Passé du monde professionnel au monde amateur n’est pas chose aisée. Pour Guillaume Bernad en revanche, cela s’est passé comme une lettre à la poste. Il se murmure que les banquets des clubs de fédérale l’ont bien remarqué. Arrivé à l’AS Bayonne il y a 4 ans, il y a imposé son physique et sa joie de vivre communicative. Difficile pour lui de se livrer à l’exercice du XV de rêve, tellement il souhaitait n’oublier et ne froisser personne. Force est de constater qu’il réussit l’épreuve haut la main et nous gratifie de quelques anecdotes digne de ses plus beaux rushs dominicaux… (par Bixent)
1 – Tichit Antoine (Oyonnax) dit « Tich » : un garçon aussi attachant que con sur un terrain. Il regardait les dessins animés avec mon épouse et insultait ses adversaires en match, allez comprendre… Je ne compte plus le nombre de fois où il rentrait de bringue et venait à la maison déjeuner à Oyo avec une baguette fraîche.
2 – Arganese Gregory (Castres et Bayonne) dit « Arga » : s’il y a bien quelque chose que l’on remarque c’est qu’il a de la gueule et du gaz. Avec lui, on pouvait voyager. Comme Tichit, il est très attachant même s’il déborde d’agressivité.
3 – Clerc Marc (Oyonnax) dit « Marco » : Un garçon calme, posé et gros travailleur. Très doué de ses mains, il touche à tout. J’ai adoré jouer avec lui. C’est un super pilier de mêlée et il se déplace beaucoup. Il adorait emmener la glacière dans le bus… toujours remplie de produits frais
4 – Lassalle Thibault (Oyonnax) dit « Thib ou le grand » : Un homme de la terre, et un jukebox sur pattes. Jamais le dernier pour la bringue, comme ses frères et sœurs, il est increvable. Thibault est un garçon intelligent et fédérateur. Comme Tich et Arga sur un terrain, ce sont de vrais Cancers.
5 – Lagrange Damien (Bayonne et Oyonnax) dit « Grangous » : Je l’ai connu jeune à Bayonne avant de le retrouver à Oyo. Il a le corps d’ Olivier Merle et l’esprit d’un trois quart… Il adore le jeu, les coups de pieds rasant et la muscu (rires)
6 – Bernad Loïc (Tarbes et Pau) dit« saki » : on s’appelle comme ça. Mon frère tout simplement, mon plus grand regret est de ne pas avoir eu la possibilité de jouer avec lui. Mais Je n’aurais pas supporté de jouer contre lui non plus.
7 – Moi quand même :
Un témoignage anonyme d’un certain B.B (coach de vie) qui nous présente Guillaume :
« Guillaume Bernad, dit Berni, est à l’aube de sa 4ème saison sous les couleurs de l’Association Sportive Bayonnaise, l’AUTRE club de Bayonne. Faisant partie des plus expérimentés, pour ne pas dire « des vieux », Berni affiche, en cette reprise estivale, un physique quasi-similaire à ces belles années (dieux du stade) du rugby professionnel.
A 3ans, entamant (peut-être) sa dernière saison, Guillaume souhaite finir sur une bonne note et une année rugbystique aboutie. Cette envie de fit-body résulte de quelques titularisations au poste de seconde roue qui lui ont miné le moral et moulé le maillot, surtout à l’endroit où on positionnait les bananes, jadis ! Il faut dire que dès son arrivée, Guillaume a su s’imposer… aux réceptions, devenant le cauchemar de la tranche de ventrêche et du quart de camembert, il a su impressionner les dirigeants de tous les clubs du comité par son coup de fourchette et un estomac ne connaissant pas la satiété.
Son investissement dans la vie du club et du groupe est irréprochable. Son arrivée à l’entrainement est semblable au « lâché » des enfants du CP lors des temps de récréations, et heureusement pour nous, les gouters restent dans les sacs. C’est pendant ces deux heures que Berni peut se divertir et malmener la nouvelle génération de joueurs mannequin influenceur Instagram. Il apprécie les répétitions de touches, où il peut faire admirer son jump et un gainage digne d’un pichet de mouquire.
Le désarroi des lifteurs s’est fait entendre et lors des matchs des combines sont à présent black-listés. Cependant, Guillaume a pu nous rappeler ce qu’est une défense offensive avec des « placards » dont lui seul a le secret ainsi que des charges « tracteur » qui monopolisent plusieurs défenseurs. Une recrue de choix, une belle rencontre, une belle image du rugby professionnel et surtout une véritable humilité.
Merci notre gros Berni ! »
8 – André Christophe (Tarbes et Oyonnax) dit « Dédé » : on va rester sur le 100% vallée d’Aure. Dédé a joué avec Loïc à Tarbes pendant des années et avec moi pour finir. Un garçon qui lui aussi a regardé les dessins animés avec Tichit. Très fort physiquement, aussi attachant en dehors du terrain.
9 – Garcia Cédric (Bayonne) dit « Titi »: Ricard-clope-espadrille. Ce mec est incroyable, le physique d’un capot de 4L, les cannes d’une cigogne mais il a fait les plus grandes heures de gloire de Montauban et l’Aviron. Je ne compte plus le nombre de drops qu’il a claqué à Dauger, fait soulever la foule et… vomi dans les vestiaires.
10 – Fauqué Sebastien (Bayonne) dit « la Fauq »: 40 ans il joue encore à Ànglet. L’un des seuls 10 en France à aimer le plaquage. Gros coup de pied, super mec, j’adorais l’entendre annoncer les combines…. à peu près les mêmes qu’en bringue lorsqu’il parle en forfait Voyelle
11 – Coux Jeff: (Oyonnax) dit « Jeff » : un garçon très gentil mais attention au caractère. Gros bosseur et quel panache… J’ai joué avec lui et contre lui, et je peux vous dire que lorsque que je voyais qu’il n’était pas dans l équipe adverse, j’étais content : il avait un sacré raffut.
12 – David Yann (Castres) : on se connaît de vu, mais on s’est croisé souvent en championnat. Je n’ai jamais joué avec lui mais comme Jeff, j’étais content de pas l’avoir en face de moi. Je me souviens des matchs contre Bourgoin et Toulouse, il était impressionnant. Un monstre physique, gazé et il faisait mal. Super joueur et je crois, super mec au vu de nos potes en commun.
13 – Dourthe Richard (Castres et Bayonne) dit « chameau » : J’ai connu Richard à Castres avant de le rejoindre sur Bayonne. Je l’ai eu en coéquipier, capitaine et manager. Franchement, je le mets capitaine car c’était un vrai meneur d’homme, un guerrier, un caractère de feu. Je m’en souviens comme si c’était hier, le chant du public que l’on entendait dans les vestiaires, les yeux rouges de Richard qui débordait d’envie et de détermination, ses gueulantes. Avec lui, on pouvait rentrer serein
14 – Huget Yoann (Bayonne) dit « Ratails » : Yo est arrivé à Bayonne pour passer un cap avant d’aller à Toulouse. Il a fait ses premières sélections avec l’Aviron. Un garçon très intelligent qui pue le rugby. Il joue tout les coups, ne lâche jamais, y croit toujours. J’ai jamais croisé un mec comme lui, aussi sérieux, travailleur, qui garde toujours sa ligne de conduite. Un mec en or
15 – Elhorga Pepito (Bayonne) dit « Pépit » : on a joué pas mal de saisons ensemble avec l’Aviron. Un garçon de talent et de grande classe. Il était sûr à la retombée des ballons hauts, et toujours bien intercalé dans la ligne. Très bon au tarot aussi.