L’Association Sportive Panazol Rugby jouait contre Cénac ce dimanche dans le cadre du Challenge de Régional 3 de Nouvelle Aquitaine. Emile s’y est distingué, mais à sa façon, puisque l’ailier de Panazol a pris la direction de Cénac en Gironde, au lieu de Cénac en Dordogne, où le match était prévu. Explications…
Il a relevé le Challenge, à sa façon donc, l’ailier de la Haute-Vienne. L’origine de sa performance XXL prend sa source la veille, lors d’une soirée qui s’est prolongée, et qui lui a fait rater le bus, parti à 10h.
Mais pour ne pas faire faux bond à ses coéquipiers, Emile, a pris sas voiture. A 11h, plus ou moins bien réveillé, il part de chez lui, depuis la banlieue est de Limoges : « J’ai tapé « Cénac » dans le GPS et j’ai pris la route. Mon arrivée était prévue deux heures plus tard, donc j’étais dans les temps ». Dans l’étang de l’étourderie plutôt, car le jeune homme ne sait pas encore qu’il a pris une mauvaise direction.
Il raconte comment il s’en est aperçu : « Arrivé vers Angoulême, après 1h30 de route, je m’arrête faire une pause. Je me dis que ce serait bien de noter directement l’adresse du stade, que je recherche aussitôt sur les réseaux sociaux. Je vois alors sur la page de l’AS Cenac que le club se trouve sur la commune de Cenac et… Saint Julien. A ce moment là, je commence à sentir l’embrouille. Je me précipite de nouveau sur le GPS, je tape le nom de la commune en entier et découvre que c’est à… 2h30 de route de ma position, en Dordogne ! »
« Il faut 2h de route pour se rendre à Cénac, en Dordogne, depuis Limoges… bon, moi j’en ai mis 4, c’est cadeau. »
Il est 13h, soit une arrivée estimée à 15h30 ! « J’étais titulaire à l’aile, le match démarrait à 15h… J’ai donc prévenu mes coéquipiers dans la foulée par le biais d’un message vocal, et j’ai tracé aussi vite que possible vers le bon Cénac, tout en veillant au respect du code de la route, bien sûr ! »
Le trajet est long mais le paysage est magnifique, c’est un moindre mal : « Il faut 2h de route pour se rendre à Cénac, en Dordogne, depuis Limoges… bon, moi j’en ai mis 4, c’est cadeau. Mais ça valait le coup c’était vraiment magnifique sur la route. »
A peine arrivé, sitôt changé, l’étourdi du weekend rentre directement avant la fin de la première mi-temps. Dans un match très serré, Emile et ses coéquipiers vont finalement s’incliner 30 à 25. Si l’issue du match est longtemps restée incertaine, celle du cagolin du jour ne faisait aucun doute. La guibole, offerte au cagolin donc, était sans surprise décernée à Emile, avec un panneau et une carte routière.