Président, tout d’abord, votre sentiment sur le match de ce week end et cette lourde défaite à domicile contre Prades (12-37)?
On tombe sur plus fort que nous, tout simplement. Que voulez-vous que je vous dise, il serait malvenu de ma part de dire qu’on aurait pu gagner avec un tel score au final. Non, Prades était au dessus, il faut le reconnaitre.
Comment expliquez-vous un tel écart?
On n’a pas de « papas » qui jouent la tête haute. Individuellement, on a de bons joueurs, c’est certain. Mais il n’y a pas de force collective. Ensuite, et ce n’est nullement une excuse, mais on a des blessés, à des postes clés, et pratiquement dans toutes les lignes.
C’est la quatrième défaite en autant de matchs, vous perdez votre troisième match à domicile, la saison est elle déjà terminée?
Évidemment que nous sommes plus près de l’honneur que du maintien à ce jour. Mais que je sache, on y a un pied et demi, pas les deux! Il faut se battre avec nos armes. On va travailler plus, physiquement, techniquement, les transmissions, la conquête. Quand je vois la match de dimanche tout parait compliqué. On se met trop de pression, chacun a envie de sauver la patrie, mais de son côté. Il faut retrouver une force collective, de la fluidité, de la simplicité.
Vous y croyez donc encore?
Je suis réaliste, on a perdu trois fois chez nous. Mais je veux y croire oui. C’est une bande de bons mecs, c’est ca qui me gêne le plus. Le club, les dirigeants, les joueurs, ne méritent pas ça. Il faut faire face. Le groupe n’a pas trop bougé, je ne comprends pas tout.
Cette défaite inaugurale contre Castelnaudary a laissé des traces?
Exactement. On mène 16 à 8 à vingt minutes de la fin, et puis le trou noir. on perd à la sortie. Et je crois vraiment que ce match conditionne ceux qui ont suivi. Nous a installé dans le doute, la peur de mal faire. Au lieu d’avoir des certitudes, on est ressorti de ce match avec des doutes. Ca ne tient pas à grand chose parfois. Mais je peux vous garantir que la Vallée ne va rien lâcher. Que les joueurs vont tout donner. Et qu’aucun match ne sera facile pour nos adversaires.