C’est avec une voix posée, sereine et un sourire que Sébastien Taupiac nous a fait part de son annonce en forme de confidence. Après sept années passées sur les bords de la Gimone, le coach tarn-et-garonnais va quitter ses fonctions d’entraîneur de Beaumont-de-Lomagne. Une décision mûrement réfléchie par l’ancien de mêlée, mais pas synonyme nécessairement, d’adieu au ballon ovale…
Sébastien, votre décision est donc prise, qu’est-ce qui vous pousse à arrêter d’entraîner Beaumont de Lomagne ?
Cela fait sept ans que j’entraîne ce club, et j’ai éprouvé le besoin de me reposer un peu, de profiter de ma famille. J’ai envie de prendre une année sabbatique. Entre le club et mon travail, c’est un peu dur de profiter de tout le monde en même temps. Ce job est une drogue. Cela fait trois saisons que nous sommes en Fédérale 3. L’année dernière déjà, je voulais prendre du recul mais vu notre élimination prématurée [contre Nègrepelisse, voir l’article], je ne pouvais pas m’arrêter comme ça. Alors je suis reparti pour une saison de plus, histoire de faire le deuil de notre élimination. Cette année, c’est la bonne pour s’arrêter.
C’est un adieu au rugby ?
Non, pas du tout. J’ai 34 licences d’affilée, j’ai ce sport dans le sang (rires). J’espère que l’envie d’entraîner me retitillera l’année prochaine, et qu’un club viendra me contacter avec un projet intéressant.
Savez-vous déjà qui va vous succéder ?
La transition va se faire en douceur avec David Landry, notre ancien capitaine de la saison dernière. Il avait arrêté un an, puis il a manifesté un intérêt pour revenir sur un terrain via le banc. Donc, tout va se faire naturellement avec quelqu’un qui connait déjà le club.
De ces sept années passées au club, quel est votre plus beau souvenir ?
Je dirais que c’est un très beau souvenir et un douloureux en même temps : la remontée en Fédérale 3 (saison 2015-2016) et notre défaite en ½ finale du championnat dans la foulée (voir article). On avait un groupe qui pouvait aller au bout.
Comment vous allez appréhender la fin de saison alors que vous allez arrêter ?
L’objectif est de nous qualifier pour la phase suivante, vivre de belles émotions, aller le plus loin possible et plus si affinités (sourires)
Le mot de la fin ?
J’ai passé, je le redis, sept belles années à Beaumont. Mais il est temps que je souffle. Et j’ai la chance de prendre cette décision moi-même. En fait, je me vire avant qu’on ne me mette dehors (éclats de rires) !
C’est avec une voix posée, sereine et un sourire que Sébastien Taupiac nous a fait part de son annonce en forme de confidence. Après sept années passées sur les bords de la Gimone, le coach tarn-et-garonnais va quitter ses fonctions d’entraîneur de Beaumont-de-Lomagne. Une décision mûrement réfléchie par l’ancien de mêlée, mais pas synonyme nécessairement, d’adieu au ballon ovale…
Sébastien, votre décision est donc prise, qu’est-ce qui vous pousse à arrêter d’entraîner Beaumont de Lomagne ?
Cela fait sept ans que j’entraîne ce club, et j’ai éprouvé le besoin de me reposer un peu, de profiter de ma famille. J’ai envie de prendre une année sabbatique. Entre le club et mon travail, c’est un peu dur de profiter de tout le monde en même temps. Ce job est une drogue. Cela fait trois saisons que nous sommes en Fédérale 3. L’année dernière déjà, je voulais prendre du recul mais vu notre élimination prématurée [contre Nègrepelisse, voir l’article], je ne pouvais pas m’arrêter comme ça. Alors je suis reparti pour une saison de plus, histoire de faire le deuil de notre élimination. Cette année, c’est la bonne pour s’arrêter.
C’est un adieu au rugby ?
Non, pas du tout. J’ai 34 licences d’affilée, j’ai ce sport dans le sang (rires). J’espère que l’envie d’entraîner me retitillera l’année prochaine, et qu’un club viendra me contacter avec un projet intéressant.
Savez-vous déjà qui va vous succéder ?
La transition va se faire en douceur avec David Landry, notre ancien capitaine de la saison dernière. Il avait arrêté un an, puis il a manifesté un intérêt pour revenir sur un terrain via le banc. Donc, tout va se faire naturellement avec quelqu’un qui connait déjà le club.
De ces sept années passées au club, quel est votre plus beau souvenir ?
Je dirais que c’est un très beau souvenir et un douloureux en même temps : la remontée en Fédérale 3 (saison 2015-2016) et notre défaite en ½ finale du championnat dans la foulée (voir article). On avait un groupe qui pouvait aller au bout.
Comment vous allez appréhender la fin de saison alors que vous allez arrêter ?
L’objectif est de nous qualifier pour la phase suivante, vivre de belles émotions, aller le plus loin possible et plus si affinités (sourires)
Le mot de la fin ?
J’ai passé, je le redis, sept belles années à Beaumont. Mais il est temps que je souffle. Et j’ai la chance de prendre cette décision moi-même. En fait, je me vire avant qu’on ne me mette dehors (éclats de rires) !