Trente kilomètres séparent Espalion de Rodez, et bien plus encore au niveau rugbystique. Tout du moins, jusqu’à l’an passé, où l’un remontait en promotion Honneur, quand l’autre allait être rétrogradé de fédérale 1 à… promotion. Le dernier derby entre ces deux formations, remontait à 2003, une éternité donc. Le match aller avait été remporté par les Espalionnais (16-9). Pour le retour, les deux formations, respectivement 3ème et 4ème, jouent la qualif pour les phases finales. Aussi, les dirigeants ruthénois avaient décidé de mettre les petits plats dans les grands ce dimanche. Le repas d’avant match, servi à la salle de fêtes affichait complet avec ses 600 convives. Un premier signe d’un engouement digne des plus grandes heures du rugby aveyronnais… (par David Campese, photos Daniel Cristol)
En effet, le stade Paul Lignon était lui aussi copieusement garni avec ses 3 500 supporters. Un véritable record pour un match de saison régulière en promotion Honneur. Dans une ambiance des grands jours donc, Espalion ouvre le score, mais les locaux finissent mieux ce premier acte conclu sur un 8-6 assez logique. Rodez semble avoir mieux profité de la pause depuis ses vestiaires (Espalion préférant rester sur la belle et nouvelle pelouse ruthénoise). Avec trois essais inscrits lors de ce second acte maîtrisé, les locaux se sont montrés aussi entreprenants que réalistes. Espalion ne déméritera pas, mais ne parviendra pas à trouver la faille dans une défense imperméable. 28-12, score final. Rodez dépasse son adversaire du jour au classement, et même Luzech, qui était deuxième avec 40 pts. Avec 41 points et un match en moins, les Ruthénois peuvent légitimement se projeter sur leur objectif, à savoir terminer second de poule pour mieux appréhender les phases finales. La première place semblant dévolue à Lisle-sur-Tarn. Mais les Lislois, invaincus jusqu’à la trêve hivernale, traversent une forte zone de turbulence, avec trois défaites de rang. De là à imaginer leur chiper le fauteuil de leader, c’est une autre histoire. Rodez réécrit la sienne, et ce derby a permis de confirmer, si besoin était, tout l’engouement d’un public fidèle pour le ballon ovale. Les supporters des deux camps peuvent être fiers de leurs protégés, qu’ils devraient retrouver en phases finales dans quelques semaines. Et qui sait, une des deux pourrait bien prendre l’ascenseur pour l’étage supérieur.
En attendant, la 3ème mi-temps a été (aussi) à la hauteur de l’événement, avec beaucoup de monde, des rires, et de convivialité, dans une salle des fêtes qui portait bien son nom. Hommage soit ainsi rendu aux nombreux bénévoles du club qui ont oeuvré pendant plusieurs semaines pour que ce « simple » match devienne un véritable événement. Nul doute que le président ruthénois, Stéphane Floirac, a eu les frissons, et Bernard Laporte, né à Rodez, a dû apprécier cette réussite, même à distance, lui qui avait posté une vidéo de soutien à « sa » ville dans le courant de la semaine.
L’album de la journée par Daniel Cristol
Trente kilomètres séparent Espalion de Rodez, et bien plus encore au niveau rugbystique. Tout du moins, jusqu’à l’an passé, où l’un remontait en promotion Honneur, quand l’autre allait être rétrogradé de fédérale 1 à… promotion. Le dernier derby entre ces deux formations, remontait à 2003, une éternité donc. Le match aller avait été remporté par les Espalionnais (16-9). Pour le retour, les deux formations, respectivement 3ème et 4ème, jouent la qualif pour les phases finales. Aussi, les dirigeants ruthénois avaient décidé de mettre les petits plats dans les grands ce dimanche. Le repas d’avant match, servi à la salle de fêtes affichait complet avec ses 600 convives. Un premier signe d’un engouement digne des plus grandes heures du rugby aveyronnais… (par David Campese, photos Daniel Cristol)
En effet, le stade Paul Lignon était lui aussi copieusement garni avec ses 3 500 supporters. Un véritable record pour un match de saison régulière en promotion Honneur. Dans une ambiance des grands jours donc, Espalion ouvre le score, mais les locaux finissent mieux ce premier acte conclu sur un 8-6 assez logique. Rodez semble avoir mieux profité de la pause depuis ses vestiaires (Espalion préférant rester sur la belle et nouvelle pelouse ruthénoise). Avec trois essais inscrits lors de ce second acte maîtrisé, les locaux se sont montrés aussi entreprenants que réalistes. Espalion ne déméritera pas, mais ne parviendra pas à trouver la faille dans une défense imperméable. 28-12, score final. Rodez dépasse son adversaire du jour au classement, et même Luzech, qui était deuxième avec 40 pts. Avec 41 points et un match en moins, les Ruthénois peuvent légitimement se projeter sur leur objectif, à savoir terminer second de poule pour mieux appréhender les phases finales. La première place semblant dévolue à Lisle-sur-Tarn. Mais les Lislois, invaincus jusqu’à la trêve hivernale, traversent une forte zone de turbulence, avec trois défaites de rang. De là à imaginer leur chiper le fauteuil de leader, c’est une autre histoire. Rodez réécrit la sienne, et ce derby a permis de confirmer, si besoin était, tout l’engouement d’un public fidèle pour le ballon ovale. Les supporters des deux camps peuvent être fiers de leurs protégés, qu’ils devraient retrouver en phases finales dans quelques semaines. Et qui sait, une des deux pourrait bien prendre l’ascenseur pour l’étage supérieur.
En attendant, la 3ème mi-temps a été (aussi) à la hauteur de l’événement, avec beaucoup de monde, des rires, et de convivialité, dans une salle des fêtes qui portait bien son nom. Hommage soit ainsi rendu aux nombreux bénévoles du club qui ont oeuvré pendant plusieurs semaines pour que ce « simple » match devienne un véritable événement. Nul doute que le président ruthénois, Stéphane Floirac, a eu les frissons, et Bernard Laporte, né à Rodez, a dû apprécier cette réussite, même à distance, lui qui avait posté une vidéo de soutien à « sa » ville dans le courant de la semaine.
L’album de la journée par Daniel Cristol
Belle operation de promo du rugby du 12