On peut naître à Roubaix et aimer le rugby. Oui, étudiant en informatique de 25 ans, Baptiste a posé son pc portable, ses crayons et ses cours à Toulouse. Logique de le retrouver alors au TUC, un club dans lequel il laisse parler sa pointe de vitesse et son goût pour les grands espaces. Le deuxième ligne n’en oublie pas pour autant ses racines nordistes, vous le constaterez, et profite de cette première interview décalée de l’année 2015 pour faire des révélations intéressantes. Un grand merci à ce fan d’OSS 117, bravo Baptiste Harbonnisseur de la Bath. (par Jonah Lomu)
Baptiste Harbonnier, l’homme du nord, du grand nord. Ici à Brokeback Mountain
Côté privé
Ton surnom ? Charbi, La Charbe, Charbinnade, Charbinette, Harbo ou Sumiboulba.
Marine Lorphelin est déjà prête pour partir sur une île déserte…
Avec quelle femme partirais-tu sur une île déserte ?
Marine Lorphelin, avec Melissa Theuriau dans ma valise.
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On te confond avec qui ?
N’importe quel grand et gros barbu !
Fromage ou dessert ?
Tarte au Maroilles
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Un alcool ?
Une bonne bière belge !
Un plat ?
Tarte au Maroilles
Ta musique du moment ?
« Les jaloux Saboteurs de Feu Maître Gazonga », l’hymne du TUC en soirée.
Ta série (film) préférée ?
Dikkenek (j’aime bien tout ce qui est belge, ce sont mes copains) et OSS 117 pour les répliques cultes.
L’endroit que tu aimerais faire connaître ?
Le Nord ! Mais pas le Nord des Toulousains, au-dessus de Montauban, le Nooooord de Galabru où l’été il fait 0°C quand on a de la chance. Roubaix, où je suis né, les beffrois, la plage du Touquet, les concours de Tunning, et tout ce qui fait rêver la France entière en général.
Ton passe-temps favori ?
Muscuuuuuuu ! Non, pas du tout, j’aime pas ça je préfère manger.
Ta plus grosse honte ?
Alors là je ne vois pas. Mon cerveau doit faire un tri naturel dans ce genre de souvenir.
Ta première cuite ?
A 18 ans. C’est assez tardif mais j’essaie de rattraper mon retard avec entrain et beaucoup d’abnégation. Depuis je développe des capacités d’absorption plutôt convenable. Ça doit être dans les gênes nordistes, je ne pouvais pas renier mon destin plus longtemps.
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Ta dernière grosse colère ?
Je n’aime pas qu’on pique dans mon assiette. Ma sœur doit se souvenir de la dernière fois qu’elle a essayé de ma voler une frite. Depuis, elle arrive très bien à se débrouiller avec un seul bras.
Es-tu superstitieux ?
Parfois j’essaie, je trouve ça sympa d’avoir un rituel avant les matchs mais je n’y arrive pas. Arrivé dans les vestiaires, j’oublie toujours ce que je dois faire. Comme sur le terrain en fait.
Ta devise ?
« Bonum vinum laetificat cor hominis », le bon vin réjouit le cœur des hommes.
Qu’as-tu fait pour le réveillon ? C’était quand ?
Côté terrain
Champion de France U26 en 2013Simon Valzer (à gauche) a bel et bien joué au rugby…a priori
Le joueur avec qui tu rêverais de jouer ?
Simon Valzer, 4 ans qu’il prend sa licence au TUC et je l’ai toujours pas vu sur un terrain.
Celui que tu aimerais plaquer ?
Un pas trop gros si possible, ni trop grand pour ne pas trop me baisser. Et pas trop lancé aussi.
Ton club préféré ?
La Rochelle, j’aime bien les petits poucets. Dommage qu’ils ne soient pas belges.
Ton meilleur souvenir rugby ?
Champion de France des Comités U26 en 2013 avec Midi-Pyrénées
Ton pire ?
Saint-Juéry à la maison, en 2011 je crois. On perd 0-14. Honteux !
Firmin Navarro, décoré pour son dévouement au club du TUC
Le coach (ou dirigeant) qui t’a marqué ?
Au TUC, il y en a beaucoup, mais pour lui rendre hommage, je dirai Firmin. Un monument du TUC, Basque de souche, Patxaran à la main, à 80 ans, et qui nous a quittés la saison dernière.
Moulés ou vissés ?
Moulés bien sûr ! Ma pointe de vitesse est clairement améliorée.
Côté vestiaires
Clément Bromet, entretient son corps d’athlète à la bière
Que fais-tu la veille d’un match important ?
Depuis cette année, on a accès aux vidéos des matchs, donc je les regarde.
Le(s) comique(s) de l’équipe ? Clément Bromet. Pas énormément d’ambition rugbystique mais il aime la bière et j’aime bien sa tête.
Polo Bonhour, le fêtard du TUC ne voit jamais rouge
Le plus fêtard ?
Oula !! Le club a monté une association de Jet-setters vu la tendance exagérée qu’on a sur la canette. Au hasard parmi les pires je dirais Polo Bonhour.
Jérémie Naudinat ne râle jamais…avant un match
Le plus râleur ?
Jérémie Naudinat sans hésitation ! Il est capable de faire la gueule parce qu’il a faim.
Le plus fashion ?
Simon Valzer, dit Mr Desigual, sans hésitation non plus ! On a même créé « le Valzer d’or » pour le joueur le mieux habillé de la semaine. Sinon dans les nouveaux, Julien Chambert a fait une belle première saison, avec sa collection de pantalons couleur moutarde.
Celui qui fait peur sous la douche ?
Yoann Moga. Il aime se toucher la bûche en nous regardant dans les yeux pendant de longues minutes.
Une anecdote mémorable ?
Ce qui se passe au TUC reste au TUC, mais bon, pour RugbyAmateur… L’amicale des joueurs s’est rendu compte cet été que la facture de la Freebox avait étrangement augmenté… Après des recherches avancées, il s’est avéré qu’un des dirigeants, dont je tairai le nom, se servait du compte de l’amicale pour se faire plaisir en regardant des films douteux payants. C’est bien un truc de vieux ça, que de payer pour du porno.
La phrase préférée du coach ? « Thomas (Murat) tu fais chier bordel ! »
La question qu’on ne t’a pas posée ?
Est-ce que c’est vrai qu’à Roubaix, il est de coutume d’épouser sa sœur ?
Réponse : Ma mère/tante ne veut pas que j’y réponde…
Fiche d’identité
Baptiste n’a jamais froid aux oreilles
Né le 07 avril 1989 à Croix (59) Profession : Etudiant en Informatique Parcours en club : RC Herbretais (Vendée), TUC Poste : 2ème Ligne Poids : Après les fêtes je dépasse généralement les 110kg Taille : 194 cm
Baptiste n’aime pas plaquer, la preuve ici à LuzechBaptiste (à droite) en moulés, c’est bien, mais il faut savoir respirer aussiJulien Chambert, l’autre fashion de l’équipe.François Girodeau, le Strip-teaser du TUC. Un vrai petit cochonPolo Bonhour justifie souvent son statut de plus gros bringueur. Une véritable bête !Polo toujours en action, le regard vif, en compagnie de Thomas Rousselot, qui le surveille de près« Charbinette » fait des pointes à l’apéro. Il assume aussi sa passion pour la danse classique en toute circonstanceDeuxième exclusivité : Baptiste en gladiateur ! « Je l’ai fait trois ans au Puy du Fou » avoue-t-il timidement…puis fièrement. On comprend tout, et mieux…OSS 117, l’autre passion de Baptiste…tout s’explique (photo Mandarin Films)Belle équipe et belle ambiance « universitaire » au TUC