L’histoire retiendra que le stade municipal de Saint-Jory a été baptisé un dimanche 16 juin 2024, sous le nom de David Berty. La municipalité haut-garonnaise a ainsi rendu hommage à l’ancien ailier du Stade Toulousain, né dans la commune il y a un peu plus d’un demi-siècle, où il a fait ses premiers pas à l’école du RCSJ, jusqu’à 17 ans, avant de rejoindre le Stade Toulousain…
Le quintuple champion de France avait remporté la première étoile européenne pour le club rouge et noir, en 1996. International à 6 reprises, sa carrière et sa vie étaient bouleversées quand il apprenait être touché par la sclérose en plaques en 2002.
Mais David Berty a fait montre d’une détermination au moins aussi équivalente à celle qu’il déployait à l’époque les terrains de rugby. Son implication et sa deuxième carrière dans le rugby à XIII fauteuil, ses prises de paroles en conférence, ainsi que ses différents défis relevés, dont l’ascension du Kilimandjaro en 2023, en attestent amplement.
Dimanche, entourés de ses proches, ses anciens coéquipiers Michel Marfaing et Emile Ntamack, et de nombreux proches, le récent porteur de la flamme olympique a été donc été salué de la plus belle des manières par Victor Denouvion, maire de Saint-Jory, Rachid Chibli, conseiller municipal délégué aux sports, et de l’ensemble du club du RCSJB, présidé par Bernard Papaix. David Berty, dont l’humilité est aussi grande que son palmarès, s’est juste dit « très honoré » tout en plaisantant sur le fait qu’il était toujours vivant. Et oui, « Rien ne vaut la vie » comme le titre de son livre où il se raconte. Et le rugby donc…
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