Hubert Véronèse, président historique de l’US Verfeilloise, avec qui il a tout connu, a décidé de céder sa place et l’a officialisé dimanche dernier. Retour sur près d’un demi-siècle passé au service de « son » club, qui a également fêté son cinquantenaire en juin dernier… (Par Marco Matabiau)
Les acteurs et les très proches du club étaient au courant depuis l’assemblée générale du 10 novembre dernier. La nouvelle a été officialisée pour le plus grand nombre lors de la « journée partenaires » organisée dimanche dernier, en marge de la réception du Mazères Cassagne Sports. Hubert Véronèse n’est donc plus le président de l’USV : « A mon âge (81 printemps), j’ai estimé qu’il était temps que j’arrête. Lors de l’assemblée générale, j’ai donc annoncé que je ne me présenterai plus. » En homme d’expérience, il avait tout de même sondé ses éventuels successeurs. A l’unanimité des gens présents dans la salle, Ronny Caillis et Rémi Costes, deux ex-joueurs au club depuis… toujours, ont ainsi été élus pour succéder à l’historique président.
Hubert aura ainsi passé près de 50 ans au sein du club au figuier, lui-même créé en 1972. Il est d’abord entré au bureau, par la petite porte : « J’habitais sur L’Union et j’allais à Castres voir ma future épouse Yolande tous les weekends. Un jour, je me suis arrêté à Verfeil pour dire bonjour à mon cousin (le redoutable « Pépino »). Il m’a alors dit de venir les rejoindre. Le dimanche suivant, j’étais avec l’équipe, qui évoluait alors en 3ème série. »
Une entrée au bureau à la fin de la saison 1972-1973, puis quelques années s’écoulent avant que Maurice Cogo, déjà président (et élégant), ne lui demande de prendre le relais à l’orée des années 80. Son ami Maurice à la vice-présidence, Hubert Véronèse occupe le poste pendant près de vingt ans, avant que… « Momo » Cogo ne reprenne la présidence au milieu des années 90, avec… Hubert comme vice-président. Hubert reprendra ainsi la présidence à plusieurs reprises, notamment de 2000 à 2007, puis, après que se soient succédés le regretté Robert Pradeilles, Vincent Abadie et Bruno Malaviole, et enfin à partir de 2014, un an avant le décès son grand ami Maurice Cogo, jusqu’à aujourd’hui.
Évidemment, celui qui reste le premier supporter des Rouge et Vert a accumulé un nombre incalculable de souvenirs : « J’ai envie de dire que je retiens tout de ces presque 50 années. Si je devais faire un choix, je dirais les années 1973 à 1979, au cours desquelles le club se hissera jusqu’en Troisième Division. Une époque extraordinaire. Ou encore le début des années 2000, lorsqu’Eric Mercadier était entraîneur. Cinq années superbes, où nous avons joué le match de la montée en Fédérale 2 à Salon de Provence face à Ampuis ».
La période du recrutement tient aussi une place particulière dans le cœur du désormais ex-président : « Avec Maurice, de mars à juin, on se déplaçait chez les joueurs que nous voulions recruter. On faisait cela plusieurs soirs par semaine. J’ai fait ça jusqu’en 2007, de bons souvenirs aussi. » Enfin, comment oublier les discours d’avant-match sous une halle dont les murs tremblaient à l’intensité des décibels ? Ou encore cet après-match d’octobre 2005 après un beau succès sur le Canton d’Alban : « Nos amis d’Alban sont restés pour le repas. Ce n’était pas prévu. Alors j’ai dit : Et bien, s’il faut couper les frites en deux, on les coupera en deux ! ». Un peu plus tard, voyant que la salle ne désemplissait pas, le président Véronèse avait repris le micro : « Et s’il faut couper les frites en quatre, on les coupera en quatre ! ». Un amour du partage qui aura rythmé ses 50 années de passionné…
Hubert Véronèse, président historique de l’US Verfeilloise, avec qui il a tout connu, a décidé de céder sa place et l’a officialisé dimanche dernier. Retour sur près d’un demi-siècle passé au service de « son » club, qui a également fêté son cinquantenaire en juin dernier… (Par Marco Matabiau)
Les acteurs et les très proches du club étaient au courant depuis l’assemblée générale du 10 novembre dernier. La nouvelle a été officialisée pour le plus grand nombre lors de la « journée partenaires » organisée dimanche dernier, en marge de la réception du Mazères Cassagne Sports. Hubert Véronèse n’est donc plus le président de l’USV : « A mon âge (81 printemps), j’ai estimé qu’il était temps que j’arrête. Lors de l’assemblée générale, j’ai donc annoncé que je ne me présenterai plus. » En homme d’expérience, il avait tout de même sondé ses éventuels successeurs. A l’unanimité des gens présents dans la salle, Ronny Caillis et Rémi Costes, deux ex-joueurs au club depuis… toujours, ont ainsi été élus pour succéder à l’historique président.
Hubert aura ainsi passé près de 50 ans au sein du club au figuier, lui-même créé en 1972. Il est d’abord entré au bureau, par la petite porte : « J’habitais sur L’Union et j’allais à Castres voir ma future épouse Yolande tous les weekends. Un jour, je me suis arrêté à Verfeil pour dire bonjour à mon cousin (le redoutable « Pépino »). Il m’a alors dit de venir les rejoindre. Le dimanche suivant, j’étais avec l’équipe, qui évoluait alors en 3ème série. »
Une entrée au bureau à la fin de la saison 1972-1973, puis quelques années s’écoulent avant que Maurice Cogo, déjà président (et élégant), ne lui demande de prendre le relais à l’orée des années 80. Son ami Maurice à la vice-présidence, Hubert Véronèse occupe le poste pendant près de vingt ans, avant que… « Momo » Cogo ne reprenne la présidence au milieu des années 90, avec… Hubert comme vice-président. Hubert reprendra ainsi la présidence à plusieurs reprises, notamment de 2000 à 2007, puis, après que se soient succédés le regretté Robert Pradeilles, Vincent Abadie et Bruno Malaviole, et enfin à partir de 2014, un an avant le décès son grand ami Maurice Cogo, jusqu’à aujourd’hui.
Évidemment, celui qui reste le premier supporter des Rouge et Vert a accumulé un nombre incalculable de souvenirs : « J’ai envie de dire que je retiens tout de ces presque 50 années. Si je devais faire un choix, je dirais les années 1973 à 1979, au cours desquelles le club se hissera jusqu’en Troisième Division. Une époque extraordinaire. Ou encore le début des années 2000, lorsqu’Eric Mercadier était entraîneur. Cinq années superbes, où nous avons joué le match de la montée en Fédérale 2 à Salon de Provence face à Ampuis ».
La période du recrutement tient aussi une place particulière dans le cœur du désormais ex-président : « Avec Maurice, de mars à juin, on se déplaçait chez les joueurs que nous voulions recruter. On faisait cela plusieurs soirs par semaine. J’ai fait ça jusqu’en 2007, de bons souvenirs aussi. » Enfin, comment oublier les discours d’avant-match sous une halle dont les murs tremblaient à l’intensité des décibels ? Ou encore cet après-match d’octobre 2005 après un beau succès sur le Canton d’Alban : « Nos amis d’Alban sont restés pour le repas. Ce n’était pas prévu. Alors j’ai dit : Et bien, s’il faut couper les frites en deux, on les coupera en deux ! ». Un peu plus tard, voyant que la salle ne désemplissait pas, le président Véronèse avait repris le micro : « Et s’il faut couper les frites en quatre, on les coupera en quatre ! ». Un amour du partage qui aura rythmé ses 50 années de passionné…