Boucher et champion du monde, non, cet article ne traite pas de la carrière d’un joueur sud africain, mais d’Alexis Pélissier, pilier droit de l’US Thuir (66), club de Fédérale 3. Boucher de profession oui, dans l’entreprise familiale catalane située à Saint-Paul-en-Fenouillet. Et il est bien champion du monde lui aussi, mais de la saucisse… catalane bien sûr !
Champions du monde !
Alexis Pélissier et ses parents tiennent donc ensemble une boucherie dans les belles Pyrénées-Orientales, et partagent également la passion du rugby. Ils ne pouvaient donc pas laisser passer l’occasion de participer eux aussi à une Coupe du Monde en 2023, en l’occurrence celle de la saucisse catalane.
Cet événement organisé par le Catalan Saucisse Club (!) avait lieu à Toulouges (66), le 28 mai dernier et a réuni plus de 6 000 personnes, dont une vingtaine de supporters, un peu spéciaux sourit Alexis : « J’avais fait le déplacement avec les copains de l’UST. Ils sont venus nous supporter et je peux vous dire que 20 rugbymen, même au milieu de tout ce monde, ça fait beaucoup de bruit ! C’était vraiment sympa de leur part. »
Des supporters donc, mais pas d’arbitre dans cette compétition très sérieuse, remplacé par un jury de 10 experts, dont Christian Séguy, Meilleur Ouvrier de France 2011 en charcuterie. Alexis Pélissier nous éclaire sur l’aspect technique : « Les jurés inspectent le visuel des saucisses, crues et cuites et, bien sûr, le goût. On avait tout préparé à l’avance chez nous, en respectant un cahier des charges bien précis et il ne nous restait plus qu’à les cuire. »
Mais alors, en quoi la saucisse des Pélissier est-elle la meilleure ? Le professionnel explique : « Malgré les critères de préparation très stricts, il reste une part de créativité, notamment sur l’assaisonnement, le choix des boyaux et l’équilibre maigre/gras. Sur ces éléments, nous avons fait confiance à notre recette familiale, qui restera bien entendu secrète, pour que la meilleure saucisse catalane reste à Saint-Paul-en-Fenouilllet. »
Quand, on le taquine sur le fait que tous les participants de ce championnat « du monde » étaient tous catalans, Alexis ironise : « C’est vrai qu’il n’y avait que des bouchers du département, mais disons simplement qu’on était en comité restreint… » En tout cas une chose est sûre, depuis ce titre, la saucisse catalane est devenue le produit incontournable de la boutique familiale.
La boucherie et le rugby : deux passions familiales
Chez les Pélissier, la viande est une histoire de famille. Ils sont éleveurs de vaches et d’agneaux depuis 4 générations et en 2017, Bertrand, le père, Vanessa, la mère et Alexis, le fils, ont ouvert la boucherie éponyme « Chez Vanessa et Bertrand ».
Côté rugby aussi, la passion se transmet de père en fils. C’est Bertrand, ancien joueur, qui a inscrit son fils à l’école de rugby lorsqu’il avait 5 ans. Depuis, il n’a pas lâché le morceau et joue désormais depuis 18 ans à l’US Thuir. Alexis met donc la famille au centre de sa vie, et elle le lui rend bien : « Que ce soit dans le rugby ou dans mon métier, ma famille m’a toujours soutenu et je lui dois beaucoup. »
Des liens évidents entre passion et profession
Alexis retrouve beaucoup de similitudes entre son métier et sa passion, notamment dans les valeurs prônées. « Dans les deux cas, il n’y a que l’entrainement qui paye et il faut constamment se remettre en question pour progresser. Les journées de boulot, comme les entrainements peuvent être durs. »
De manière plus concrète, les Pélissier ont signé un partenariat avec l’Amicale des joueurs de l’US Thuir, qui organise les 3èmes mi-temps du club. On imagine que la nouvelle a dû être bien accueillie dans le vestiaire. En période de Coupe du Monde, le rugby s’est invité aussi dans les carnets de commande de la boucherie : « le nombre de saucisses vendues n’a cessé d’augmenter fortement. Les barbecues ont dû bien tourner devant les matchs. »
Boucher et champion du monde, non, cet article ne traite pas de la carrière d’un joueur sud africain, mais d’Alexis Pélissier, pilier droit de l’US Thuir (66), club de Fédérale 3. Boucher de profession oui, dans l’entreprise familiale catalane située à Saint-Paul-en-Fenouillet. Et il est bien champion du monde lui aussi, mais de la saucisse… catalane bien sûr !
Champions du monde !
Alexis Pélissier et ses parents tiennent donc ensemble une boucherie dans les belles Pyrénées-Orientales, et partagent également la passion du rugby. Ils ne pouvaient donc pas laisser passer l’occasion de participer eux aussi à une Coupe du Monde en 2023, en l’occurrence celle de la saucisse catalane.
Cet événement organisé par le Catalan Saucisse Club (!) avait lieu à Toulouges (66), le 28 mai dernier et a réuni plus de 6 000 personnes, dont une vingtaine de supporters, un peu spéciaux sourit Alexis : « J’avais fait le déplacement avec les copains de l’UST. Ils sont venus nous supporter et je peux vous dire que 20 rugbymen, même au milieu de tout ce monde, ça fait beaucoup de bruit ! C’était vraiment sympa de leur part. »
Des supporters donc, mais pas d’arbitre dans cette compétition très sérieuse, remplacé par un jury de 10 experts, dont Christian Séguy, Meilleur Ouvrier de France 2011 en charcuterie. Alexis Pélissier nous éclaire sur l’aspect technique : « Les jurés inspectent le visuel des saucisses, crues et cuites et, bien sûr, le goût. On avait tout préparé à l’avance chez nous, en respectant un cahier des charges bien précis et il ne nous restait plus qu’à les cuire. »
Mais alors, en quoi la saucisse des Pélissier est-elle la meilleure ? Le professionnel explique : « Malgré les critères de préparation très stricts, il reste une part de créativité, notamment sur l’assaisonnement, le choix des boyaux et l’équilibre maigre/gras. Sur ces éléments, nous avons fait confiance à notre recette familiale, qui restera bien entendu secrète, pour que la meilleure saucisse catalane reste à Saint-Paul-en-Fenouilllet. »
Quand, on le taquine sur le fait que tous les participants de ce championnat « du monde » étaient tous catalans, Alexis ironise : « C’est vrai qu’il n’y avait que des bouchers du département, mais disons simplement qu’on était en comité restreint… » En tout cas une chose est sûre, depuis ce titre, la saucisse catalane est devenue le produit incontournable de la boutique familiale.
La boucherie et le rugby : deux passions familiales
Chez les Pélissier, la viande est une histoire de famille. Ils sont éleveurs de vaches et d’agneaux depuis 4 générations et en 2017, Bertrand, le père, Vanessa, la mère et Alexis, le fils, ont ouvert la boucherie éponyme « Chez Vanessa et Bertrand ».
Côté rugby aussi, la passion se transmet de père en fils. C’est Bertrand, ancien joueur, qui a inscrit son fils à l’école de rugby lorsqu’il avait 5 ans. Depuis, il n’a pas lâché le morceau et joue désormais depuis 18 ans à l’US Thuir. Alexis met donc la famille au centre de sa vie, et elle le lui rend bien : « Que ce soit dans le rugby ou dans mon métier, ma famille m’a toujours soutenu et je lui dois beaucoup. »
Des liens évidents entre passion et profession
Alexis retrouve beaucoup de similitudes entre son métier et sa passion, notamment dans les valeurs prônées. « Dans les deux cas, il n’y a que l’entrainement qui paye et il faut constamment se remettre en question pour progresser. Les journées de boulot, comme les entrainements peuvent être durs. »
De manière plus concrète, les Pélissier ont signé un partenariat avec l’Amicale des joueurs de l’US Thuir, qui organise les 3èmes mi-temps du club. On imagine que la nouvelle a dû être bien accueillie dans le vestiaire. En période de Coupe du Monde, le rugby s’est invité aussi dans les carnets de commande de la boucherie : « le nombre de saucisses vendues n’a cessé d’augmenter fortement. Les barbecues ont dû bien tourner devant les matchs. »