Le rugby féminin tente de se développer sur tous les territoires de France et de Navarre. Et même au-delà. En effet, c’est à près de 10 000 km de la métropole que nous avons été contacté pour faire la promotion d’un club. Honorés par cette demande, nous avons enquêté avec dévouement pour en savoir plus sur cette équipe qui tente par tous les moyens de se faire connaître et attirer de nouvelles licenciées. Allez savoir pourquoi, nous avons pris le temps d’aider l’ESRC, comprenez l’Etang Salé Rugby Club, un club atypique qui se trouve à…la Réunion !
Le rugby féminin peine à exister sur l’île de la Réunion, mais une poignée de vaillantes demoiselles ont décidé de faire front. Parmi les pionnières, Evelyne Lebon Etheve nous raconte : « J’avais découvert le rugby à la fac de sports, et comme il n’y avait pas de clubs, avec une amie, on a décidé de recruter des filles qui comme nous, aimeraient découvrir ce sport C’est comme ça que nous avons créée la première équipe de l’Île ».
Nous sommes alors en 2003, et déjà l’idée de faire un calendrier germe dans les têtes des joueuses. Il connaîtra un joli succès d’estime à l’époque. 13 ans plus tard, Evelyne, après une petite pause, rechausse les crampons dan le club de l’Etang Salé. Les conditions n’ont guère évolué, et constituer une équipe à 15 reste problématique. Qu’à cela ne tienne, c’est à 7 que les filles vont jouer. « C’est pour nous permettre de jouer contre les voisines de Madagascar, d’Afrique du Sud et de l’ïle Maurice bien sûr » nous confie la jolie brune, mais la compétition seule ne permet pas de braquer les projecteurs sur l’équipe. Alors, l’idée de faire un calendrier refait surface.
De l’idée à la réalisation, un mécène apporte son soutien, et fait appel à un ami photographe Laurent Capmas, qui a bien voulu prendre de son temps pour réaliser le shooting. Ce dernier nous explique le premier contact : « j’ai rencontré Evelyne, qui s’occupait de tout centraliser. Elle m’a en premier lieu expliqué pourquoi l’équipe voulait faire un calendrier et m’a montré quelques exemples. Nous avons un peu réfléchi à ce que nous allions faire, et avons décidé de faire une partie des photos sur le terrain, avec les joueuses habillées en tenues de ville, et une partie vestiaire un peu plus dénudées ».
Une Gersoise dans le groupe depuis trois semaines !
Après cinq séances studieuses mais dans la bonne humeur, le photographe nous a révélé quelques anecdotes savoureuses : « Une des joueuses, Claire, devait faire un drop, en talons ce n’est pas l’idéal. Donc on se positionne, je fais mes réglages et je lui dit « ok on fait un test ». Elle shoote : parfait, on voit la jambe haute, le ballon dans le cadre, tout est bon. Par acquis de conscience je lui demande d’en refaire un. Et là, bim ! Elle dégomme le flash de studio et la boite à lumière. Dans les vestiaires, c’est Pauline qui devait être sous la douche, mais on avait juste oublié un détail : l’eau était froide. Elle a fait preuve de courage, et elle y est allée quand même. Pour la 2ème série de photos sous la douche, il y avait 3 joueuses, et cette fois l’eau était chaude ! »
Au final, une belle expérience, et un résultat très réussi, vous en jugerez par vous même. Et si l’envie vous prenait de vous offrir ce calendrier, sachez que vous pouvez le commander en cliquant ce lien
Une première recrue est arrivée depuis le mois d’août, et c’est une gersoise ! Lisa Pointu, qui jouait jusque là à Auch, a été muté à la Réunion pour ses activités professionnelles, pendant 3 ans : « je cherchais un club à 15, mais sans succès, alors je me suis inscrite avec les filles de l’Etang, et j’ai commencé avec elles depuis 3 semaines ».
Espérons que cet article et surtout ce calendrier permettront d’attirer de nouvelles licenciées pour étoffer le groupe actuel. Même s’il semble probable que la section masculine gagne aussi en candidats…
« mais la compétition seule ne permet pas de braquer les projecteurs sur l’équipe. Alors, l’idée de faire un calendrier refait surface. »
« Espérons que cet article et surtout ce calendrier permettront d’attirer de nouvelles licenciées pour étoffer le groupe actuel. »
En gros, comme vous « considérez » que personne ne fait attention à votre club et à votre équipe, vous n’avez rien trouver de mieux que de faire des photos à poil pour qu’on vous remarque…
Bravo, belle mentalité… Et la dignité dans tout ça? C’est déplorable à un point…
Finalement, le sexisme et l’instrumentalisation sexuelle de la femme ont encore de TREEEES beaux jours devant eux, puisque les femmes elles-mêmes n’ont pas l’air du tout d’en avoir conscience… Ca fait pitié….
ça sent la rage et la frustration et comme dit une Chanson de Joel Lamonge du groupe Mars tout seul » La « Jalousie mes amis, la jalousie « .
non mais c’est pytoyable ! qui a eu cette idée stupide ????
Vous n’etes pas l’equipe de france ??? alors pourquoi attiré l’attention sur votre cul plutot que sur vos performances ????
Vous pensez les dieux du stade n’ont pas été champion avant d’etre a poil sur des photos ???
Vous avez rien compris , vous faites les choses a l’envers
Et l’image de la femme dans tout ca bvous y pensez ??? encore obligé de se dénudé pour y arriver !
Pytoyable vraiment et sincerement
Envoi-nous donc une photo de toi comprenne mieux ta frustration Severine. Les photos sont artistiques et très bien réalisées. Poser pour un photographe nécessite du talent et de la patience alors Bravo les filles !
Nouveauté: il faut ABSOLUMENT être un champion et surtout un homme pour faire des photos dénudées (et puis là c’est pratiquement du porno en plus)
Je ne sais pas qui est pitoyable Severine… 😉