C’est le genre de saison que l’on ne veut pas vivre. Celle qui sent la galère en août déjà, mais dont on espère qu’elle traversera les tempêtes sans trop de dommages. Et puis, les défaites s’enchaînent, l’heure d’hiver arrive, le froid, les terrains gras, les absences, les excuses de dernière minute, et au final, des feuilles de matchs difficiles à remplir. Dans le cas de Louey-Marquisat, club de Promotion Honneur, est venu s’ajouter à tout cela, le changement des entraîneurs, et l’arrêt d’une dizaine de joueurs. Nous sommes en novembre, la crise couve, l’horizon devient sombre. Avant l’éclaircie, tant attendue… (par David Campese, photos Aclée)
Commencer la saison en encaissant un 88-10 d’entrée, ça peut faire mal à la tête. Prendre 30, 40 voire 50 points, comme perdre deux fois à la maison de 5 points, aussi. Guillaume Verdoux et Clément Mounic, alors entraîneurs de la réserve des Hauts-Pyrénéens, se voient confier la destinée de l’équipe fanion. Le groupe séniors tombe à 35 unités, une grosse dizaines de joueurs vit mal cette période et raccroche les crampons, des joueurs convaincus que l’équipe s’enlise définitivement. Les résultats qui suivront en janvier ne leur donneront pas tort, même si le contenu est assurément bien meilleur. Les adversaires louent la qualité de jeu du RCLM, mais cette victoire tant attendue se dérobe à chaque fois.
Comme à Saint-Lary le weekend dernier, où l’exploit ne passe pas loin (voir notre article « objectif reconquête »). Une défaite 31-21 chez un gros bras qui laissait espérer une hypothétique victoire le weekend suivant. Mais Vic Bigorre (4ème et devant St Lary) n’avait pas le profil de la victime idéale. Toujours est-il qu’en dehors du terrain, les dirigeants du club avec son président Michel Dughes en tête de proue (dont c’était le jour anniversaire), ont beaucoup travaillé pour que cette journée soit festive, avec un bon repas d’avant match, la présentation de l’école de rugby, et du monde en tribune, avec quelques anciennes gloires locales…
Bien leur en a pris, car le match, disputé et âpre sera celui de la gagne enfin retrouvée. Une victoire 13-10 au forceps qui récompense l’abnégation des entraîneurs et des joueurs. L’explosion de joie au coup de sifflet final était à la hauteur de la frustration accumulée depuis des mois. Il y a eu quelques larmes ici ou là, avant de laisser place à une troisième mi-temps forcément joyeuse. D’autres seront à venir, à n’en pas douter…
Les réactions
Guillaume Verdoux (co-entraîneur) : « Ma première réaction ? C’est un gros ouf de soulagement pour ce groupe qui vit bien ensemble. Quand on a repris avec Clément (Mounic) en novembre, on s’est remis au travail avec tous les joueurs qui en avaient l’envie. Un groupe de 30 bonhommes présents le mercredi, le vendredi et le dimanche. Et le travail a fini par payer. On aurait pu être récompensés plus tôt, mais bon, on apprécie cette victoire tant attendue. J’en profite ici pour féliciter ce groupe de copains, les dirigeants, le président, et tout le club, qui constitue une belle famille. Il faut continuer à travailler ensemble, car avec cette victoire, nous ne sommes pas champions de France (sourire). J’espère juste que ce succès sera un déclic, et qu’il y en aura d’autres, car notre équipe ne mérite pas sa place. A nous entraîneurs de bien préparé cette fin de saison et surtout, la prochaine, avec la plupart du groupe qui va rester, et un bon recrutement, pour ne pas revivre la même saison, bien au contraire ! »
Paul Hernandez (buteur de Louey-Marquisat) : « Le début de saison a été très compliqué, cette énorme défaite contre Maubourguet nous a fait passer pour des pantins. Il y a eu le changement des coachs, l’arrêt de plusieurs joueurs, et puis on s’est remis au travail. Et voilà, le travail a fini par payer. Et puis je vous livre une exclusivité, j’ai demandé si on pouvait mettre de la musique dans les vestiaires, pour se concentrer. Les anciens ont accepté, pourtant on pensait qu’ils ne seraient pas chaud, et pourtant, ce sont eux qui ont mis le son le plus fort. Donc dorénavant, je ferai le DJ aussi ! » (rires)
Thibaut Dejardin (3ème ligne centre et capitaine Louey-Marquisat) : « Cela fait quelques matchs que l’on se trouve mieux dans notre jeu, dans l’engagement et l’envie. La semaine dernière à Saint Lary, nous avons réalisé une prestation très correcte, mais avec parfois un manque de constance et un passage à vide de 10 minutes fatal. Contre Vic, nous avons livré une prestation solide, avec beaucoup d’envie encore. Le retour du repas d’avant match, avec les supporters, la présence de l’école de rugby, l’anniversaire de notre président, etc, tout était réuni pour que ce soit une belle journée. Elle l’a été, avec en plus, une belle victoire, à mon sens totalement méritée. On est en train de prendre conscience qu’on a la capacité de rivaliser avec les autres équipes de cette poule, pourtant très relevée. Ça fait du bien au moral. Maintenant à nous de le prouver, il faut que l’on concrétise ce travail lors des matchs à venir. »
C’est le genre de saison que l’on ne veut pas vivre. Celle qui sent la galère en août déjà, mais dont on espère qu’elle traversera les tempêtes sans trop de dommages. Et puis, les défaites s’enchaînent, l’heure d’hiver arrive, le froid, les terrains gras, les absences, les excuses de dernière minute, et au final, des feuilles de matchs difficiles à remplir. Dans le cas de Louey-Marquisat, club de Promotion Honneur, est venu s’ajouter à tout cela, le changement des entraîneurs, et l’arrêt d’une dizaine de joueurs. Nous sommes en novembre, la crise couve, l’horizon devient sombre. Avant l’éclaircie, tant attendue… (par David Campese, photos Aclée)
Commencer la saison en encaissant un 88-10 d’entrée, ça peut faire mal à la tête. Prendre 30, 40 voire 50 points, comme perdre deux fois à la maison de 5 points, aussi. Guillaume Verdoux et Clément Mounic, alors entraîneurs de la réserve des Hauts-Pyrénéens, se voient confier la destinée de l’équipe fanion. Le groupe séniors tombe à 35 unités, une grosse dizaines de joueurs vit mal cette période et raccroche les crampons, des joueurs convaincus que l’équipe s’enlise définitivement. Les résultats qui suivront en janvier ne leur donneront pas tort, même si le contenu est assurément bien meilleur. Les adversaires louent la qualité de jeu du RCLM, mais cette victoire tant attendue se dérobe à chaque fois.
Comme à Saint-Lary le weekend dernier, où l’exploit ne passe pas loin (voir notre article « objectif reconquête »). Une défaite 31-21 chez un gros bras qui laissait espérer une hypothétique victoire le weekend suivant. Mais Vic Bigorre (4ème et devant St Lary) n’avait pas le profil de la victime idéale. Toujours est-il qu’en dehors du terrain, les dirigeants du club avec son président Michel Dughes en tête de proue (dont c’était le jour anniversaire), ont beaucoup travaillé pour que cette journée soit festive, avec un bon repas d’avant match, la présentation de l’école de rugby, et du monde en tribune, avec quelques anciennes gloires locales…
Bien leur en a pris, car le match, disputé et âpre sera celui de la gagne enfin retrouvée. Une victoire 13-10 au forceps qui récompense l’abnégation des entraîneurs et des joueurs. L’explosion de joie au coup de sifflet final était à la hauteur de la frustration accumulée depuis des mois. Il y a eu quelques larmes ici ou là, avant de laisser place à une troisième mi-temps forcément joyeuse. D’autres seront à venir, à n’en pas douter…
Les réactions
Guillaume Verdoux (co-entraîneur) : « Ma première réaction ? C’est un gros ouf de soulagement pour ce groupe qui vit bien ensemble. Quand on a repris avec Clément (Mounic) en novembre, on s’est remis au travail avec tous les joueurs qui en avaient l’envie. Un groupe de 30 bonhommes présents le mercredi, le vendredi et le dimanche. Et le travail a fini par payer. On aurait pu être récompensés plus tôt, mais bon, on apprécie cette victoire tant attendue. J’en profite ici pour féliciter ce groupe de copains, les dirigeants, le président, et tout le club, qui constitue une belle famille. Il faut continuer à travailler ensemble, car avec cette victoire, nous ne sommes pas champions de France (sourire). J’espère juste que ce succès sera un déclic, et qu’il y en aura d’autres, car notre équipe ne mérite pas sa place. A nous entraîneurs de bien préparé cette fin de saison et surtout, la prochaine, avec la plupart du groupe qui va rester, et un bon recrutement, pour ne pas revivre la même saison, bien au contraire ! »
Paul Hernandez (buteur de Louey-Marquisat) : « Le début de saison a été très compliqué, cette énorme défaite contre Maubourguet nous a fait passer pour des pantins. Il y a eu le changement des coachs, l’arrêt de plusieurs joueurs, et puis on s’est remis au travail. Et voilà, le travail a fini par payer. Et puis je vous livre une exclusivité, j’ai demandé si on pouvait mettre de la musique dans les vestiaires, pour se concentrer. Les anciens ont accepté, pourtant on pensait qu’ils ne seraient pas chaud, et pourtant, ce sont eux qui ont mis le son le plus fort. Donc dorénavant, je ferai le DJ aussi ! » (rires)
Thibaut Dejardin (3ème ligne centre et capitaine Louey-Marquisat) : « Cela fait quelques matchs que l’on se trouve mieux dans notre jeu, dans l’engagement et l’envie. La semaine dernière à Saint Lary, nous avons réalisé une prestation très correcte, mais avec parfois un manque de constance et un passage à vide de 10 minutes fatal. Contre Vic, nous avons livré une prestation solide, avec beaucoup d’envie encore. Le retour du repas d’avant match, avec les supporters, la présence de l’école de rugby, l’anniversaire de notre président, etc, tout était réuni pour que ce soit une belle journée. Elle l’a été, avec en plus, une belle victoire, à mon sens totalement méritée. On est en train de prendre conscience qu’on a la capacité de rivaliser avec les autres équipes de cette poule, pourtant très relevée. Ça fait du bien au moral. Maintenant à nous de le prouver, il faut que l’on concrétise ce travail lors des matchs à venir. »