A l’orée de la nouvelle saison, de nombreux changements se profilent pour le Toulouse Electrogaz Club, un des bastions historiques de la ville rose… (par Marco Matabiau).
Du changement dans la continuité. C’est un peu ainsi que l’on pourrait décrire la transition qui s’annonce sur les bords de la Garonne. A commencer par la tête du club. Laurent Breil (qui officie régulièrement comme arbitre en Top 14) ne sera plus le président du club pour l’exercice 2020 – 2021. Idem pour Yves Viès. Tout nouveau co-président (il a été élu ce 15 septembre dernier avec Sébastien Ariès, pour sa part responsable du pôle jeunes l’an passé et qui reste donc en place), Philippe Bapt, déjà président du club de 2010 à 2015, nous dévoile une partie de son projet pour ce club qu’il chérit tant : « Le bail entre la CMCAS et l’EDF a été re-signé pour vingt ans. Dans les années à venir, la France va accueillir la Coupe du Monde de Rugby (2023) et les Jeux Olympiques (2024). On dispose de cette fenêtre de tir pour demander un investissement, présenter un projet aux différents partenaires que sont la mairie, la Région ou encore le CREPS afin de faire de notre terrain du Bazacle un joli petit stade avec une petite tribune« .
Côté terrain, le duo d’entraîneurs composé de Kader Bentaïba et d’Olivier Forgues, en place depuis six saisons, a également choisi de passer la main. Une décision prise depuis longue date. Pour reprendre la flambeau, le TEC a fait confiance à ses forces vives et a trouvé une solution en interne: en effet, ce sont Nicolas Barthes et Jérôme Teisseire, jusque-là en charge de l’équipe réserve, qui seront aux commandes. Un choix logique quand on sait les résultats obtenus par ce duo avec la « B » (on se souvient notamment du titre Midi-Pyrénées face à Saint-Jory au printemps 2018 sur le terrain d’Aucamville).
Pour les épauler dans leur tâche, le club a fait appel à Patrick Milhavet. Véritable baroudeur des terrains (passé entre autres par le FCTT et Rieumes), il officiait l’an passé avec la réserve du Toulouse Lalande Aucamville (avec laquelle il occupait la première place de la poule, n’ayant concédé que deux défaites sur la saison). Peu emballé par le rôle qu’on lui promettait dans le nouvel organigramme, il a décidé de rejoindre le Bazacle : « Jérôme Teisseire, avec lequel j’ai évolué par le passé au FCTT, m’a contacté et m’a demandé si j’accepterais de devenir le manager de l’équipe. J’ai bien entendu accepté. Ici, je vais retrouver de nombreux jeunes que j’ai coachés soit en cadets ou en juniors au FCTT, notamment quand ils étaient en entente avec le TEC« .
Côté recrutement, le club reste fidèle à ses principes, comme l’explique le néo-manager: « On a beaucoup d’anciens joueurs qui ont décidé de revenir, et puis comme d’habitude, des étudiants qui sont séduits par l’ambiance qui règne ici« . Tout cela ne sera pas de trop pour se faire une place dans la relevée poule 2 de Promotion Honneur. Entre, notamment, les rivalités « toulousaines » (face au TUC, Saint Jory-Bruguières et Portet) et les périlleux affrontements face aux équipes ariégeoises (Foix, Lavelanet, Villeneuve de Paréage), toutes les énergies seront les bienvenues pour mener la saison à bien…
A l’orée de la nouvelle saison, de nombreux changements se profilent pour le Toulouse Electrogaz Club, un des bastions historiques de la ville rose… (par Marco Matabiau).
Du changement dans la continuité. C’est un peu ainsi que l’on pourrait décrire la transition qui s’annonce sur les bords de la Garonne. A commencer par la tête du club. Laurent Breil (qui officie régulièrement comme arbitre en Top 14) ne sera plus le président du club pour l’exercice 2020 – 2021. Idem pour Yves Viès. Tout nouveau co-président (il a été élu ce 15 septembre dernier avec Sébastien Ariès, pour sa part responsable du pôle jeunes l’an passé et qui reste donc en place), Philippe Bapt, déjà président du club de 2010 à 2015, nous dévoile une partie de son projet pour ce club qu’il chérit tant : « Le bail entre la CMCAS et l’EDF a été re-signé pour vingt ans. Dans les années à venir, la France va accueillir la Coupe du Monde de Rugby (2023) et les Jeux Olympiques (2024). On dispose de cette fenêtre de tir pour demander un investissement, présenter un projet aux différents partenaires que sont la mairie, la Région ou encore le CREPS afin de faire de notre terrain du Bazacle un joli petit stade avec une petite tribune« .
Côté terrain, le duo d’entraîneurs composé de Kader Bentaïba et d’Olivier Forgues, en place depuis six saisons, a également choisi de passer la main. Une décision prise depuis longue date. Pour reprendre la flambeau, le TEC a fait confiance à ses forces vives et a trouvé une solution en interne: en effet, ce sont Nicolas Barthes et Jérôme Teisseire, jusque-là en charge de l’équipe réserve, qui seront aux commandes. Un choix logique quand on sait les résultats obtenus par ce duo avec la « B » (on se souvient notamment du titre Midi-Pyrénées face à Saint-Jory au printemps 2018 sur le terrain d’Aucamville).
Pour les épauler dans leur tâche, le club a fait appel à Patrick Milhavet. Véritable baroudeur des terrains (passé entre autres par le FCTT et Rieumes), il officiait l’an passé avec la réserve du Toulouse Lalande Aucamville (avec laquelle il occupait la première place de la poule, n’ayant concédé que deux défaites sur la saison). Peu emballé par le rôle qu’on lui promettait dans le nouvel organigramme, il a décidé de rejoindre le Bazacle : « Jérôme Teisseire, avec lequel j’ai évolué par le passé au FCTT, m’a contacté et m’a demandé si j’accepterais de devenir le manager de l’équipe. J’ai bien entendu accepté. Ici, je vais retrouver de nombreux jeunes que j’ai coachés soit en cadets ou en juniors au FCTT, notamment quand ils étaient en entente avec le TEC« .
Côté recrutement, le club reste fidèle à ses principes, comme l’explique le néo-manager: « On a beaucoup d’anciens joueurs qui ont décidé de revenir, et puis comme d’habitude, des étudiants qui sont séduits par l’ambiance qui règne ici« . Tout cela ne sera pas de trop pour se faire une place dans la relevée poule 2 de Promotion Honneur. Entre, notamment, les rivalités « toulousaines » (face au TUC, Saint Jory-Bruguières et Portet) et les périlleux affrontements face aux équipes ariégeoises (Foix, Lavelanet, Villeneuve de Paréage), toutes les énergies seront les bienvenues pour mener la saison à bien…