A 35 ans, ce grand gaillard vient de toucher du bois à deux reprises en peu de temps. Un doublé historique que nous tenions à saluer avec un de ses plus glorieux représentants. Ces deux titres en Honneur, Jean-Phi aurait pu ne pas y participer si Aurélie, sa compagne, ne l’avait pas poussé à rechausser les crampons pour une année de plus.
Elle qui lui a offert un autre cadeau, il y a quelques semaines, encore plus beau, Noah, leur fils. Très attaché à sa « région » autant qu’aux valeurs simples mais si importantes de la vie, Jean-Phi nous a offert un festival pour cette dernière interview décalée de la saison. Ses copains se chargeront de le chambrer en retour (ils peuvent laisser des commentaires sur cet article, on dit ça…). Bonne lecture ! (par Jonah Lomu)
Ton surnom (et pourquoi) : Jean-Phi… ou La Bringue
Ton fantasme féminin ? Madame est à côté de moi mais je vais dire Jennifer lopez…et Jennifer Aniston
Ta principale qualité ? c’est compliqué à dire, j’en ai tellement…je vais dire gentil
Ton principal défaut ? un peu trop egoÏste
Ce qui te comble de bonheur ? mon fils
Ce qui t’énerve ? les prétentieux, ceux qui se la racontent, qui surjouent dans la vie comme sur un terrain
Une couleur ? le bleu…le bleu OM je précise !
Un fruit ? une orange
Un alcool ? du vin
Un plat ? une bonne côte de bœuf avec des pâtes
Un film ? « Le seigneur des anneaux ». On ne m’appelle pas gandalf, ça va encore…même si ce serait mieux que Golum. « Blade » aussi. J’adore les films de vampire
Une chanson (chanteur, ou groupe) ? Michel Sardou, sans hésitations. Surtout la chanson « 10 ans plus tôt », c’est ma chanson. je la chante systématiquement, je leur casser les…oreilles en troisième mi-temps avec celle-là. Et si elle ne passe pas , je peux bouder
Un numéro ? le 19. Né un 19, mon premier maillot en première était le 19…
Un jour de ta vie ? la naissance de mon fils Noah
Un endroit en Midi-Pyrénées ? le stade Léopold Gouiric (Saint-Girons)…et rempli de préférence
La première chose que tu fais en te levant ? Je regarde si tout est en place et si je suis en forme
La dernière chose que tu fais avant de te coucher ? normalement, j’embrasse ma compagne…quand elle ne me boude pas. Après je me tourne sur le côté, et je dors.
Ton passe-temps favori ? le rugby…faire des bons repas avec des amis.
Ta plus grosse honte ? Un article quand je suis parti de St Girons citant ceux qui n’avaient rien apporté au club, en 2008. Ils m’ont cité. Plus que de la honte, de la colère d’ailleurs.
Ta dernière grosse colère ? je suis un gentil, je ne m’énerve jamais. (Aurélie intervient à nouveau)…Ah oui, hier…une petite dispute de couple, à cause de ma jalousie
Ton joueur préféré? Albert Cigagna c’était vraiment mon idole, quelle classe ! et puis, j’aime bien Ritchie Mc Kaw, Botha, Nallet. et Jean Christophe Parenti alias Lafleur !
Ton club préféré ? Saint-Girons ! en pro, j’aime bien Toulon, pas pour tout, mais pour l’ambiance à Mayol, l’histoire…et puis après : l’OM !
Ton plus grand exploit/souvenir rugbystique personnel ? Dimanche dernier forcément. Gagner le titre de champion de France et faire le doublé, c’est incomparable.
Ton pire souvenir ? ma blessure en demi-finale cette année, à l’échauffement. j’ai cru que j’allais rater la finale.
Le coach (ou dirigeant) qui t’a marqué ? J’aurais bien dit Lionel Heymans, mais ça va faire un peu gros. Plus sérieusement, je vais dire Jean-Pierre Fauroux. Un papa pour moi. Il m’a pratiquement élevé. Mes parents étaient divorcés, je manquais de repères, il m’en a donnés. Il m’a inculqué les valeurs humaines, du sport,… c’est mon papa rugbystique, celui qui m’a appris le respect, savoir vivre. Un grand monsieur. Mais je dois tirer ici un grand coup de chapeau à Lionel Heymans et Benoit Tessarotto, qui ont fait un boulot extraordinaire. Lionel a une personnalité très forte, il sait transmettre, et Benoît, qui s’occupait des 3/4, a apporter beaucoup aussi. Il n’y a qu’à voir le nombre d’essais marqués par les arrières en phase finale…même si c’est quand même nous, les gros, qui avons bien préparé le terrain !
Comment définirais-tu ton club ? Comme une grande famille, tout simplement…même si on a des mercenaires qui sont arrivés d’Auterive, ils se reconnaîtront. Mais dans le doute, je vais les citer : David Dissegna, et l’autobus, Jean-Luc Roussel. Avec son ventre et son poids, quand il est arrivé, on croyait que c’était un pilier. Et puis, pour son premier match, on a vite compris que non. David, lui, il se prépare d’octobre à janvier, puis avec les beaux jours, il commence à sortir ses feintes de passe. Le soleil lui réussit bien en fait. Mais je m’égare un peu là non ?
Le + grand comique de l’équipe ? Jean Christophe « Lafleur » Parenti, c’est la vedette. Mais il y a aussi nos deux centres, Jonathan Durrieu, Julien Dariaux. A eux deux, ils ont un seul cerveau. L’un ne peut rien faire sans l’autre sur et en dehors du terrain. Il y a Sylvain Pujol pour ses strip-tease fabuleux en 3ème mi-temps, ou quand il fait l’hélicoptère…à bon entendeur.
Le plus fêtard en 3ème mi-temps ? Mathieu Bouin alias Micro. Micro, pas parce qu’il chante bien, mais parce ce qu’il est petit. En y réfléchissant, il chante énormément quand même. C’est un phénomène, il fait partie des meubles. l’homme clé de l’ambiance de l’équipe. Il joue à la mêlée avec Guillaume Lazerges qui est titulaire. Deux énormes mecs, deux autres beaux gosses de l’équipe
Le plus fashion ? C’est pas dans le 5 de devant, c’est clair. Je vais dire Julien Lagarde, toujours en quête de conquête féminine, par tous les moyens. Pas un chien, mais pas loin. Nicolas Desbiaux, Julien Laberty, et Julien Dariaux aussi, très propres. Et puis Lafleur toujours lui. Et je ne peux pas oublier David Dissegna, notre ouvreur. En fait je me rends compte que l’on a une ligne arrière de mannequins…
Le plus râleur ? Mathieu Parenti, jamais content, à faire l’ours. Mais après j’arrive juste après, peut être que c’est moi (Aurélie en fond : « non, moi je crois que c’est toi! »)
Celui qui fait peur sous la douche ? Sylvain Pujol alias l’hélicoptère donc. on a Thomas Marcellin, un jeune. Plus que de faire peur, c’est un grand malade, il ne pense qu’à ça. Il nous regarde, il est tracassé de la chose
La phrase préférée du (des) coach que tu as connu ? Lionel Heymans commence toujours ses discours par « euh », ça nous fait rire. Mais pendant les phases finales, il nous a placé un « galvauder » qui ne sortait de nulle part. Même en cherchant Maxime Jaen, mon collègue en deuxième ligne n’a toujours pas compris. Il a cherché sur Wikipédia pourtant. On parier sur les mots que Lionel allait reprendre, il se renouvelle souvent mais on arrivait à viser juste quand même. Thibaut raynal facebook
Une anecdote de vestiaire ? Samedi soir, on était au vert, dans un château, très classe, avec une piscine…qui était fermée. Et là, le président, Didier Lemasson, il a craqué ! Il s’est mis à poil, et il a plongé. Il a bien fait rire tout le monde. Il y a aussi notre papa, Eric Heymans, capitaine exemplaire, très calme dans la vie…mais qui pour évacuer la pression, nous insulte et nous met des gifles (rires)
Sur le terrain, tampon ou tant pis ? Défensivement, je plaque mais propre et je me rate rarement. Mais des plaquages offensifs, c’est pas pour moi (Aurélie en fond « mais si, mais si »)
La question qu’on ne t’a pas posée ? Est ce que la semaine qui a précédée la finale a été dure à gérer pour ma compagne ? réponse : j’ai failli tout perdre oui. Ma compagne Aurélie, je lui dois bien un hommage ici. C’est elle qui m’a poussé à continuer le rugby cette année. Je voulais arrêter à cause des travaux à la maison et la naissance de notre bébé. C’est grâce à elle si j’ai pu connaître tant de joies cette saison. Je me permets d’envoyer une dédicace spéciale à Damien Pons, dit le professeur, l’intelligent de l’équipe, qui sort avec Sylvaine, grâce à la longueur de nos phases finales, qui lui ont permis de trouver l’amour!
FICHE D’IDENTITE
Date et lieu de naissance : 19 février 1979 à Saint-Gaudens
Parcours sportif : Mazères de 6 à 8 ans, de 10 à 28 ans à St Girons, de 28 à 32, entraîneur -joueur à Castillon, puis retour à St Girons en 2012. j’en profite aussi pour saluer Raymond Junca, président emblématique, président de Castillon, qui m’a énormément soutenu comme tout le club d’ailleurs…en dehors du fait qu’il soit le grand-père d’Aurélie
Profession : Chef de quai à la Papèterie de St Girons, WM.
Bravo à vous tous, à toi kakou, Lafleur, nene, la desbe, et tous les autres, vraiment bravo ! super saison suivie de loin mais suivie qd même
Pour les filles qui veulent rencontrer Julien Laberty, envoyez vos numéros à rugbyamateur.fr qui transmettra