Entre l’usure naturelle, les ruptures, partielles ou complètes, des ligaments, les genoux sont souvent source de nombreuses blessures, et donc d’opérations. En ce début d’année, plusieurs joueurs sont passés sur la table d’opération…
Honneur aux anciens pour débuter, avec Vincent Soulisse, 36 ans, le 3ème ligne (voire deuxième ligne en fonction de sa forme et de son poids), évoluant à Cazères-Le Fousseret, qui s’est fait opérer lundi pour un problème d’usure de la rotule et du fémur. Une opération et un contrôle tecnique qui devraient lui permettre de revenir sur les terrains en avril pour finir sa longue carrière de joueur. Au vu des deux photos qui nous sont parvenues, le moral semble bon…
Autre opéré de janvier, Rémi Durand. Le longiligne arrière de Saint-Lys a été victime d’une rupture partielle du ligament croisé antérieur. Il est passé sur le billard vendredi dernier (un vendredi 13 rappelons-le), au Médipole de Toulouse. Si sa saison est terminée, le moral du jeune homme semble aussi au beau fixe grâce au soutien de ses proches. « Je reviendrai plus fort, c’est certain ! » nous a-t-il assuré. Rémi devrait partir à Capbreton pour sa rééducation début février. D’ici là, une infirmière passe le voir à son domicile pour lui changer ses pansements. Il a pris soin de prendre cet instant en photo. Même si cette dernière n’a pas souhaité afficher son visage sur un média international comme le nôtre. On peut la comprendre.
Enfin, un double clin d’oeil pour Fabien Pradelles. Le troisième ligne de Villemur-Fronton s’était fait opéré le 19 décembre dernier pour une rupture complète du ligament latéral externe, rien que ça. Si la saison du solide était évidemment terminée, son retour aux affaires était programmé en juillet. Or un staphylocoque sur la cicatrice, qui avait du mal à se refermer, était suspectée. Fabien en a été quitte pour un bon nettoyage sous pression en début de semaine, et un bilan complet. Verdict : pas de complication en vue. « Je suis rassuré oui. Maintenant, l’objectif est de plier mon genou complètement dès que possible, vu que je ne le plie qu’à 50 degrés à ce jour. J’espère ne pas trop perdre du quadri non plus, car je ne suis plus tout jeune ! ». A l’âge du Christ (33 ans pour celles et ceux qui auraient un doute), Fabien a encore de belles années à courir et surtout, à plaquer. D’autant qu’il est est entre de très bonnes mains pour suivre son rétablissement…