Direction un club mythique de notre région, huit fois champion de France entre 1948 et 1968. Si le grand F.C. Lourdes a perdu de sa superbe ces dernières années, il peut compter sur une nouvelle génération, emmenée par son capitaine Jérôme Irigoyen.
Le talonneur né à Pau, passé par Tarbes et Saint-Etienne, est revenu apporter son expérience à un groupe dont il nous dévoile quelques secrets. Il montre la voie sur le terrain et en donne en 3ème mi-temps. Le gladiator des Hautes-Pyrénées a bien voulu se risquer à l’épreuve de l’interview décalée…(par Jonah Lomu)
Côté privé
Ton surnom ? « The butcher », oui le boucher quoi…ou Jerry, parce que mon fils s’appelle Tom.
Avec quelle femme partirais-tu sur une île déserte ?
A part la mienne bien sûr, Katherine Zeta Jones
On te confond avec qui ? On ne me confond pas
Fromage ou dessert ? Fromage, du pays bien sûr
Un alcool ? ricard, tomate
Un plat ? une bonne entrecôte
Ta musique du moment ? je suis plutôt années 80, Jean Jacques Goldman notamment
Ta série (film) préférée ? En série, prison break. Et en film, Gladiator !
L’endroit que tu aimerais faire connaître ? le Béarn, beaucoup de choses à découvrir. A une heure de la montagne et de l’océan, super compromis
Ton passe-temps favori ? passer du bon temps en famille
Ta plus grosse honte ? je n’ai pas souvent honte en fait
Ta première cuite ? A 18 ans. au Petit Bayonne, pour un réveillon. A minuit, j’étais au lit
Ta dernière grosse colère ? après un match perdu contre Argelès, il y a quelques semaines
Es-tu superstitieux ? non
Ta devise ? courage!
Côté terrain
Le joueur avec qui tu rêverais de jouer ? William Servat. Un exemple pour mon poste.
Celui que tu aimerais plaquer ? Will Skelton, le deuxième ligne Australien, énorme le type.
Ton club préféré ? Toulouse…et Pau quand même aussi
Ton meilleur souvenir rugby ? Le titre de champion Crabos avec Pau en 2002. Avec Beauxis, Cibray, Benjamin Thiery…Une très belle génération
Ton pire ? La descente en fédérale 2, un moment pénible. En plus, c’était la première année où mon père devenait co-président.
Le coach (ou dirigeant) qui t’a marqué ? Jean-Bernard Duplantier, par sa méthode de travail, son état d’esprit. Je suis parti avec lui à Saint-Etienne d’ailleurs.
Si tu n’avais pas fait du rugby, dans quel autre sport aurais-tu pu t’épanouir ? Le handball. Un sport plus physique qu’on ne le croit, où le collectif se rapproche du rugby.
Moulés ou vissés ? Vissés, quelle question !
Côté vestiaires
Que fais-tu la veille d’un match important ? Je regarde des matchs à la télé
Le(s) comique(s) de l’équipe ? Romain Preux, notre ailier. Il a de grosses qualités, mais ne les exploite pas tellement il fait le pitre. Il y a aussi Anthony Granja, pilier. Ces deux-là, quand ils se voient, ils rigolent.
Le plus fêtard ? Ben, je vais me mettre dans le lot, obligé. Avec Romain Tilhac, l’autre talonneur de l’équipe. Même poste, même boisson, mais pas toujours le même résultat. Il ne tient pas autant que moi, comme le week-end dernier où il est allé se coucher à minuit. Difficile de ne pas citer Thomas Rojo, notre troisième ligne centre. Il a du niveau.
Le plus râleur ? Sylvain Cassou, il a la palme d’or, sans hésitation. C’est sa nature de râler. ce n’est pas toujours justifié, mais bon. Sur le terrain il lève les bras, il râle tout le temps en fait.
Le plus fashion ? Charley Curiel, qui a la particularité de jouer 3ème ligne ou centre. Il fait très attention à lui. Comme Patrice Abadie, notre demi de mêlée, qui s’épile les sourcils, mais ça il ne faut pas l’écrire hein !
Celui qui fait peur sous la douche ? Thomas da Costa. Dès qu’il passe devant une glace, sous la douche, il se bade. Il est très très poilu, rien à voir avec son pays d’origine évidement, il se tond les poils du corps, donc des fois, ça fait bizarre. Mais bon, il vaut mieux, sinon ce serait un vrai ours.
Une anecdote mémorable ? le week-end dernier à Aramits, on a joué sur un terrain impraticable, à la fin ce n’était que la boue. Anthony Granja récupère le ballon et a fait une passe à…un adversaire. Il n’a pas reconnu le maillot ! Il a gagné le titre de Morales. C’est une grosse chaîne en or où on met un souvenir après chaque match. On en est à treize là, dont un caleçon, un saucisson…le tout avec le chapeau qui va bien.
La phrase préférée du coach ? « No pasaran »…pas besoin de traduire, non ?
La question qu’on ne t’a pas posée ? Jusqu’à quel âge je compte jouer ? réponse : après les 35 ans, on se reposera la question.
Fiche d’identité
Né le 9 juillet 1985 à Pau
Profession : Maître d’oeuvre en bâtiment
Parcours en club : école de rugby Nord béarn 15, Cadets à Pau jusqu’en Reichel, 2ème année espoirs à Tarbes jusqu’en équipe une avec huit matchs en pro, 4 ans à Lourdes, 1 an à Saint-Etienne (pro), et retour à Lourdes
Poste : talonneur
Poids : 104kg
Taille : 1.79m