[Carnet noir : vive émotion et multiples hommages après la mort Frédéric Vaudeville] Pilier droit aussi redouté par ses adversaires qu’apprécié par ses partenaires de jeu, Frédéric Vaudeville a porté les couleurs de Bayonne, Oyonnax, Guéret, Limoges, Balma, Saint-Léonard de Noblat, Gujan-Mestras ou encore la Teste de Buch (33) où il s’était installé comme patron d’un bar-restaurant, le Basque du Bassin. En effet, le Basque d’origine (à Anglet), âgé de 49 ans, régalait ses clients et ses amis de ses tapas, et de sa joie de vivre. Il était devenu un figure du Bassin d’Arcachon. Mais sa vie s’est brutalement arrêtée dans la nuit de jeudi à vendredi quand il a voulu séparer deux clients qui en venaient aux mains. L’un d’eux avait un couteau, et lui a porté un coup fatal, le touchant à l’artère fémorale…
L’émotion est vive depuis vendredi matin, elle se mélange à de la tristesse, de l’incompréhension, de la colère, et un sentiment de gâchis immense. « J’ai le souvenir d’un gars qui a toujours le sourire, qui est proche des autres. Un caractère jovial, jamais un mot plus haut que l’autre, un garçon adorable. », a déclaré Sylvain Narp, ancien pilier de l’Usal avec qui il a été champion de France de Fédérale 1 en 2003. Une partie de cette équipe était présente hier à Beaublanc pour lui rendre hommage. Un hommage répandu dans tous les clubs par lesquels « Fredo » était passé, par une minute de silence et/ou d’applaudissements. Du côté de Guéret, c’est Nicolas Puydebois, entraîneur du RCGC, avec qui il avait joué alors qu’il n’avait que 18 ans, qui s’est exprimé ainsi : « C’était vraiment le papa de l’équipe, il apportait son expérience aux plus jeunes. Il n’a joué que deux ans en creuse mais a laissé une belle trace, toujours souriant, très redoutable en mêlée. Son nom est reconnu et respecté. »
Les deux personnes à l’origine de la bagarre, résidant sur le Bassin d’Arcachon, ont été interpellées et placées en garde à vue. L’un d’eux a également été blessé et transporté au CHU de Bordeaux. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide, et le journal Sud Ouest indiquait dans son édition du weekend que l’auteur du coup mortel avait avoué les faits. Le maire de la Teste a tenu à réagir à ce drame : « On le connaissait évidemment bien. Il était très paternel avec les jeunes qui venaient dans son établissement, tenait son bar-restaurant avec un grand sérieux. C’est véritablement dramatique. C’est aussi le symbole d’une violence systémique. »
Une cagnotte en ligne a été mise en place pour venir en aide à sa fille Maiana.
Son Pays Basque natal l’a pleuré de toutes ses larmes vendredi. La bonne humeur, la simplicité, la générosité et la gentillesse de Frédéric Vaudeville manquent déjà à tous ses proches, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.
[Carnet noir : vive émotion et multiples hommages après la mort Frédéric Vaudeville] Pilier droit aussi redouté par ses adversaires qu’apprécié par ses partenaires de jeu, Frédéric Vaudeville a porté les couleurs de Bayonne, Oyonnax, Guéret, Limoges, Balma, Saint-Léonard de Noblat, Gujan-Mestras ou encore la Teste de Buch (33) où il s’était installé comme patron d’un bar-restaurant, le Basque du Bassin. En effet, le Basque d’origine (à Anglet), âgé de 49 ans, régalait ses clients et ses amis de ses tapas, et de sa joie de vivre. Il était devenu un figure du Bassin d’Arcachon. Mais sa vie s’est brutalement arrêtée dans la nuit de jeudi à vendredi quand il a voulu séparer deux clients qui en venaient aux mains. L’un d’eux avait un couteau, et lui a porté un coup fatal, le touchant à l’artère fémorale…
L’émotion est vive depuis vendredi matin, elle se mélange à de la tristesse, de l’incompréhension, de la colère, et un sentiment de gâchis immense. « J’ai le souvenir d’un gars qui a toujours le sourire, qui est proche des autres. Un caractère jovial, jamais un mot plus haut que l’autre, un garçon adorable. », a déclaré Sylvain Narp, ancien pilier de l’Usal avec qui il a été champion de France de Fédérale 1 en 2003. Une partie de cette équipe était présente hier à Beaublanc pour lui rendre hommage. Un hommage répandu dans tous les clubs par lesquels « Fredo » était passé, par une minute de silence et/ou d’applaudissements. Du côté de Guéret, c’est Nicolas Puydebois, entraîneur du RCGC, avec qui il avait joué alors qu’il n’avait que 18 ans, qui s’est exprimé ainsi : « C’était vraiment le papa de l’équipe, il apportait son expérience aux plus jeunes. Il n’a joué que deux ans en creuse mais a laissé une belle trace, toujours souriant, très redoutable en mêlée. Son nom est reconnu et respecté. »
Les deux personnes à l’origine de la bagarre, résidant sur le Bassin d’Arcachon, ont été interpellées et placées en garde à vue. L’un d’eux a également été blessé et transporté au CHU de Bordeaux. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide, et le journal Sud Ouest indiquait dans son édition du weekend que l’auteur du coup mortel avait avoué les faits. Le maire de la Teste a tenu à réagir à ce drame : « On le connaissait évidemment bien. Il était très paternel avec les jeunes qui venaient dans son établissement, tenait son bar-restaurant avec un grand sérieux. C’est véritablement dramatique. C’est aussi le symbole d’une violence systémique. »
Une cagnotte en ligne a été mise en place pour venir en aide à sa fille Maiana.
Son Pays Basque natal l’a pleuré de toutes ses larmes vendredi. La bonne humeur, la simplicité, la générosité et la gentillesse de Frédéric Vaudeville manquent déjà à tous ses proches, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.