Laurent, avec cette victoire à Auterive, vous voilà quasiment assuré d’être qualifié?
Ce résultat est très bon sur le plan comptable oui. Mais il va falloir continuer à être sérieux pour bien préparer la dernière ligne droite. On a utilisé 36 joueurs jusqu’à présent. L’infirmerie est bien remplie. Même si des blessés de longue date reviennent, dont deux pièces maîtresses devant. On regarde le classement plus sereinement, mais on va devoir travailler dur. On ne parle pas d’objectifs de toute façon, sauf celui de jouer le mieux possible.
Vous attendiez-vous à un tel parcours?
Le groupe est quasiment le même que l’année dernière, à 95%. Ca aide. Maintenant, le niveau Honneur reste relevé, on le voit dans toutes les poules. Il y a des équipes solides, avec des pointures. Aucun match n’est facile. Même contre l’Aviron Castrais, qui envoie beaucoup de jeu, ce qui ne suffit pas pour exister. Le rugby commence devant, même si je regrette les mêlées non poussées à notre niveau. Dans le jeu, des équipes comme Revel et Sor Agout, pour ne citer qu’elles, ont une grosse densité physique. Ce qui nous pousse à travailler toujours plus.
Ce groupe aurait eu sa place en fédérale 3 cette saison?
Je ne sais pas. Ce que je peux dire, c’est que certains joueurs ont compris qu’il fallait faire des efforts, plus d’efforts. Si on était en fédérale 3, on jouerait juste le maintien. La saison dernière, on joue de malchance, on perd 5 matchs avec moins de trois points d’écart. J’ai la conviction, et je ne crois pas être le seul à le penser, que certaines équipes étaient moins armées, moins dans l’esprit aussi peut-être.
L’équipe a donc une marge de progression importante?
La moyenne d’âge est basse, donc oui forcément. Pour donner une idée, on peut aligner une première ligne de 21 ans de moyenne. Je le répète, les gars ont compris qu’il fallait bosser, et ça se retrouve sur le terrain. On prend peu de points, c’est bien. On peut toujours faire mieux de toute façon, on a bien identifié nos lacunes.