L’annonce de l’expropriation possible du FCTT de ses terres en milieu de semaine (voir article), n’était sûrement pas le meilleur moyen d’avoir la tête sereine, et prête à disputer un match décisif pour la montée en fédérale 1. Mais qu’importe les Toulousains n’avaient que deux points à remonter sur Mazamet, et l’issue de ce double bras de fer semblait bien incertaine. Et elle le fut jusque dans les dernières secondes…
D’entrée de jeu, les intentions toulousaines étaient pourtant claires : il fallait envoyer du jeu. Après une première chaude alerte, les Mazamétains voyaient un ballon au large leur passer sous le nez et finir en terre promise. 5-0, les deux points d’écart de l’aller étaient déjà comblés. Oui mais voilà, les Tarnais ont démontré tout au long de la saison qu’ils avaient du ressort. Et l’essai inscrit à la 20ème le prouvait bien (5-7). Bonnet doublera la mise peu avant la pause, profitant d’une pénal touche bien captée, mais aussi d’une double infériorité numérique de locaux indisciplinés. Mais le FCTT parviendra à réduire le score avant de rentrer aux vestiaires sur une pénalité (8-14).
Les hommes de Jalabert et Idrac ne vont pas tarder à reprendre l’avantage, grâce à un ballon porté d’école (15-14). Un point d’écart en cumulé sépare les deux équipes, qui se crispent au fur et à mesure que le temps s’écoule, et commettent plus de fautes. A 10 minutes de la fin, le FCTT tient sa qualif grâce à une pénalité convertie (18-15). Mazamet voit la montée en fédérale 1 lui échapper pour un point, mais ne se résigne pas. Le SCM pousse et se voit récompenser d’un essai à la dernière minute, qui l’envoie au paradis. Le stade du TOEC, copieusement garni (comme un symbole pour prouver l’attachement de tous à ce terrain) était éteint et seuls les cris de joie tarnais résonner. Cruel pour les uns, superbe pour les autres, la dure loi des phases finales travers le temps en délivrant ces émotions fortes.
« Tout le monde a envie de tenter l’aventure… »
Mazamet rejoint l’élite du rugby amateur. Enfin ! diront les supporters des Bleus et Noirs, car comme le dit l’ailier Jules Marteau: « C’est vraiment top comme journée, depuis qu’on s’y cassait la gueule sur ce huitième ! ». Ludovic Garric aussi savourait : « On savait que ce serait dur car le FCTT est une équipe très dense et rugueuse. Nos avants ont répondu présent en conquête et dans le combat, ça nous a permis de les prendre sur leurs points forts. On a su rester solidaires, on ne s’est pas affolés quand à 5 minutes de la fin du match, ils sont repassés devant au score. On est un groupe qui vit très bien et ça nous permet d’aller chercher ce genre de victoire qui fait plaisir à toute une ville ! Pour la fédérale 1, c’est un autre défi qui s’offre à nous, on sait que ce sera plus dur, plus exigent, mais tout le monde a envie de tenter l’aventure. »
Et l’aventure pourrait proposer de beaux derbys, pas contre Gaillac, resté à quai contre Pamiers, ni Graulhet (relégué) mais probablement face à Lavaur et Albi.Pour le FCTT, la déception à peine digérée, il faut déjà se pencher sur son avenir présent, mais en coulisses cette fois…
L’annonce de l’expropriation possible du FCTT de ses terres en milieu de semaine (voir article), n’était sûrement pas le meilleur moyen d’avoir la tête sereine, et prête à disputer un match décisif pour la montée en fédérale 1. Mais qu’importe les Toulousains n’avaient que deux points à remonter sur Mazamet, et l’issue de ce double bras de fer semblait bien incertaine. Et elle le fut jusque dans les dernières secondes…
D’entrée de jeu, les intentions toulousaines étaient pourtant claires : il fallait envoyer du jeu. Après une première chaude alerte, les Mazamétains voyaient un ballon au large leur passer sous le nez et finir en terre promise. 5-0, les deux points d’écart de l’aller étaient déjà comblés. Oui mais voilà, les Tarnais ont démontré tout au long de la saison qu’ils avaient du ressort. Et l’essai inscrit à la 20ème le prouvait bien (5-7). Bonnet doublera la mise peu avant la pause, profitant d’une pénal touche bien captée, mais aussi d’une double infériorité numérique de locaux indisciplinés. Mais le FCTT parviendra à réduire le score avant de rentrer aux vestiaires sur une pénalité (8-14).
Les hommes de Jalabert et Idrac ne vont pas tarder à reprendre l’avantage, grâce à un ballon porté d’école (15-14). Un point d’écart en cumulé sépare les deux équipes, qui se crispent au fur et à mesure que le temps s’écoule, et commettent plus de fautes. A 10 minutes de la fin, le FCTT tient sa qualif grâce à une pénalité convertie (18-15). Mazamet voit la montée en fédérale 1 lui échapper pour un point, mais ne se résigne pas. Le SCM pousse et se voit récompenser d’un essai à la dernière minute, qui l’envoie au paradis. Le stade du TOEC, copieusement garni (comme un symbole pour prouver l’attachement de tous à ce terrain) était éteint et seuls les cris de joie tarnais résonner. Cruel pour les uns, superbe pour les autres, la dure loi des phases finales travers le temps en délivrant ces émotions fortes.
« Tout le monde a envie de tenter l’aventure… »
Mazamet rejoint l’élite du rugby amateur. Enfin ! diront les supporters des Bleus et Noirs, car comme le dit l’ailier Jules Marteau: « C’est vraiment top comme journée, depuis qu’on s’y cassait la gueule sur ce huitième ! ». Ludovic Garric aussi savourait : « On savait que ce serait dur car le FCTT est une équipe très dense et rugueuse. Nos avants ont répondu présent en conquête et dans le combat, ça nous a permis de les prendre sur leurs points forts. On a su rester solidaires, on ne s’est pas affolés quand à 5 minutes de la fin du match, ils sont repassés devant au score. On est un groupe qui vit très bien et ça nous permet d’aller chercher ce genre de victoire qui fait plaisir à toute une ville ! Pour la fédérale 1, c’est un autre défi qui s’offre à nous, on sait que ce sera plus dur, plus exigent, mais tout le monde a envie de tenter l’aventure. »
Et l’aventure pourrait proposer de beaux derbys, pas contre Gaillac, resté à quai contre Pamiers, ni Graulhet (relégué) mais probablement face à Lavaur et Albi.Pour le FCTT, la déception à peine digérée, il faut déjà se pencher sur son avenir présent, mais en coulisses cette fois…