie, et l’Australie. Le 3ème ligne des « Loups », qui évolue désormais en Nationale 2 à Floirac (après avoir joué à la Seyne, Blagnac, Aubenas et Castanet notamment), nous fait partager son immense émotion…
Dans un dernier tournoi à quatre équipes pour distribuer le dernier billet pour la Coupe du monde 2023, les Portugais ont d’abord dominé Hong-Kong, puis atomisé le Kenya sur le score de 85-0. Un résultat qui aura son importance au moment d’affronter les Etats-Unis, avec un goal-average supérieur (+115 contre +96 pour les Américains). Autant dire qu’un match nul suffisait pour se qualifier. De là à imaginer le scénario du match, et cette égalisation à la dernière seconde de Samuel Marques…
Thibault de Freitas n’en revenait toujours pas : « On y est, c’est juste incroyable, et j’ai vraiment du mal à y croire oui, à tout réaliser. Le lendemain matin, deux jours après, tu n’y crois toujours pas, et là tu regardes ton téléphone, tant bien que mal (rires) et tu reçois tous ces messages, ces vidéos, ta famille, tes amis, des Portugais, des personnes qui pleurent, qui sautent de joie, qui se prennent dans les bras… et peu à peu tu réalises ce que l’on a fait, ce que représente cette qualification pour tous ces gens, pour le Portugal, c’est juste dingue ! »
Le 3ème ligne lusitanien est encore sous le coup de l’émotion : « C’est peut être dur à imaginer pour pas mal de monde, mais il suffit de prendre quelques instants pour comprendre notre situation et le contexte. La plupart des joueurs ne sont pas pros, pendant 3 ans, on a tout donné, voire même sacrifié, sans prendre de vacances, tu prends des congés sans soldes même, pour te libérer du temps, pour essayer de te qualifier. Et là, tu joues les USA, face à des joueurs tous pros, qui s’entraînent depuis 8 semaines pour ce match, contrairement à nous et nos 3 semaines de matchs. Tu te donnes sans compter et arrive cette pénalité qui décide de ton sort, à la dernière action… ». Pour l’anecdote, dans la semaine qui a précédée cette « finale », Samuel Marques a dit à ses coéquipiers avoir rêvé qu’il aurait une dernière pénalité en fin de match, la pénalité de la gagne. Du rêve à la réalité on vous dit !
Rendez-vous avec l’Australie, les Fidji et le Pays de Galles
Car les Loups avaient fait la course en tête pendant près d’une heure avant que les Américains marquent un essai et passent devant au score (16-13). La suite, vous la connaissez. Thibault nous la fait vivre de l’intérieur : « Si tu te mets à notre place, ne serait-ce qu’une seconde, je te laisse imaginer les sentiments qui te traversent lorsque la pénalité passe. En revoyant la vidéo de la pénalité, tu ne peux qu’avoir des frissons. Sur le terrain, tu exploses, tu passes par toutes les émotions, les pleurs, la joie immense partagée avec tous ces mecs incroyables avec qui tu es parti à la guerre. Tu t’enlaces, tu trembles, tu chantes et tu pourrais y rester des heures. Jamais je n’avais vécu quelque chose comme ça, d’aussi fort. Tant de sacrifices et cette émotion incroyable ! Et au fur et à mesure, tu te rends compte que tu as écris une petite page du rugby portugais qui se qualifie pour la deuxième fois de son histoire. »
Une histoire qui continuera de s’écrire en France donc, avec l’objectif de bien figurer dans une poule particulièrement relevée. Et nul doute que les Loups seront à la tête d’une meute de supporters pour les soutenir dans leurs prochaines aventures. Même un certain Christiano Ronaldo, qui a félicité le groupe le soir même…