17 matchs, 16 victoires et une seule défaite, 554 points inscrits pour un total de 75 points, voilà le superbe bilan de Caussade, large premier de sa poule 5, et surtout premier des 5 poules Honneur en Occitanie. Validant ainsi officiellement son ticket pour la fédérale 3 hier, après un nouveau succès, acquis difficilement, sur le terrain de son dauphin, Saint-Céré…
Cette réussite a pris sa source lors de la saison dernière. Les Caussadais, avaient déjà démontré leur solidité en phases de poules. Mais s’étaient écroulés en phases finales régionales et nationales. L’on avait pointé du doigt alors un manque de solidarité et un groupe de « mercenaires ». Le club a su retenir la leçon et effectuer un recrutement ciblé, de proximité, où les valeurs humaines et sportives étaient indissociables (voir article en juin 2018).
Symbole de cette réussite, l’arrivée de Cyril Ricardo, rapatrié par son frère Yannick, lui-même arrivé en cours de saison l’an passé comme entraîneur-joueur, et encore décisif hier avec trois pénalités et une transformations inscrites. Une petite histoire de famille dans la grande donc. Cyril raconte la sienne et nous permet de mieux comprendre le succès de l’USC cette année : « L’histoire est partie d’un coup de téléphone banal de mon frère Yannick, me disant qu’il manquait un pilier droit, et je me suis retrouvé à faire tous les matchs en première. Cela faisait 8 ans que je n’avais été que joueur, j’ai dû suivre une belle prépa physique pour me remettre en selle (rires), mais ce n’est que du bonheur. C’est une aventure extraordinaire, les jeunes ne se rendent pas encore compte de la chance qu’ils ont, et c’est à nous les anciens de leur montrer la voie. Les quatre coachs sont exceptionnels dans leur manière de fonctionner, ils sont tous les quatre différents et complémentaires, ils ont su créer un groupe solidaire, une bonne bande de copains autour d’un gros noyau de caussadais. Et pas une somme de joueurs comme l’an passé.
« Pas grand monde ne croyait en nous, et du sucre nous a été cassé sur le dos… »
Celui qui vient d’être papa de sa première fille, et dont le début d’année démarre fort décidément, sait, comme l’ensemble du staff et des joueurs, que Caussade sera attendu dans les matchs couperets désormais. L’USC aura à coeur de démontrer définitivement que le groupe 2018-2019 a toutes les qualités pour aller toucher du bois. Le prochain objectif des Tarn-et-Garonnais : « La concurrence est saine, et le recrutement a été basé sur les qualités rugbystiques évidemment, mais aussi sur l’état d’esprit, ce qui a été prédominant. Le projet était posé sur plusieurs années, avec une montée en fédérale 3 à la clé. Pas grand monde ne croyait en nous, et du sucre nous a été cassé sur le dos, au vue de la saison précédente, mais nous y sommes arrivés, dans une poule pas facile, avec pas moins de six derbys qui n’étaient pas gagné d’avance. » poursuit Cyril Ricardo, qui au passage, envoie un message personnel : « Je tiens à saluer toutes les personnes qui n’ont pas cru en moi, et qui m’ont ri au nez lorsque qu’ils m’ont demandé si je jouais en première. Est-ce que la saison prochaine je serai encore là ? Je n’en suis pas certain, mais la route est longue ! »
Oui la route est longue comme les joueurs le chantaient le bus du retour hier…
17 matchs, 16 victoires et une seule défaite, 554 points inscrits pour un total de 75 points, voilà le superbe bilan de Caussade, large premier de sa poule 5, et surtout premier des 5 poules Honneur en Occitanie. Validant ainsi officiellement son ticket pour la fédérale 3 hier, après un nouveau succès, acquis difficilement, sur le terrain de son dauphin, Saint-Céré…
Cette réussite a pris sa source lors de la saison dernière. Les Caussadais, avaient déjà démontré leur solidité en phases de poules. Mais s’étaient écroulés en phases finales régionales et nationales. L’on avait pointé du doigt alors un manque de solidarité et un groupe de « mercenaires ». Le club a su retenir la leçon et effectuer un recrutement ciblé, de proximité, où les valeurs humaines et sportives étaient indissociables (voir article en juin 2018).
Symbole de cette réussite, l’arrivée de Cyril Ricardo, rapatrié par son frère Yannick, lui-même arrivé en cours de saison l’an passé comme entraîneur-joueur, et encore décisif hier avec trois pénalités et une transformations inscrites. Une petite histoire de famille dans la grande donc. Cyril raconte la sienne et nous permet de mieux comprendre le succès de l’USC cette année : « L’histoire est partie d’un coup de téléphone banal de mon frère Yannick, me disant qu’il manquait un pilier droit, et je me suis retrouvé à faire tous les matchs en première. Cela faisait 8 ans que je n’avais été que joueur, j’ai dû suivre une belle prépa physique pour me remettre en selle (rires), mais ce n’est que du bonheur. C’est une aventure extraordinaire, les jeunes ne se rendent pas encore compte de la chance qu’ils ont, et c’est à nous les anciens de leur montrer la voie. Les quatre coachs sont exceptionnels dans leur manière de fonctionner, ils sont tous les quatre différents et complémentaires, ils ont su créer un groupe solidaire, une bonne bande de copains autour d’un gros noyau de caussadais. Et pas une somme de joueurs comme l’an passé.
« Pas grand monde ne croyait en nous, et du sucre nous a été cassé sur le dos… »
Celui qui vient d’être papa de sa première fille, et dont le début d’année démarre fort décidément, sait, comme l’ensemble du staff et des joueurs, que Caussade sera attendu dans les matchs couperets désormais. L’USC aura à coeur de démontrer définitivement que le groupe 2018-2019 a toutes les qualités pour aller toucher du bois. Le prochain objectif des Tarn-et-Garonnais : « La concurrence est saine, et le recrutement a été basé sur les qualités rugbystiques évidemment, mais aussi sur l’état d’esprit, ce qui a été prédominant. Le projet était posé sur plusieurs années, avec une montée en fédérale 3 à la clé. Pas grand monde ne croyait en nous, et du sucre nous a été cassé sur le dos, au vue de la saison précédente, mais nous y sommes arrivés, dans une poule pas facile, avec pas moins de six derbys qui n’étaient pas gagné d’avance. » poursuit Cyril Ricardo, qui au passage, envoie un message personnel : « Je tiens à saluer toutes les personnes qui n’ont pas cru en moi, et qui m’ont ri au nez lorsque qu’ils m’ont demandé si je jouais en première. Est-ce que la saison prochaine je serai encore là ? Je n’en suis pas certain, mais la route est longue ! »
Oui la route est longue comme les joueurs le chantaient le bus du retour hier…
C’est vrai, cette poule est faible. Les caussadais ne déméritent pas pour autant. A eux de faire bonne figure lors des phases finales.
Faut dire que le niveau des poules est très inégale pour cette première édition du championnat Occitanie ( les 4 derniers de cette poules le confirment ),et cette formule ne semble pas être très juste,on le verra bien lors des phases finales.