Olivier, votre sentiment après ce match?
Olivier Argentin: »On laisse passer notre chance à Hendaye. on a dominé en première période, et pourtant ils se sont nourris de nos erreurs. 8 points à remonter, ce n’est pas énorme sur le papier, mais Hendaye est une équipe très solide, et réaliste, grâce un très bon buteur. On avait décelé quelques failles dans leurs lignes arrières, alors on a décidé d’envoyer du jeu. On a quatre occasions d’essais franches mais on ne concrétise pas. On peut, on doit, basculer avec 12 pts d’avance à la mi-temps, mais on fini a 6-3. Avec le vent de face en deuxième, on s’est épuisé et Hendaye a exploité notre passage à vide. C’est une équipe ultra réaliste. C’est frustrant, c’est sûr, mais je le répète, on aurait dû mieux faire au match aller.
Quel bilan tirez-vous de cette saison au final?
l’objectif était de se qualifier, et on l’a fait. On termine 1er de poule malgré une cascade de blessés. Ensuite, en phases finales, on sait très bien depuis l’année dernière et notre parcours jusqu’en finale, que ça se joue à pas grand chose. L’an passé, c’était en notre faveur, pas cette année. La saison dernière, on n’a aucun blessé, pas cette année. Au delà du résultat, mon souhait est que les joueurs prennent du plaisir. Tout en respectant la logique de ce sport bien sûr, mais prendre du plaisir sur le terrain, c’est essentiel pour moi. Il me semble que c’est le cas. l’option de jeu choisie hier a montré la voie pour l’année prochaine.
Justement, comment la voyez-vous cette saison 2013-2014?
Le club se construit petit à petit. Nous sommes dans un petit village, ne l’oublions pas. Mais je veux que le club grandisse. Il faut se donner les moyens de réussir ensuite. Sportivement, on est sur la bonne voie, avec une nouvelle tribune sous laquelle il y aura une salle de musculation toute neuve. Le terrain aussi, va se refaire une beauté. On va se pencher sur les postes qui doivent être renforcés également. Les dirigeants font partie intégrante de cette évolution, on s’est donné trois ans pour se structurer. L’année prochaine sera donc une année charnière