Sur les onze équipes qui composent la Poule 1 de Fédérale 1, deux sont issues de la Ligue Hauts-de-France (Beauvais et Marcq-en-Baroeul), une de la Ligue Bretagne (Rennes) et huit de la Nouvelle-Aquitaine (Arcachon, Floirac, Langon, Limoges, Marmande, Niort, Périgueux et Trélissac). Après les formations bordelaises et périgourdines, fin de la revue d’effectif avec des Haut-Viennois, des Lot-et-Garonnais et des Deux-Sévriens… (par Marco Matabiau).
Promue de Fédérale 2 en fin de saison passée (leader de la poule 8, 14 victoires en 17 rencontres), l’Union Sportive Athlétique de Limoges n’est pourtant pas novice à ce niveau. Champions de France en 2003, finalistes en 2006, les Lémovices sont des habitués de la compétition. Suite à des soucis budgétaires, le club avait été rétrogradé au terme de l’exercice 2017/ 2018. Aujourd’hui, tout cela semble loin derrière, si l’on en croit Thomas Masurel, en charge des avants: « La première année, on a fini seconds de poule derrière Issoire, mais on ne pouvait pas disputer les phases finales du fait de notre rétrogradation. Désormais, le club est sain financièrement. Comme nous étions troisièmes au niveau national, la fédération nous a proposé la montée: nous l’avons bien entendu acceptée« . L’intersaison a été marquée par quelques changements, au premier chef dans le staff de l’équipe: « Louis Dubois, le directeur sportif, est parti pour Périgueux. Sébastien Danovaro, le coach de Malemort (Fédérale 2), nous a rejoints pour s’occuper des trois-quarts. Je le connaissais, son profil correspondait bien à ce dont nous avions besoin: il avait construit sur la durée avec des moyens limités dans son ancien club et il a beaucoup d’expérience« .
Le groupe de l’équipe première a été conservé à 90%. Les départs sont en effet peu nombreux: l’ouvreur Douvesy a opté pour Isle alors que le trois-quart centre Fouillade a choisi Périgueux. Ensuite, de nombreux joueurs ont filé vers Saint Junien (Fédérale 2), à l’instar du pilier Tufele, du talonneur Salabaraas, du troisième ligne Bofferon, du trois-quart centre Mazet et de l’arrière Veyssière. Il s’agissait donc de recruter intelligemment, et par petites touches. « On voulait garder une certaine continuité. Les gars se connaissent bien, beaucoup sont du coin. On cherchait aussi à combler certains manques tout en restant cohérents avec l’enveloppe accordée, et attirer des profils jeunes qui veulent évoluer et s’étalonner à ce niveau de compétition« .
Chose faite : pour n’en citer que quelques-uns, Calvet (polyvalent deuxième troisième ligne, Aurillac), le demi de mêlée Conio, les trois-quarts centres Paramelle et Millac, tous trois venus du Soyaux-Angoulême XV, Poprawa (ailier, SUA) et Drelon (ailier, Brive) ont tous moins de 22 ans. Sans oublier Russell (20 ans, trois-quart centre, lui aussi du SA XV), qui rejoint ses frères Lewis et Oliver.
Aux postes-clés, l’USAL a fait appel à davantage de vécu: du côté des piliers, le Géorgien Margveliani (Valence d’Agen), Framont (Tulle) et Buisson (Saint Junien) renforcent l’édifice. Le talonneur saint-juniaud Gaspard sera également de la partie. Derrière, la charnière ne sera pas en manque avec Lachaux (demi de mêlée, Trélissac) et Barboutie (ouvreur, Bergerac), ce dernier de retour au club. Enfin, coach Danovaro apporte le polyvalent ouvreur/ arrière Fournier dans ses bagages. Un recrutement maîtrisé et cohérent, « dans les clous » comme aime à le rappeler Coach Masurel, afin de réaliser le meilleur retour possible à cet échelon: « On a repris le 28 juillet, notamment sur un programme physique concocté par le préparateur Cyril Batoux. On s’est entraînés tous les jours jusque fin août, avec un match amical contre Châteaurenard le 22. Sur le plan sportif, notre but est de nous stabiliser en Fédérale 1« . Qu’en sera-t-il? Début de réponse le 12 septembre dans un Stade Beaublanc rutilant pour la venue du Niort Rugby Club.
Sur les onze équipes qui composent la Poule 1 de Fédérale 1, deux sont issues de la Ligue Hauts-de-France (Beauvais et Marcq-en-Baroeul), une de la Ligue Bretagne (Rennes) et huit de la Nouvelle-Aquitaine (Arcachon, Floirac, Langon, Limoges, Marmande, Niort, Périgueux et Trélissac). Après les formations bordelaises et périgourdines, fin de la revue d’effectif avec des Haut-Viennois, des Lot-et-Garonnais et des Deux-Sévriens… (par Marco Matabiau).
Promue de Fédérale 2 en fin de saison passée (leader de la poule 8, 14 victoires en 17 rencontres), l’Union Sportive Athlétique de Limoges n’est pourtant pas novice à ce niveau. Champions de France en 2003, finalistes en 2006, les Lémovices sont des habitués de la compétition. Suite à des soucis budgétaires, le club avait été rétrogradé au terme de l’exercice 2017/ 2018. Aujourd’hui, tout cela semble loin derrière, si l’on en croit Thomas Masurel, en charge des avants: « La première année, on a fini seconds de poule derrière Issoire, mais on ne pouvait pas disputer les phases finales du fait de notre rétrogradation. Désormais, le club est sain financièrement. Comme nous étions troisièmes au niveau national, la fédération nous a proposé la montée: nous l’avons bien entendu acceptée« . L’intersaison a été marquée par quelques changements, au premier chef dans le staff de l’équipe: « Louis Dubois, le directeur sportif, est parti pour Périgueux. Sébastien Danovaro, le coach de Malemort (Fédérale 2), nous a rejoints pour s’occuper des trois-quarts. Je le connaissais, son profil correspondait bien à ce dont nous avions besoin: il avait construit sur la durée avec des moyens limités dans son ancien club et il a beaucoup d’expérience« .
Le groupe de l’équipe première a été conservé à 90%. Les départs sont en effet peu nombreux: l’ouvreur Douvesy a opté pour Isle alors que le trois-quart centre Fouillade a choisi Périgueux. Ensuite, de nombreux joueurs ont filé vers Saint Junien (Fédérale 2), à l’instar du pilier Tufele, du talonneur Salabaraas, du troisième ligne Bofferon, du trois-quart centre Mazet et de l’arrière Veyssière. Il s’agissait donc de recruter intelligemment, et par petites touches. « On voulait garder une certaine continuité. Les gars se connaissent bien, beaucoup sont du coin. On cherchait aussi à combler certains manques tout en restant cohérents avec l’enveloppe accordée, et attirer des profils jeunes qui veulent évoluer et s’étalonner à ce niveau de compétition« .
Chose faite : pour n’en citer que quelques-uns, Calvet (polyvalent deuxième troisième ligne, Aurillac), le demi de mêlée Conio, les trois-quarts centres Paramelle et Millac, tous trois venus du Soyaux-Angoulême XV, Poprawa (ailier, SUA) et Drelon (ailier, Brive) ont tous moins de 22 ans. Sans oublier Russell (20 ans, trois-quart centre, lui aussi du SA XV), qui rejoint ses frères Lewis et Oliver.
Aux postes-clés, l’USAL a fait appel à davantage de vécu: du côté des piliers, le Géorgien Margveliani (Valence d’Agen), Framont (Tulle) et Buisson (Saint Junien) renforcent l’édifice. Le talonneur saint-juniaud Gaspard sera également de la partie. Derrière, la charnière ne sera pas en manque avec Lachaux (demi de mêlée, Trélissac) et Barboutie (ouvreur, Bergerac), ce dernier de retour au club. Enfin, coach Danovaro apporte le polyvalent ouvreur/ arrière Fournier dans ses bagages. Un recrutement maîtrisé et cohérent, « dans les clous » comme aime à le rappeler Coach Masurel, afin de réaliser le meilleur retour possible à cet échelon: « On a repris le 28 juillet, notamment sur un programme physique concocté par le préparateur Cyril Batoux. On s’est entraînés tous les jours jusque fin août, avec un match amical contre Châteaurenard le 22. Sur le plan sportif, notre but est de nous stabiliser en Fédérale 1« . Qu’en sera-t-il? Début de réponse le 12 septembre dans un Stade Beaublanc rutilant pour la venue du Niort Rugby Club.