Pour ce véritable choc d’ouverture de saison, Gruissan, gros bras de la poule et candidat affirmé aux prochaines élections en fédérale 1, avait mis un peu d’huile sur le feu avant l’heure. En effet, l’Aviron Gruissanais avait demandé trois arbitres supervisés. Prades n’avait sûrement pas besoin de cela pour se motiver, mais cette demande est restée dans les mémoires avant d’entrer dans l’arène. Elle le restera d’autant plus que ce trio arbitral a pris de court l’ensemble des acteurs, par une décision aussi rare qu’étonnante en toute fin de partie, sifflée… deux fois ! (par David Campese, photos AGR)
Le courage et la vaillance ne font pas tout. Pas toujours en tout cas. Prades en a fait l’amère expérience hier. Les Catalans menaient à la pause (12-7) avant de souffrir dans le second acte par des cocottes audoises bien menées, mais pas toujours converties en points. De fait, les deux équipes sont restées proches au planchot. A cinq minutes du terme, les Jopistes, passent devant et défendent leur maigre avantage (15-14) avec leur courage bien connu. On vient de dépasser la fin du temps règlementaire. Touche, l’alignement local capte le ballon, le donne à Gonzalez pour que le demi de mêlée tape en touche, ce qu’il fait avec plaisir. L’arbitre de la rencontre siffle les trois coups de la fin, pour le plus grand bonheur de la JOPCC (Jeunesse Olympique Pradéenne Conflent Canigou), pas peu fière de faire tomber le favori de la poule. Les joueurs se serrent la main, les entraîneurs aussi. On croit que l’on va en rester là, mais. Car il y a un mais, Max Planté, arrière de Prades raconte la suite : « L’arbitre siffle la fin du match, mais après le coup de sifflet, il y a une petite échauffourée, rien de méchant, mais du coup il revient sur sa décision, fait reprendre le match, et nous met une pénalité ! »
En effet, le juge de touche s’est approché de l’arbitre central, Mathieu Nirascou, pour lui signaler un mauvais geste. L’étonnement laisse place à la stupéfaction, quand le referee fait reprendre le match, pourtant terminé quelques instants plus tôt : la confusion totale n’a d’égal que la colère des locaux, qui se voient contraints de reprendre la partie, avec un joueur de moins, coupable d’un geste sanctionné d’un carton jaune donc. Les visiteurs, quant à eux, ravis de ce cadeau inespéré tombé du ciel, ne se font pas prier. Ils tapent en touche à hauteur des 22 adverses, captent le ballon et enclenchent un des nombreux ballons portés de l’après-midi. Et que croyez-vous qu’il arriva ? L’arbitre siffle un faute en faveur de Gruissan, et offre la pénalité de la gagne à Cazes, sous les perches. Le buteur de l’AGR, peu en réussite jusque là (2 sur 5 dans ses tentatives précédentes), ne tremble pas. Il rajoute trois points, et Gruissan remporte la mise (15-17) dans la confusion la plus totale.
Jean-Michel Bertrand, entraîneur de Prades, ne cachera pas sa colère, et restera très longtemps dans le vestiaire des arbitres, pour y déposer une réclamation, en déclarant que l’arbitre avait reconnu son erreur. Max Planté confirme : « Le pire dans tout ça, c’est qu’à la fin, l’arbitre reconnaît qu’il n’avait pas le droit de mettre la pénalité parce qu’il avait sifflé la fin du match, du coup il y a une réclamation et j’espère qu’on aura gain de cause. »
Il faudra attendre quelques jours pour connaître l’issue de cette folle rencontre qui arrivera sûrement aux oreilles de Jean Castex. Le premier Ministre, fervent supporter de « sa » sous préfecture catalane, avait d’ailleurs adressé un message d’encouragement à son club de coeur avant la rencontre : « Allez la JOP CC, bougez-vous ! ». Il n’imaginait pas un tel dénouement à ses encouragements. Son message pourrait s’appliquer dans les heures qui viennent à la FFR qui va devoir statuer sur ce premier cas très particulier…
Pour ce véritable choc d’ouverture de saison, Gruissan, gros bras de la poule et candidat affirmé aux prochaines élections en fédérale 1, avait mis un peu d’huile sur le feu avant l’heure. En effet, l’Aviron Gruissanais avait demandé trois arbitres supervisés. Prades n’avait sûrement pas besoin de cela pour se motiver, mais cette demande est restée dans les mémoires avant d’entrer dans l’arène. Elle le restera d’autant plus que ce trio arbitral a pris de court l’ensemble des acteurs, par une décision aussi rare qu’étonnante en toute fin de partie, sifflée… deux fois ! (par David Campese, photos AGR)
Le courage et la vaillance ne font pas tout. Pas toujours en tout cas. Prades en a fait l’amère expérience hier. Les Catalans menaient à la pause (12-7) avant de souffrir dans le second acte par des cocottes audoises bien menées, mais pas toujours converties en points. De fait, les deux équipes sont restées proches au planchot. A cinq minutes du terme, les Jopistes, passent devant et défendent leur maigre avantage (15-14) avec leur courage bien connu. On vient de dépasser la fin du temps règlementaire. Touche, l’alignement local capte le ballon, le donne à Gonzalez pour que le demi de mêlée tape en touche, ce qu’il fait avec plaisir. L’arbitre de la rencontre siffle les trois coups de la fin, pour le plus grand bonheur de la JOPCC (Jeunesse Olympique Pradéenne Conflent Canigou), pas peu fière de faire tomber le favori de la poule. Les joueurs se serrent la main, les entraîneurs aussi. On croit que l’on va en rester là, mais. Car il y a un mais, Max Planté, arrière de Prades raconte la suite : « L’arbitre siffle la fin du match, mais après le coup de sifflet, il y a une petite échauffourée, rien de méchant, mais du coup il revient sur sa décision, fait reprendre le match, et nous met une pénalité ! »
En effet, le juge de touche s’est approché de l’arbitre central, Mathieu Nirascou, pour lui signaler un mauvais geste. L’étonnement laisse place à la stupéfaction, quand le referee fait reprendre le match, pourtant terminé quelques instants plus tôt : la confusion totale n’a d’égal que la colère des locaux, qui se voient contraints de reprendre la partie, avec un joueur de moins, coupable d’un geste sanctionné d’un carton jaune donc. Les visiteurs, quant à eux, ravis de ce cadeau inespéré tombé du ciel, ne se font pas prier. Ils tapent en touche à hauteur des 22 adverses, captent le ballon et enclenchent un des nombreux ballons portés de l’après-midi. Et que croyez-vous qu’il arriva ? L’arbitre siffle un faute en faveur de Gruissan, et offre la pénalité de la gagne à Cazes, sous les perches. Le buteur de l’AGR, peu en réussite jusque là (2 sur 5 dans ses tentatives précédentes), ne tremble pas. Il rajoute trois points, et Gruissan remporte la mise (15-17) dans la confusion la plus totale.
Jean-Michel Bertrand, entraîneur de Prades, ne cachera pas sa colère, et restera très longtemps dans le vestiaire des arbitres, pour y déposer une réclamation, en déclarant que l’arbitre avait reconnu son erreur. Max Planté confirme : « Le pire dans tout ça, c’est qu’à la fin, l’arbitre reconnaît qu’il n’avait pas le droit de mettre la pénalité parce qu’il avait sifflé la fin du match, du coup il y a une réclamation et j’espère qu’on aura gain de cause. »
Il faudra attendre quelques jours pour connaître l’issue de cette folle rencontre qui arrivera sûrement aux oreilles de Jean Castex. Le premier Ministre, fervent supporter de « sa » sous préfecture catalane, avait d’ailleurs adressé un message d’encouragement à son club de coeur avant la rencontre : « Allez la JOP CC, bougez-vous ! ». Il n’imaginait pas un tel dénouement à ses encouragements. Son message pourrait s’appliquer dans les heures qui viennent à la FFR qui va devoir statuer sur ce premier cas très particulier…
Ce n’est pas une critique, mais se sont souvent les mêmes qui ont de tels comportements. Un arbitre qui plus est, est vice-président d’un CDR. On ne peut pas être au four et au moulin. Je partage le mécontentement de Prades.