L’Olympique Ossalois Laruns, comme tant d’autres clubs, voit ses équipes séniors partir en voyage de fin de saison. A la différence près que les Béarnais ont mis les petits plats dans les grands…espaces…
Pendant ses années étudiantes, Clément en a profité pour en passer une au Canada. Quand il est rentré dans son sud ouest natal, à Laruns, il en a ensuite profité pour ramener cinq joueurs, ainsi que sa compagne.
C’est donc ce même Clément (que toute son équipe remercie chaleureusement), qui est à l’origine d’un voyage au Québec durant 12 jours. Pour y parvenir et le financer, les joueurs n’ont pas ménagé leurs efforts et organisé de multiples évènements (repas, lotos, fore au fromage de Laruns, course à la montagne,…)
Quelques mois plus tard, voilà que 20 joueurs et 7 dirigeants embarquent dans l’avion, direction le Canada. Ce groupe dont le plus jeune avait 19 ans et le plus âgé 65 ans, a ainsi vécu un incroyable séjour, avec au programme : rafting, baseball, hockey, football américain, golf, fabrique de sirop d’érable, match contre Québec City et même un autre contre les Irish de Montréal…
« Let’s go les boys »
Autant mettre fin à l’insoutenable suspense, les Béarnais sont invaincus sur le pré, et en dehors La légende raconte même que les Power Rangers, surnom donné aux plus jeunes de l’équipe (génération 2001-2002, ont enchaîné 12 matchs soirées sans en rater une seule. La carte bleue a été l’unique responsable de l’arrêt des festivités.
Des activités qui forcément, ont amené à élire le « bubble » de la team, soit le cagolin de service. Les imitations de l’accent québécois sont allées bon train aussi, avec des phrases clichées telles que « Let’s go les boys », « tabarnak », « c’quoi un bétérasse »…
Et puis, l’ami Diégo, mascotte de l’équipe, n’a pas arrêté de ressasser des discours d’avant match, comme celui de Mazamet (« je veux gagner ce match! ») ou celui de Gimont (« j’ai entendu ça et là, j’ai entendu qu’ils voulaient nous bouger, c’est qui ces mecs ?! »)
Bref, vous l’aurez compris, un superbe séjour de bûcherons. Merci à notre envoyé spécial « Demi pêche ».
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