Président, le FCTT était un leader invaincu jusqu’à ce déplacement à Prades, et vous perdez plutôt lourdement (32-16), on imagine votre déception?
Je suis surtout déçu parce qu’il y avait la place de faire mieux. Mais vous savez, même si je suis satisfait du début de saison, je suis aussi déçu par les points que l’on a laissé en route. Je pense à Balma où on rate le bonus offensif, à Muret où l’on doit faire mieux qu’un match nul. A Prades maintenant. Ces points là pourront compter au final.
C’est tout de même un très bon début de saison
Bien sûr! On a travaillé. Discrètement. Rien n’arrive par hasard. Le groupe de joueurs est vraiment sympa, bosseur, réceptif et solidaire. Des qualités nécessaires pour pouvoir construire quelque chose.
Dans le cas du FCTT, avec ses problèmes financiers connus, on peut même parler de reconstruction?
Oui c’est vrai. Quand j’ai pris la présidence du club il y a trois ans, le club était endetté à hauteur de 400 000€! Il a fallu se retrousser les manches pour éviter la cessation de paiement. Pour la dette Urssaf, on a proposé un échéancier sur cinq ans, que l’on respecte scrupuleusement depuis trois ans, ce qui représente tout de même 30 000€ par an! Autre point de satisfaction, nous n’avons plus de dettes fournisseurs. Bref, on est sur la bonne voie. Et en toute transparence avec les joueurs. Depuis deux ans, on présente un bilan excédentaire comme peu de clubs amateurs peuvent se vanter je pense.
Comment avez vous fait?
En travaillant dur. Grâce à Régis Lenormand, qui est le responsable des partenariats. On rencontre beaucoup de monde. Toutes les semaines. On y consacre au moins une journée par semaine!