Après des semaines agitées par une agression contre arbitre, et des bagarres générales très violentes qui atterrissent devant les tribunaux de justice, voici, deux ans après les faits, une affaire qui pourrait en faire réfléchir plus d’un…
6 mars 2022, c’est bientôt la fin de la saison régulière en fédérale 3, et Saint-Simon accueille Decazeville. Pendant le match des réserves, un joueur local, après avoir fait une passe, puis été plaqué, se plaint d’avoir reçu un violent coup de poing par derrière, à la suite de cette action de jeu. Un seul adversaire autour de lui, il l’identifie alors comme l’auteur du coup, alors que l’arbitre avait le dos tourné.
Démarre alors une procédure judiciaire, suite à une plainte déposée. Le journal la Montagne précise que le joueur cantalien a subi deux opérations, à cause d’un plancher orbital cassé et d’un nerf optique touché. Problème, l’auteur présumé du coup donne une autre version des faits, répétant que ce serait à la suite d’un regroupement et d’un ruck, que le joueur aurait pris un coup. Arguant également que le jeu n’a pas été arrêté, et que l’arbitre n’a pas fait de rapport. La Montagne indique, sans relation directe avec les faits, l’expulsion en fin de match du capitaine de Saint-Simon et du joueur aveyronnais (qui ne joue plus à Decazeville depuis).
Ce qui a valu à l’avocat de la défense de dire : « C’est l’histoire de l’homme, qui a vu l’homme, qui a vu l’ours » pour justifier une relaxe complète de son client. Ce dernier sera malgré tout contraint de payer 1500€ d’amende sur la demande du tribunal d’Aurillac (rajoutant 500€, mais avec sursis).