Daniel, le ROC est en tête du championnat, vous l’imaginiez en début de saison ?
Pas forcément. Maintenant, c’est une photographie du classement à un moment qui nous est favorable, mais qui peut bouger très vite. L’écart de points entre les équipes est faible. On a des matchs compliqués qui nous attendent. A commencer par ce dimanche à Vendres. Alors oui, on a un pied sur la passerelle, mais le vide est juste en dessous.
Quel était l’objectif au mois d’août ?
Ne plus avoir le couteau sous la gorge le plus rapidement possible. On sort de deux années difficiles, il ne fallait pas revivre ces moments une troisième fois d’affilée.
Qu’est ce qui a changé justement ?
La refonte des poules a fait monter d’un cran le niveau et il fallait se mettre à ce niveau là. Ensuite, Je suis arrivé au club avec un projet de jeu, qui se peaufine d’année en année. Qui passe d’abord par une implication totale. Plus on rend performant les joueurs, plus ils réussissent. Ils ont adhéré à ce premier message. Mon projet se rapproche du rugby actuel au plus haut niveau, les impacts et la vitesse en moins. Les deux premières années ont été difficiles, il fallait peut être ce temps là pour l’assimiler. Cette saison, je crois qu’on récolte le fruit de tous ces efforts.
D’autant que le groupe est jeune
Oui, 24 ans de moyenne d’âge. On a intégré huit juniors cette année. Et on en prépare d’autres pour un très proche avenir. Notamment en ayant le même projet avec les juniors. 31 joueurs ont été utilisés depuis le début de la saison en première, le groupe est ouvert.