Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1. Aujourd’hui, l’Union Sportive Lisloise, qui évoluera dans la poule 3… (Par Marco Matabiau/ Photos Alain Sabathier)
« Dès le début de saison, notre but était clair, l’accession à Fédérale 1. On avait monté un projet depuis un an et demi, et on avait pris le parti d’annoncer l’objectif. Cela a d’ailleurs pu nous être parfois reproché ». Paul Aygobère, un des deux coachs lislois (qui fera à nouveau équipe avec Nicolas Ufferte), revient sur l’épopée 2022 des Gersois, qui les a vus atteindre la finale de Fédérale 2 : « On a bien géré la phase régulière et ainsi pu faire tourner, notamment quand on avait une vingtaine de points d’avance en fin de saison. Cela nous a permis d’être frais, même si ça aurait pu nous jouer des tours, comme au premier tour contre Villefranche-de-Lauragais, pour lequel on a pu, par moments, manquer de rythme. On a tout de même bien fini le match retour » (voir résumé du match).
Accession en poche, l’équipe poursuit le championnat de France, avec un succès contre Saint-Médard en Jalles, puis Salles, et surtout avant l’exploit en demi-finale contre Nantes : « On voulait se tester, on voulait cette demie contre Sarlat ou Nantes. Finalement, c’était Nantes. Une très grosse cylindrée contre qui on a eu un cœur énorme. On a de plus été hyper réalistes. Les planètes étaient alignées pour nous ce jour-là ». Une performance majuscule en effet. Mais les planètes seront moins alignées en finale face à Agde (défaite 15-3, voir le résumé du match): « Ce n’était vraiment pas notre jour, c’est ainsi. Après, on ne peut oublier qu’on a vécu deux mois extraordinaires, sur un petit nuage. La saison reste belle, très belle même. »
Un petit nuage dont il s’agissait cependant de descendre, et vite, car la saison 2022/2023 se profilait déjà. Quelques arrêts de carrière à déplorer : le talonneur Bourmaleau, le deuxième ligne Ducasse et l’ailier Eberland. Les piliers Fourcaut (Gimont) et Lagout (Canton Saint-Lys) quittent quant à eux le club. Les Sang et Or ont toutefois parfaitement compensé ces départs. Pour ce qui est des piliers, le gaucher Albinet revient de son expérience fleurantine, Destoux arrive de Castanet et le jeune Larribeau (Mauvezin) sera en double licence avec les Espoirs du Stade Toulousain. Le talonneur samoan Onelei et les deuxièmes lignes sud-africains Peacock (Beaune) et Davis (Châteaurenard) viennent renforcer un cinq de devant déjà très, très solide. Derrière, Brioux (Pontault-Combault), passé notamment par l’USSS, Cahors et le FCTT, rejoint le Stade Fernand Lapalu, à l’instar de l’ouvreur Rassinoux (EAB).
La poule 3, dans laquelle les Lislois évolueront, compte de nombreuses têtes connues à ce niveau de compétition : « On est très contents de la situation géographique de cette poule. Beaucoup de clubs du coin, peu de longs déplacements, des derbys, ce qui fera très certainement venir du monde au stade. Le but est de bien figurer face à des équipes habituées à la Fédérale 1 et de créer un bel engouement, même si on se doute que rien ne sera facile », conclut « Polo » Aygobère.
La reprise s’est effectuée en deux temps : le 21 juillet pour ceux qui n’ont pas joué la finale, le 28 pour les autres. Après deux matchs amicaux face à Castelsarrasin (victoire 20-13) et au TOEC TOAC FCT, place aux choses plus que sérieuses le 11 septembre. Le premier bloc sera musclé : réception de Lavaur, déplacement à Mazamet avant de recevoir… le TOEC TOAC FCT. De quoi rapidement se mettre dans le bain, et de savoir si nous aurons droit à l’Isle de la confirmation…
Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1. Aujourd’hui, l’Union Sportive Lisloise, qui évoluera dans la poule 3… (Par Marco Matabiau/ Photos Alain Sabathier)
« Dès le début de saison, notre but était clair, l’accession à Fédérale 1. On avait monté un projet depuis un an et demi, et on avait pris le parti d’annoncer l’objectif. Cela a d’ailleurs pu nous être parfois reproché ». Paul Aygobère, un des deux coachs lislois (qui fera à nouveau équipe avec Nicolas Ufferte), revient sur l’épopée 2022 des Gersois, qui les a vus atteindre la finale de Fédérale 2 : « On a bien géré la phase régulière et ainsi pu faire tourner, notamment quand on avait une vingtaine de points d’avance en fin de saison. Cela nous a permis d’être frais, même si ça aurait pu nous jouer des tours, comme au premier tour contre Villefranche-de-Lauragais, pour lequel on a pu, par moments, manquer de rythme. On a tout de même bien fini le match retour » (voir résumé du match).
Accession en poche, l’équipe poursuit le championnat de France, avec un succès contre Saint-Médard en Jalles, puis Salles, et surtout avant l’exploit en demi-finale contre Nantes : « On voulait se tester, on voulait cette demie contre Sarlat ou Nantes. Finalement, c’était Nantes. Une très grosse cylindrée contre qui on a eu un cœur énorme. On a de plus été hyper réalistes. Les planètes étaient alignées pour nous ce jour-là ». Une performance majuscule en effet. Mais les planètes seront moins alignées en finale face à Agde (défaite 15-3, voir le résumé du match): « Ce n’était vraiment pas notre jour, c’est ainsi. Après, on ne peut oublier qu’on a vécu deux mois extraordinaires, sur un petit nuage. La saison reste belle, très belle même. »
Un petit nuage dont il s’agissait cependant de descendre, et vite, car la saison 2022/2023 se profilait déjà. Quelques arrêts de carrière à déplorer : le talonneur Bourmaleau, le deuxième ligne Ducasse et l’ailier Eberland. Les piliers Fourcaut (Gimont) et Lagout (Canton Saint-Lys) quittent quant à eux le club. Les Sang et Or ont toutefois parfaitement compensé ces départs. Pour ce qui est des piliers, le gaucher Albinet revient de son expérience fleurantine, Destoux arrive de Castanet et le jeune Larribeau (Mauvezin) sera en double licence avec les Espoirs du Stade Toulousain. Le talonneur samoan Onelei et les deuxièmes lignes sud-africains Peacock (Beaune) et Davis (Châteaurenard) viennent renforcer un cinq de devant déjà très, très solide. Derrière, Brioux (Pontault-Combault), passé notamment par l’USSS, Cahors et le FCTT, rejoint le Stade Fernand Lapalu, à l’instar de l’ouvreur Rassinoux (EAB).
La poule 3, dans laquelle les Lislois évolueront, compte de nombreuses têtes connues à ce niveau de compétition : « On est très contents de la situation géographique de cette poule. Beaucoup de clubs du coin, peu de longs déplacements, des derbys, ce qui fera très certainement venir du monde au stade. Le but est de bien figurer face à des équipes habituées à la Fédérale 1 et de créer un bel engouement, même si on se doute que rien ne sera facile », conclut « Polo » Aygobère.
La reprise s’est effectuée en deux temps : le 21 juillet pour ceux qui n’ont pas joué la finale, le 28 pour les autres. Après deux matchs amicaux face à Castelsarrasin (victoire 20-13) et au TOEC TOAC FCT, place aux choses plus que sérieuses le 11 septembre. Le premier bloc sera musclé : réception de Lavaur, déplacement à Mazamet avant de recevoir… le TOEC TOAC FCT. De quoi rapidement se mettre dans le bain, et de savoir si nous aurons droit à l’Isle de la confirmation…