Voici quelques mots qui retranscrivent l’immense inquiétude des présidents d’un club rural, le Rugby Club Espalion Nord Aveyron, quant aux finances de leur association dans le contexte actuel et à venir. Après une saison tronquée et une phase de reprise progressive, vous avez décidé de faire repartir “le plus normalement possible” en septembre les compétitions de rugby amateur. Les clubs s’engagent donc dans cette reprise avec les dépenses classiques que cela implique : équipements sportifs (shorts, chaussettes, maillots, ballons,…), transport (50% du budget de notre club loin de tout), collations, goûters, etc…
Or à l’heure actuelle, nous ne pouvons compter sur aucune recette. Les règles édictées tour à tour par le gouvernement, la préfecture et la municipalité, nous interdisent d’ouvrir les buvettes au stade, notre club-house, de prévoir les repas d’avant match et une réception d’après match. Si les règles actuelles restent en place ne serait-ce que jusqu’en janvier, nous serons privés de 80 % de nos recettes, en ne pouvant organiser nos déjeuners, notre loto, ou notre repas dansant d’hiver.
Vous nous dites “jouez”, donc “dépensez”, mais à côté, nous sommes privés de toute rentrée d’argent et nos partenaires sont en difficulté. Donc messieurs, notre question est simple : que sera t’il fait concrètement pour aider les clubs financièrement, au delà de ce qui a déjà été annoncé ?
Dans le même temps, le président de Saint-Juéry (Honneur Occitanie) a également fait connaître son mécontentement par le communiqué ci-dessous :