Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec le Servette Rugby Club de Genève, qui évoluera dans la poule 1… (Par Marco Matabiau).
Si l’objectif d’accession était bel et bien affiché dès les premières semaines de l’exercice 2021/2022, le directeur sportif (et entraîneur des trois-quarts) Clément Fromont nuance quelque peu quant aux performances réalisées par les Servettiens : « On a manqué de régularité. On a trop souvent été moyens. Par conséquent, on n’a terminé que troisièmes de la poule. En revanche, quand il s’est agi d’aller chercher des grosses victoires, à Villefranche-sur-Saône ou à Annecy par exemple en fin de phase régulière, ou pendant les phases finales, l’équipe a su se mobiliser ». Le parcours en playoffs a d’ailleurs été de très bonne facture (victoires face à Orléans, Meyzieu et au PUC), puisqu’il ne s’est terminé qu’en demi-finale face au futur champion agathois : « On a perdu 13 à 27. Il n’y a pas eu photo, Agde était mieux organisé, plus fort tout simplement ». Voilà qui est dit.
Afin d’appréhender du mieux possible la saison 2022/2023, le club devra avant tout digérer les arrêts de carrière du deuxième ligne Fabri et du demi de mêlée Grégoire ainsi que les départs du deuxième ligne Theil (qui retourne au pays et signe à l’USEP Ger-Séron-Bédeille) et du trois-quart centre sud-africain Bester, en partance pour Tyrosse et la Nationale 2. Parmi les recrues, des joueurs expérimentés à ce niveau de compétition, à l’image du demi de mêlée Aubanell (Lannemezan, passé notamment par la formation aurillacoise) et du troisième ligne Reinhard, qui arrive de Fleurance. Entre autres, posent également leurs valises sur les rives de l’Arve le troisième ligne Vaz (Grasse), le deuxième ligne Alric (Orléans) et l’ailier Pillet (Meyzieu). Des jeunes aussi, à l’instar de Maillefeau (deuxième ligne), Joigneau (trois-quart centre) et Dye (ouvreur, arrière), tous trois en droite ligne des Espoirs de Bourgoin.
Cette saison, pour le groupe mené par Clément Fromont et Grégory Garnier, il s’agira avant tout de « bien figurer en Fédérale 1, afin de se maintenir. Pour l’instant, on ne peut pas y voir plus clair. Il faudra prendre la mesure de cette compétition. Évidemment, si une opportunité d’aller plus haut se présente, on la saisira ». A n’en pas douter, car les Suisses se sont habitués à monter de niveau depuis leur titre de champion de France en 2015 (voir article). Une progression jamais démentie malgré une concurrence et des vents contraires.
Les premiers affrontements, au sein d’une poule 1 relevée dans laquelle figurent de nombreuses équipes de la région parisienne, devraient donner une première indication : réception de Gennevilliers (autre promu), déplacement à Beauvais (passé tout près d’accéder à la Nationale 2, battu par Lannemezan aux tirs aux buts), avant de terminer ce bloc en accueillant le RC Orléans, lui aussi promu et bien décidé à faire bonne figure. Pas si neutre comme entame…
Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec le Servette Rugby Club de Genève, qui évoluera dans la poule 1… (Par Marco Matabiau).
Si l’objectif d’accession était bel et bien affiché dès les premières semaines de l’exercice 2021/2022, le directeur sportif (et entraîneur des trois-quarts) Clément Fromont nuance quelque peu quant aux performances réalisées par les Servettiens : « On a manqué de régularité. On a trop souvent été moyens. Par conséquent, on n’a terminé que troisièmes de la poule. En revanche, quand il s’est agi d’aller chercher des grosses victoires, à Villefranche-sur-Saône ou à Annecy par exemple en fin de phase régulière, ou pendant les phases finales, l’équipe a su se mobiliser ». Le parcours en playoffs a d’ailleurs été de très bonne facture (victoires face à Orléans, Meyzieu et au PUC), puisqu’il ne s’est terminé qu’en demi-finale face au futur champion agathois : « On a perdu 13 à 27. Il n’y a pas eu photo, Agde était mieux organisé, plus fort tout simplement ». Voilà qui est dit.
Afin d’appréhender du mieux possible la saison 2022/2023, le club devra avant tout digérer les arrêts de carrière du deuxième ligne Fabri et du demi de mêlée Grégoire ainsi que les départs du deuxième ligne Theil (qui retourne au pays et signe à l’USEP Ger-Séron-Bédeille) et du trois-quart centre sud-africain Bester, en partance pour Tyrosse et la Nationale 2. Parmi les recrues, des joueurs expérimentés à ce niveau de compétition, à l’image du demi de mêlée Aubanell (Lannemezan, passé notamment par la formation aurillacoise) et du troisième ligne Reinhard, qui arrive de Fleurance. Entre autres, posent également leurs valises sur les rives de l’Arve le troisième ligne Vaz (Grasse), le deuxième ligne Alric (Orléans) et l’ailier Pillet (Meyzieu). Des jeunes aussi, à l’instar de Maillefeau (deuxième ligne), Joigneau (trois-quart centre) et Dye (ouvreur, arrière), tous trois en droite ligne des Espoirs de Bourgoin.
Cette saison, pour le groupe mené par Clément Fromont et Grégory Garnier, il s’agira avant tout de « bien figurer en Fédérale 1, afin de se maintenir. Pour l’instant, on ne peut pas y voir plus clair. Il faudra prendre la mesure de cette compétition. Évidemment, si une opportunité d’aller plus haut se présente, on la saisira ». A n’en pas douter, car les Suisses se sont habitués à monter de niveau depuis leur titre de champion de France en 2015 (voir article). Une progression jamais démentie malgré une concurrence et des vents contraires.
Les premiers affrontements, au sein d’une poule 1 relevée dans laquelle figurent de nombreuses équipes de la région parisienne, devraient donner une première indication : réception de Gennevilliers (autre promu), déplacement à Beauvais (passé tout près d’accéder à la Nationale 2, battu par Lannemezan aux tirs aux buts), avant de terminer ce bloc en accueillant le RC Orléans, lui aussi promu et bien décidé à faire bonne figure. Pas si neutre comme entame…