Grand, roux, deuxième ligne, irlandais (ou presque), Munsterman dans l’âme et fan de Guiness. Non, nous n’avons pas proposé l’interview décalée de la semaine à Paul O’Connell, mais presque, puisque Fabien O’Reynes a bien voulu se prêter au jeu de nos questions réponses, et avec brio. Pas question pour lui de s’échapper ! On s’en réjouit encore…ses copains de Saint-Sulpice-sur-Tarn aussi ! (par Jonah Lomu)
Côté privé
Ton Surnom ? O’Connell ou l’Irlandais, en référence à ma belle chevelure rousse qui fait tant de jaloux.
Avec quelle femme partirais-tu sur une île déserte ?
Maria Sharapova, même si ce serait difficile de communiquer.
On te confond avec qui ? Ma cabine ne court pas les rues, donc…
Fromage ou dessert ? Digestif
Un plat ? Des pâtes avec beaucoup de fromage râpé, crème fraîche et du ketchup. Un délice pour les papilles.
Ta musique du moment ? « Les yeux d’Emilie » de Joe Dassin. Elle fait fureur au club house le dimanche soir !
Ta série ou film préféré ? How I met your mother.
L’endroit que tu aimerais faire connaitre ? L’Irlande avec ses paysages splendides, ses moutons qui traversent la route et la Guinness qui coule à flot du matin au soir dans tous les pubs. Un coin de paradis.
Ton passe-temps favori ? La coinche d’avant match le dimanche, avec mon frère et mon cousin, fou rire garanti.
Ta plus grosse honte ? Qu’est-ce donc que cet horrible mot ?
Ta première cuite ? À l’occasion des 20 ans de mon frère, j’en avais 16. Mes chaussures s’en souviennent encore.
Ta dernière grosse colère ? La semaine dernière au travail, la pause de 10h arrive et plus une goutte de café !
Es tu superstitieux ? À la maison nous avons des dessous de plat de Lourdes. Mais à part ça pas grand chose.
Ta devise ? Qui ne tente rien n’a rien
Côté terrain :
Le joueur avec qui tu rêverais de jouer ? J’ai déjà réalisé ce rêve, jouer avec Jérémie Combes et Stéphane Marty (anciens de Saint-Sulpice). Malheureusement ils ont mis un terme à leur carrière respective…après avoir joué avec moi.
Celui que tu aimerais plaquer ? Delon Armitage, je ne supporte pas ce joueur.
Ton club préféré ? Le Munster Rugby, seul club où la totalité des joueurs présents sur le terrain sont capables d’enchaîner des pick and go pendant 80 minutes.
Ton meilleur souvenir rugby ? En minimes avec Lavaur, au ‘Super Challenge’ de Clermont-Ferrand. À 15 ans, tu te changes dans les vestiaires des pros de l’ASM et tu joues à Marcel Michelin. Un grand moment.
Le pire ? Encore avec Lavaur, cette fois-ci en Reichel B. Défaite contre Lannemezan en 1/8e du championnat grand sud, et Dieu sait qu’on avait une sacrée équipe.
Le coach (ou dirigeant) qui t’a marqué ?
Dominique Host, mon premier entraîneur à Verfeil. Alsacien avec un coeur énorme, un grand amateur de bière. Et il chante ‘Antisocial’ à la perfection.
Moulés ou vissés ? Vissés. Les moulés c’est pour les 3/4 !
Côté vestiaires :
Que fais tu la veille d’un match important ?
J’essaie de me passer des actions positives en tête. Je fais toujours ce rêve d’interception sur 80m mais ça n’arrive jamais.
Le(s) comique(s) de l’équipe ?
Mon frère aîné Benoit Reynes, parfois à la limite du supportable, mais apprécié de tous. Avec son compère Victor Fuzies qui excelle aussi dans la matière. Ils forment un beau duo de clowns.
Le plus fêtard ?
Damien Auriac dit ‘Poivrot’ et David Ducos dit ‘Le Dave’. A eux deux ils peuvent te faire chavirer une soirée.
Le plus râleur ?
Alexandre Vincent, quand il fait une faute il ne peut pas s’empêcher de crier cette fameuse phrase « Va falloir qu’on m’explique le règlement parce que là je comprends plus rien. »
Le plus fashion ?
Maxime Culié qui fait bouger ses pectoraux devant la glace du vestiaire.
Celui qui fait peur sous la douche ?
Anthony D. Je préserve son anonymat, mais bon, il n’y a qu’un seul Anthony dans l’équipe…
Une anecdote mémorable ?
Le coup du cassoulet avec Nicolas Navarro, Benoît Guillochon et David Ducos. Après un match gagné à domicile, grosse soirée qui allait se finir très tard. Sur les coups de 3h du matin il ne restait que quatre mecs qui commençaient à avoir sérieusement faim. On a essayé d’ouvrir des boîtes de cassoulet avec tout ce qui nous passait par la main (couteaux, ciseaux, louches). Une fois les boîtes ouvertes c’était la guerre, le club house rempli de cassoulet à grands coups de louche. Il a fallu nettoyer le mardi suivant, on s’est amusé…
La phrase préférée du coach ?
Romain Carbou : « Il va falloir les cabosser devant. »
Benoît Guillochon : « Préparez vous, ça va être connard. »
La question qu’on ne t’a pas posée ?
As-tu du respect envers ton capitaine ? Evidemment.
Fiche d’identité :
Né le 3 juin 1991 à Saint-Jean.
Profession : Employé municipal à Montastruc-la-Conseillère (31)
Parcours en club : Verfeil, Lavaur, Gaillac, Lavaur, Saint-Sulpice.
Poste : 2ème ligne
Poids : 93kg. Taille : 1m91
Exclusif : les révélat…commentaires de certains « cités »
Benoît Guillochon (coach 3/4) : La soirée cassoulet ? Ah oui, grand souvenir. Surtout quand Fabien a voulu nettoyer avec…un balai ! Il est plus propre quand il boit de la Guiness. Oui, il adore la Guiness, quelqu’un vous l’a dit déjà ? C’est un gars sur qui on peut compter en toutes circonstances.
Bastien Massat (le cousin) : Son rêve le plus cher serait de devenir irlandais, et de séjourner là-bas pour pratiquer le rugby au club du Munster. Et de siroter de la Guiness bien sûr.
David Ducos (le plus fêtard) : Avec ces grosses chaleurs, en septembre et en octobre, il a dû protéger son visage avec de la crème solaire. Il a la peau fragile l’irlandais.
Benoît Reynes (27 ans, le frère aîné et comique) : Des anecdotes ? Pour le geste technique, c’était en cadets, il jouait à Balma. A quelques minutes de la fin, il se retrouve dans les 22m, et tente de dégager avec un pauvre coup de pied tout mou. Contré bien sûr et essai derrière. Pour son comportement sur le terrain…En fédérale 3, j’étais capitaine de la B à Saint-Sul, on perd de 20 points. Fabien dégouté, gueule sur l’arbitre qui lui sort logiquement un jaune. Là, il lui répond « Vous êtes une pipe ». Carton rouge. Hors rugby, il va voir le Munster en Irlande, et son déguisement est récompensé, il gagne 4 places pour la finale de Hcup. Un grand moment. En troisième mi-temps, c’est un serveur attentionné, avec le torchon sur le bras ou sur l’épaule, c’est selon. Il sert du vin dégueulasse, mais avec la manière. Voilà c’est mon frère, on s’entend bien, mais on s’entend mieux sur le terrain quand ça gagne. L’an dernier on s’engueulait souvent, cette année, pas encore. Ah oui, une dernière, il nous a sorti une grande phrase récemment : « Au soleil, je suis roux, peut-être, mais à l’ombre je suis…blond vénitien ». On était mort de rire.
Victor Fuziès (l’autre grand comique) : J’ai pas mal de dossiers sur lui, mais que je ne peux dévoiler publiquement. Mais je peux dire qu’il est catastrophique à la coinche, notre rituel chaque dimanche avant le match. Il se prend une piquette de ma part et de son frère ! Et puis à chaque fois qu’on dépasse 20 degrés avec un rayon de soleil, il crame totalement.
Maxime Culié (le fashion) : Je suis en admiration devant ses bras, si gros. Et sur sa faculté à courir autant sous la chaleur, étonnant pour un irlandais. Respect Monsieur Reynes !
J’ai appris beaucoup de choses sur toi, decidement tu es un mec bien !lol