Le développement du rugby en milieu scolaire est un autre cheval de bataille mené par les instances. Le constat établi jusqu’alors était que le rugby avait disparu des écoles. La faute notamment à d’autres sports, collectifs, plus « praticables », en salle. Peu ou pas salissants, et qui se jouent debout (volley, hand, basket). Les cours de récréation sont bétonnées, même dans les campagnes les plus reculées, et ne favorisent pas la pratique du ballon ovale. Quoi de mieux dans ce cas de faire pousser de l’herbe sans les cours de récré. Une idée en béton…
Ghislaine Rossignol, présidente du club de Luzech, dans le Lot, élue au sein de la Ligue Occitanie de Rugby, s’est donc évertuée à trouver des solutions : « Je me suis demandée ce qu’un club pouvait faire. De nos jours pour intervenir pendant le temps scolaire, l’éducation nationale demande un encadrement professionnel, d’où les limites du bénévolat au-delà du temps libre. Nous avons donc pris la décision de salarier une professionnelle BEJEPS (Audrey Galthié), dont la mission était la structuration du l’école de rugby et le développement de la pratique, notamment dans le milieu scolaire. Pour favoriser cette pratique, nous avons donc décidé de financer des pelouses synthétiques dans les cours de récréations des écoles primaires de notre territoire. Comme un outil de développement de la pratique en quelque sorte. »
Où comment un club devient l’acteur central du développement de la pratique ovale autour de lui. Une très bonne initiative qui se heurtait tout de même au problème récurrent du financier. Mais là aussi, la dynamique présidente lotoise a trouvé la solution : « Nous sommes allés à la rencontre des maires des communes concernées, et nous sommes partis à la recherche de financements auprès de nos partenaires, qui ont répondu favorablement. Nous avons aussi sollicité des subventions locales. » Le système D a voulu aussi de récupérer de la pelouse synthétique dans des clubs, pour des montants proches de 3 000€ par école fournie.
Et c’est ainsi que la première année, 3 écoles ont eu le plaisir d’accueillir un mini-terrain synthétique. Deux autres ont suivi depuis. « Cela a donc permis l’intervention de notre chargée de développement dans ces écoles et développer la pratique du rugby. Cette pelouse a permis en plus de former les professeurs des écoles à des exercices variés et en toute sécurité » rajoute Ghislaine Rossignol, évidemment satisfaite de ces avancées concrètes et significatives. Avant de rajouter : « Pour notre club, ce projet correspond a notre politique d’engagement sociétal et de projet éducatif. Il nous a permis de rétablir un dialogue avec les enseignants, nous a donné une meilleure visibilité. »
Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que le club de Luzech a observé une augmentation des effectifs dans son école de rugby. Et comme une bonheur n’arrive jamais seul et que le travail paye toujours, son équipe fanion a retrouvé des couleurs cette année, avec une première place dans sa poule de Promotion Honneur. Une montée en puissance couplée à une montée sportive, quoi de plus normal. Un exemple à suivre assurément…
Le développement du rugby en milieu scolaire est un autre cheval de bataille mené par les instances. Le constat établi jusqu’alors était que le rugby avait disparu des écoles. La faute notamment à d’autres sports, collectifs, plus « praticables », en salle. Peu ou pas salissants, et qui se jouent debout (volley, hand, basket). Les cours de récréation sont bétonnées, même dans les campagnes les plus reculées, et ne favorisent pas la pratique du ballon ovale. Quoi de mieux dans ce cas de faire pousser de l’herbe sans les cours de récré. Une idée en béton…
Ghislaine Rossignol, présidente du club de Luzech, dans le Lot, élue au sein de la Ligue Occitanie de Rugby, s’est donc évertuée à trouver des solutions : « Je me suis demandée ce qu’un club pouvait faire. De nos jours pour intervenir pendant le temps scolaire, l’éducation nationale demande un encadrement professionnel, d’où les limites du bénévolat au-delà du temps libre. Nous avons donc pris la décision de salarier une professionnelle BEJEPS (Audrey Galthié), dont la mission était la structuration du l’école de rugby et le développement de la pratique, notamment dans le milieu scolaire. Pour favoriser cette pratique, nous avons donc décidé de financer des pelouses synthétiques dans les cours de récréations des écoles primaires de notre territoire. Comme un outil de développement de la pratique en quelque sorte. »
Où comment un club devient l’acteur central du développement de la pratique ovale autour de lui. Une très bonne initiative qui se heurtait tout de même au problème récurrent du financier. Mais là aussi, la dynamique présidente lotoise a trouvé la solution : « Nous sommes allés à la rencontre des maires des communes concernées, et nous sommes partis à la recherche de financements auprès de nos partenaires, qui ont répondu favorablement. Nous avons aussi sollicité des subventions locales. » Le système D a voulu aussi de récupérer de la pelouse synthétique dans des clubs, pour des montants proches de 3 000€ par école fournie.
Et c’est ainsi que la première année, 3 écoles ont eu le plaisir d’accueillir un mini-terrain synthétique. Deux autres ont suivi depuis. « Cela a donc permis l’intervention de notre chargée de développement dans ces écoles et développer la pratique du rugby. Cette pelouse a permis en plus de former les professeurs des écoles à des exercices variés et en toute sécurité » rajoute Ghislaine Rossignol, évidemment satisfaite de ces avancées concrètes et significatives. Avant de rajouter : « Pour notre club, ce projet correspond a notre politique d’engagement sociétal et de projet éducatif. Il nous a permis de rétablir un dialogue avec les enseignants, nous a donné une meilleure visibilité. »
Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que le club de Luzech a observé une augmentation des effectifs dans son école de rugby. Et comme une bonheur n’arrive jamais seul et que le travail paye toujours, son équipe fanion a retrouvé des couleurs cette année, avec une première place dans sa poule de Promotion Honneur. Une montée en puissance couplée à une montée sportive, quoi de plus normal. Un exemple à suivre assurément…