Avec le report du match face à Valence d’Agen le week-end dernier, vous restez sur une défaite à Oloron 18-13 ?
Ça reste un bon point malgré tout, ce qui était le minimum. C’est une équipe qui ne nous convient pas trop donc on va se satisfaire de ce point. D’autant que Valence n’a pas pris de point de bonus dans le même temps.
Après un début de saison délicat, Castanet semble avoir pris son rythme de croisière ?
Cela fait deux saisons que cela se passe ainsi. Le temps que tout se mette en place, cela prend du temps. On essaie d’articuler un projet de jeu ambitieux mais on a pris du retard, avec un calendrier délicat. Nous n’avons pas les moyens d’avoir une équipe physico-physique comme Tyrosse ou Montauban donc on essaie de passer par le jeu. On reste amateur dans nos têtes et la notion de plaisir reste importante, on veut faire du jeu notre marque de fabrique et pouvoir le revendiquer.
Quels sont les objectifs cette saison ?
La qualification est pour nous obligatoire. Dans ce paysage de Fédérale 1 où nous voulons exister chaque année, c’est une nécessité. Depuis notre accession à ce niveau en 2009, on s’est toujours qualifié avec notamment un quart de finale face à Massy. Je pense que si on bat Valence à domicile, on aura fait un grand pas. Parle-nous de ton rôle au sein du club ?
Je m’occupe du recrutement et de toute l’organisation durant la saison. Je supervise également la réserve et les Reichel. Je travaille bien sûr beaucoup avec le sportif. J’anime également la cellule partenaires axée sur la formation des joueurs. En y incluant un volet médical mais aussi social.
Tu sembles être le garant de la politique du club ?
Nous sommes plusieurs à œuvrer pour mettre en place cette politique. La formation est une priorité ici. Nous n’avons pas une grosse masse salariale donc il est difficile de garder tout le monde. Mais on se régale d’aller dénicher de bons jeunes joueurs aux niveaux inférieurs ou de récupérer des joueurs issus de centres de formation de clubs professionnels qui n’ont pas eu leur chance. C’est ainsi que nous sommes en train de tisser un réseau avec des partenariats avec les universités pour attirer des étudiants. De même qu’avec les deux gros clubs du département, Colomiers et le Stade, afin que certains joueurs finissent leur formation chez nous et viennent s’aguerrir. En conservant une partie de notre effectif, on estime que c’est une bonne alchimie pour créer un groupe, d’autant plus que nous possédons les entraîneurs idoines pour cela.
D’un point de vue plus personnel, le terrain ne te manque pas trop ?
Oh que si ! Tous les jours ! C’est compliqué de mettre fin à 25 ans de terrain comme cela. Le manque est bien présent. Même les carottes râpées – jambon me manquent, c’est dire (rires).