20 ans que Julien Carpentier porte les couleurs de l’USSF Rugby, comprenez l’Union Sportive de Sainte-Foy-de-Peyrolières. En 2001, alors qu’il jouait à Tournefeuille, ce désormais vieux loup de 44 ans, avait en effet décidé avec son compère Manu Bardina, de retrouver l’esprit rugby qu’il affectionnait tant, sans prime de matchs, avec de bons repas, des copains et beaucoup de bonne humeur. Deux décennies plus tard, les mentalités ont changé, il lance un appel au secours pour le sauvetage de l’USSF…
Visiblement, d’autres joueurs partageaient ce point de vue, un groupe de forme en 3ème série, et va permettre aux Rouge et Noir de se hisser jusqu’en promotion honneur. Les vagues d’anciens de Léguevin, Saint-Lys, et de Tournefeuille se sont succédées ces dernières années. Pour « Juju », qui a connu beaucoup de joueurs dans sa carrière, dont les neveux, gendres et même les fistons, l’esprit familial était primordial.
Et puis, la crise du Covid est passée par là, a freiné ce bel élan, jusqu’à le fragiliser dangereusement avec des joueurs éloignés des terrains et pas tous décidés à rechausser les crampons. En 2021, le club a survécu avec un noyau dur de fidèles pour péniblement en aligner 18 certains dimanches. A peine suffisant pour éviter le forfait général.
Pour celui que l’on surnomme « Capiche », les valeurs d’autrefois, sur lesquelles se sont bâties les victoires d’hier, semblent s’estomper : « Pour recruter de nos jours, la bonne humeur et le bon « graillou » d’après entrainement ne suffisent plus. La concurrence est rude et les jeunes sont attirés par l’argent même s’ils n’ont pas de temps de jeu. Nous, on leur propose avant tout de jouer. Mais ça ne suffit plus… »Alors il faut bien se résoudre à trouver de l’argent pour le redistribuer : « Il a fallu trouver plus de sponsors pour proposer des primes de match, comme le font les autres équipes de notre canton et de notre niveau. C’est malheureux, mais c’est la règle maintenant. »
« Notre dernière chance ! »
Le projet de relance prend forme, le nouveau bureau sera connu ce vendredi à l’issue de l’AG du club. Des bénévoles dévoués et quelques joueurs ne veulent pas voir l’USSF disparaître, Julien a donc bon espoir de voir perdurer son club de cœur, qui fêtera ses bientôt ses 60 ans. Il lance un appel pour que cet anniversaire soit fêté avec un club présent et pas du passé :
« L’idée est de reconstruire au niveau inférieur (2ème série), d’aller chercher des jeunes qui n’ont pas de temps ailleurs et de renouer avec la victoire. Nous cherchons des motivés, des passionnés, disponibles, prêts à jouer et participer à la vie d’un club. De bonnes âmes donc, pour que l’on puisse mettre en place ce projet de sauvetage du club. C’est sans doute notre dernière chance. »
Si vous êtes du coin (ou pas) et sensible à cet appel de la dernière chance, n’hésitez pas à contacter la secrétaire Vanessa (vanessa.exel[at]hotmail.fr) ou bien Véronique, la vice-présidente (cros.veronique[at]bbox.fr). Vous rejoindrez une équipe qui saura assurément vous proposer belle aventure humaine…
20 ans que Julien Carpentier porte les couleurs de l’USSF Rugby, comprenez l’Union Sportive de Sainte-Foy-de-Peyrolières. En 2001, alors qu’il jouait à Tournefeuille, ce désormais vieux loup de 44 ans, avait en effet décidé avec son compère Manu Bardina, de retrouver l’esprit rugby qu’il affectionnait tant, sans prime de matchs, avec de bons repas, des copains et beaucoup de bonne humeur. Deux décennies plus tard, les mentalités ont changé, il lance un appel au secours pour le sauvetage de l’USSF…
Visiblement, d’autres joueurs partageaient ce point de vue, un groupe de forme en 3ème série, et va permettre aux Rouge et Noir de se hisser jusqu’en promotion honneur. Les vagues d’anciens de Léguevin, Saint-Lys, et de Tournefeuille se sont succédées ces dernières années. Pour « Juju », qui a connu beaucoup de joueurs dans sa carrière, dont les neveux, gendres et même les fistons, l’esprit familial était primordial.
Et puis, la crise du Covid est passée par là, a freiné ce bel élan, jusqu’à le fragiliser dangereusement avec des joueurs éloignés des terrains et pas tous décidés à rechausser les crampons. En 2021, le club a survécu avec un noyau dur de fidèles pour péniblement en aligner 18 certains dimanches. A peine suffisant pour éviter le forfait général.
Pour celui que l’on surnomme « Capiche », les valeurs d’autrefois, sur lesquelles se sont bâties les victoires d’hier, semblent s’estomper : « Pour recruter de nos jours, la bonne humeur et le bon « graillou » d’après entrainement ne suffisent plus. La concurrence est rude et les jeunes sont attirés par l’argent même s’ils n’ont pas de temps de jeu. Nous, on leur propose avant tout de jouer. Mais ça ne suffit plus… »Alors il faut bien se résoudre à trouver de l’argent pour le redistribuer : « Il a fallu trouver plus de sponsors pour proposer des primes de match, comme le font les autres équipes de notre canton et de notre niveau. C’est malheureux, mais c’est la règle maintenant. »
« Notre dernière chance ! »
Le projet de relance prend forme, le nouveau bureau sera connu ce vendredi à l’issue de l’AG du club. Des bénévoles dévoués et quelques joueurs ne veulent pas voir l’USSF disparaître, Julien a donc bon espoir de voir perdurer son club de cœur, qui fêtera ses bientôt ses 60 ans. Il lance un appel pour que cet anniversaire soit fêté avec un club présent et pas du passé :
« L’idée est de reconstruire au niveau inférieur (2ème série), d’aller chercher des jeunes qui n’ont pas de temps ailleurs et de renouer avec la victoire. Nous cherchons des motivés, des passionnés, disponibles, prêts à jouer et participer à la vie d’un club. De bonnes âmes donc, pour que l’on puisse mettre en place ce projet de sauvetage du club. C’est sans doute notre dernière chance. »
Si vous êtes du coin (ou pas) et sensible à cet appel de la dernière chance, n’hésitez pas à contacter la secrétaire Vanessa (vanessa.exel[at]hotmail.fr) ou bien Véronique, la vice-présidente (cros.veronique[at]bbox.fr). Vous rejoindrez une équipe qui saura assurément vous proposer belle aventure humaine…