PLAY-OFF
bcy[[Revel 6 – 18 Saint-Girons]b]cy
Michel Blanc, co-entraîneur de Revel :
Inconsciemment, on n’y était plus. Nous faisons une première mi-temps catastrophique dans l’envie, et quand on essaye de revenir en seconde, on déjoue complètement. Saint-Girons était un degré plus haut dans la volonté et mérite sa victoire. Ils ont joué avec pragmatisme , efficacité et un degré de plus dans la volonté.
Jean-Christophe Lanta, co-entraîneur de Revel :
Ce match reflète la saison, passée à bricoler avec un effectif étriqué, qui ne permet pas de jouer les play-off comme on le souhaiterait. Mais une équipe ne se bâtit pas en un an.
Michel Ferret, président de Revel :
La qualification est perdue mais il faudra faire un bon match au TUC et motiver les joueurs pour continuer en Coupe des Pyrénées. Nous allons préparer la saison prochaine avec tous les jeunes de la section Bélascain qui vont intégrer l’équipe fanion.
Lionel Heymans, co-entraîneur de Saint-Girons :
Je reste sur ma faim. Avec la première mi-temps que nous réalisons, je pensais qu’on aurait les moyens de faire mieux mais la conquête a été trop défaillante pour prendre un point de plus contre une équipe qui a bien défendu. Ceci dit, il ne faut pas faire la fine bouche. Nous sommes qualifiés, c’était le but aujourd’hui. Nous allons essayer de bien finir contre Rieumes pour être meilleur second puis nous verrons. Nous ne sommes arrêtés sur rien et nous prendrons ce qui se présente. Nous essayerons de faire aussi bien que l’année dernière ou mieux. Ce sera compliqué car le niveau monte chaque saison.
Guillaume Lazerges, demi de mêlée de Saint-Girons :
Mission accomplie, la qualification est au bout. Nous avons manqué beaucoup d’occasions mais c’est le premier match vraiment géré avec le vent en deuxième mi-temps. Nous allons très bien préparer la venue de Rieumes et se méfier de leur 10.
Poule 2
Sor-Agout 8-9 La Salvetat-Plaisance
Nicolas Peyrat (entraîneur La Salvetat Plaisance) :
Nous avons mis beaucoup d’abnégation et de courage dans ce match. Les conditions de jeu nous ont réussies. On décroche un succès mérité à l’extérieur. Nous avons su contenir leurs mauls pénétrants qui leur avaient permis de gagner chez nous. Maintenant, il reste un dernier match à la maison face à Laroque Bélesta. On connait bien cette équipe, il faudra faire le métier à domicile.
Eric Floch (trois-quarts centre élu homme du match de La Salvetat Plaisance) :
C’est grâce à notre esprit d’équipe et notre solidarité qu’on gagne aujourd’hui. On est une belle bande de copains qui ne lâche jamais rien et ce succès à l’extérieur en est la preuve. La partie a été rugueuse et difficile. Contre Laroque, il faudra s’attendre à ce même type de match, serré et indécis. Ce sera là aussi compliqué et il faudra faire honneur à notre citadelle imprenable, le stade des Barraques.
Pierre Teulet et Jean-Luc Arcidet (présidents La Salvetat Plaisance) :
On avait bien dit à nos joueurs avant le match que rien n’était fait. Sor Agout était venu gagner chez nous et ce match était donc crucial. La météo nous a avantagé un peu et notre vaillance a fait le reste. Notre effectif est jeune mais porte fièrement les valeurs du club, 8 juniors champions de France Philiponeau en 2011 sont titulaires à part entière de l’équipe fanion. Sur cette partie face à Sor Agout, ce fut rude mais nous avons été plus vaillants et combatifs qu’eux et on mérite ce succès. Je félicite les joueurs et tout le club. Le travail paye et notre fabuleuse école de rugby porte ses fruits. Les joueurs s’entraînent sur des installations inadéquates depuis 2 mois et pourtant aucun ne lâche l’affaire. L’objectif annoncé était le maintien en Honneur mais maintenant nous essayerons de passer 1 ou 2 tours en phases finales. L’objectif de monter n’est pas une priorité du tout. b
Jonathan Escolano (ouvreur Sor Agout) :
Je ne sais pas trop quoi dire sur cette défaite, c’est frustrant. Le match a été difficile à cause des conditions météo, on n’a pas pu produire du jeu. Le match a été tendu et âpre, on s’y attendait. On a essayé de ne pas tomber dans leur jeu en étant disciplinés. Mais on n’a pas su gérer la partie à domicile. Les absences des frères Caballero se sont fait sentir et n’ont rien arrangé. Toutes les équipes de la poule peuvent encore se qualifier même si Laroque Bélesta est surement un peu en dessous. Rien n’est encore fait et tout se jouera sur le dernier match à Beaumont. Il restait un joker, maintenant, il ne faut pas passer à côté de la qualification.
Alain Favarel (entraîneur des avants Sor-Agout) :
Il faut féliciter la formation de La Salvetat qui a été capable de nous faire déjouer. Ils ont mit la main sur le ballon en étant toujours à la limite de la régulière. Nous n’avons pas su réagir dans cette partie qui tient à peu de choses. Il nous a manqué, je pense, un peu d’envie et d’agressivité dans les phases de combat. Nous n’avons pas su occuper leur camp et les maintenir dans leur moitié de terrain. Nous avons l’occasion de mener 7-6 et de passer devant mais on rate des coups de pied. On s’est ensuite laissé endormir, on a raté des plaquages et on s’est débarrassé du ballon. Nous avions certes beaucoup d’absents, mais cela n’excuse pas tout. On savait que cette réception allait être compliquée en ayant gagné chez eux à l’aller. On pensait surement avoir fait le plus dur. Il faut toujours croire à la qualification mais c’est sûr qu’elle se complique sérieusement. Il faudra trouver les mots dans la semaine pour aller gagner à Beaumont. Ce ne sera pas un match facile mais il n y a plus le choix.
Laroque Belesta 17-17 Beaumont-de-Lomagne
Pierre Mico (centre Laroque Belesta)
Il ne fallait surtout pas perdre ce match. C’était une belle partie avec une bonne entame. Notre défaillance en conquête notamment en touche nous a pénalisés ainsi que la défaillance de notre buteur mais ça peut arriver. Malgré cela, c’est un match qu’on mérite de gagner même si Beaumont a réalisé aussi une belle rencontre. On inscrit quand même trois essais mais ce match nul avec le résultat de l’autre rencontre ne change rien au scénario. C’est un véritable huitième de finale que nous jouerons à La Salvetat pour la dernière journée.
Poule 3
Moissac 14 – 11 La Saudrune
Florian Soncourt (n°8 La Saudrune)
On jouait pour la 4e fois de l’année Moissac, on commence à les connaître par cœur et malgré cela on arrive pas à sortir le match qu’il faut pour prendre les 4 points, en sachant qu’il y avait la qualif au bout. Il y avait pas mal de vent, et Moissac a su beaucoup mieux l’exploiter que nous. En première mi-temps ils jouent chez nous, hormis l’essai qu’on marque très tôt. On résiste bien à leurs mauls mais on se met trop à la faute ce qui nous coûte des cartons blancs. On tourne quand même à 11-6 donc tout restait largement jouable. Ensuite avec le vent, on doit mettre un coup d’accélérateur, prendre le jeu à notre compte mais on ne le fait pas, on doute et on joue pas le coups à fond. On aurait même pu obtenir le match nul et prendre un point de plus au classement mais un mauvais geste a retourné la pénalité qui était en notre faveur dans leurs 22. La copie n’est pas non plus déplorable mais on devait faire beaucoup mieux. Je pense qu’on a pas encore la capacité de sortir deux gros matchs d’affilée à l’extérieur, comme on avait pu le faire à Montesquieu. Il faut progresser en ce sens. Le bon côté des choses, c’est que Moissac devra gagner contre Montestequieu pour se qualifier. A nous de faire le boulot et de battre Saint-Affrique chez nous, tout simplement. Même si Montesquieu gagne à Moissac, on espérera que le jeu des meilleurs 3e nous soit favorable. Avant tout il faudra faire le boulot contre une équipe de Saint-Affrique très solide, qui a l’expérience de la fédérale 3. Je ne me fais pas de soucis, on donnera tout comme on avait pu le faire contre Laroque. Et puis, en début d’année, qui aurait parié que La Saudrune jouererait une place en 1/4 de finale sur la dernière journée des play-off ? Donc quelque part ce n’est que du bonus et du plaisir d’être là. Rendez-vous dimanche à 15h à Cugnaux maintenant !
PLAY-DOWN
Poule 4
Saint-Juéry 8-11 Canton d’Alban
Guillaume Aubéroux (co-entraineur Canton d’Alban) :
C’est une belle revanche après nos deux défaites à la maison face à cette même équipe. Ce match faisait partie de notre tableau de marche pour se sauver. Il fallait gagner, nous l’avons fait et nous faisons un pas de plus vers le maintien. En envoyant beaucoup de jeu et en jouant au milieu du terrain, on a pesé sur le match. Nous n’avons pas insisté devant car on ne sait pas faire. Nos centres ont bien défié le centre du terrain et le soutien à bien fonctionné. On a franchi plusieurs fois et on effectue une très grosse première mi-temps, où l’on mène 11-0. S’il y a un essai de plus en notre faveur, ce n’est pas volé. Ensuite en deuxième mi-temps, nous avons un gros trou d’air à la 50ème minute jeu. Saint Juéry fait rentrer du monde et du poids et nous secoue pas mal. On se fait peur en fin de match en étant dominés le dernier quart d’heure et en jouant à 13 contre 15. Saint Juéry possède alors tous les ballons mais on résiste bien en défendant solidairement. On s’est fait plaisir sur ce match et c’est bien là l’essentiel. Nous avons trop passé de temps cet hiver à faire des choses que l’on ne savait pas faire. Il reste un dernier match à domicile face à Auterive. En ayant gagné chez eux, ils vont arriver revanchards à Alban. Il va falloir s’y filer.
Poule 5
Mazères 51 – 5 Aviron Castrais
Philippe Souquet (président Mazères)
C’est la victoire du maintien, tout simplement. Un grand soulagement !
Saint-Orens 11-3 Espalion
Jean-Vincent Igarza (demi d’ouverture Saint-Orens)
Un fort esprit de revanche nous animait après le match là-bas. Les conditions de jeu étaient difficiles avec un orage de grêle dès le début de match qui a donné le ton. On a bien construit notre match avec l’appui du vent puisque le score final était acquis à la pause. Il n’y a pas eu d’affolement et puis devant nous avons pris le dessus. En deuxième mi-temps on a su faire le dos rond et bien défendre. Espalion s’est peut-être vu beau en ne tentant pas les pénalités au pied. Le symbole est cette cocotte que l’on réussit à endiguer en fin de match et qui les fait repartir bredouilles. Il faut rester sérieux et humbles pour notre dernier match à Castres qui ne joue plus rien après nous verrons bien. Poule 1
Toulouse Lalande Aucamville 18 – 8 Cazères
Bruno Crouzat (entraîneur TLA)
On a livré un partie moins aboutie que contre Andorre, avec peut être un peu moins d’agressivité dans les zones de combat. Mais on a su prendre le score et le garder. On retrouve peu à peu le rythme du début de saison, grâce à des entraînements réguliers et suivis. On va continuer dans ce sens pendant les quinze jours qui arrivent, pour aborder au mieux ces phases finales.
Ramonville 8-6 Tarascon-sur-Ariège
Pascal Belaubre (co-entraîneur de Ramonville)
On arrache la victoire, mais c’est amplement mérité. Avec encore beaucoup de jeu produit, mais on pêche dans la finition. Avec un vent contre monstrueux, et nos deux buteurs officiels blessés, on était contraint et forcé de jouer beaucoup, ce que l’on a fait. Malgré une conquête trop défaillante, on a ouvert quelques brèches mais on n’a pas concrétisé. Pire à la pause on est mené 6-0. Mais comme toute la saison, le groupe n’a rien lâché et a été récompensé en milieu de 2e par un essai sur une belle phase de jeu à plusieurs temps. La fin de match a été tendue jusqu’au bout. Le vent rendant impossible la concrétisation des multiples pénalités, on a insisté et insisté dans le jeu, pour finalement hériter d’une pénalité à 20m face aux perches. Elle passe, ouf de soulagement. La victoire est là. Dans le même temps, L’Union aussi s’est imposé, mais on reste devant aux points terrains. C’est la journée qu’il nous fallait. Ca laisse forcement beaucoup de regrets sur la saison. Maintenant on va attendre le verdict des fédérales et la réorganisation du championnat de promotion pour savoir si on est relégué. Ce serait vraiment dommage, car depuis la mi-saison, on a changé de visage et le groupe a pris forme. On va s’attacher à le conserver car il y a vraiment de la qualité, et de quoi voir le futur avec sérénité si on le garde en intégralité.
Poule 2
Lisle-sur-Tarn 11 – 6 Verfeil
Jérôme VERGELY (capitaine Verfeil) :
Dans l’ensemble, on fait un bon match et on a la place de gagner chez les premiers. Ca se joue une fois de plus à pas grand chose, comme tous les matchs de la saison d’ailleurs. C’est une poule où le niveau des équipes est équivalent. Je pense que le match reflète la saison : toujours beaucoup d’engagement de notre part, mais on ne concrétise que trop rarement nos temps forts. On est très déçu de cette saison et de nos résultats, qui ne sont pas à l’image d’un groupe qui a progressé au fil des matchs.
Mathieu Poujade (entraîneur Lisle sur Tarn) :
Heureusement que nous gagnons ce match car en cas de défaite, nous aurions fini 3ème de la poule. On savait que cette partie était importante et les joueurs étaient un peu stressés. L’enjeu les a quelque peu crispé. Pendant toute la première mi-temps, nous jouons contre le vent et face à la grêle durant quarante minutes non-stop. Dans ces conditions, c’est difficile de mettre notre jeu en place et de sortir de notre camp. Les quinze premières minutes du match sont mauvaises et Verfeil qui est une bonne équipe, y croit fortement. Ils se sont accrochés comme dans tous leurs matchs perdus de peu cette saison. On est bons défensivement, on n’encaisse pas d’essai. En deuxième mi-temps, le vent s’arrête et la grêle aussi, malheureusement pour nous. On ne profitera pas de ces aléas météorologiques. Guillaume rentre en tant que demi d’ouverture et nous fait beaucoup de bien. Grâce à son coup de pied, on gère bien le deuxième acte et on avance enfin. Tout le groupe y croit et on marque sur un groupe pénétrant. Ce n’est pas le meilleur match de la saison, mais on le gagne. Les phases finales se profilent désormais et on repart à zéro. Les matchs seront maintenant très compliqués et il nous reste 3 matchs à gagner pour aller au bout. Les blessés rentrent pour le quart de finale que l’on prépare le mieux possible. Il faudra ne rien regretter et se donner à fond.
L’Honor-de-Cos 34-12 Brassac
Martial Benoit (co-entraîneur Brassac) :
Tout le monde est très déçu. Les garçons n’ont pas pris conscience de l’importance de ce match. Au bout de cinq ou dix minutes de jeu, j’ai compris que ça allait être compliqué car on n’a pas répondu présent dans le combat, et c’est la chose essentielle de ce sport. L’Honor-de-Cos a récité son rugby. En première mi-temps, contre le vent, on encaisse un essai car notre demi d’ouverture se fait contrer dans nos 22 mètres. On avait prévu de les contrer en touche mais cela n’a pas été le cas. Ils nous ont fait mal sur des mauls portés. A la mi-temps, il y a déjà 17-0, c’est beaucoup trop. En deuxième mi-temps, nous n’avons pas réussi à exister par manque d’engagement et à cause de quelques blessures. Cette saison a été galère car nous avons mis du temps à nous mettre en route. Il y a eu pas mal de changements, d’entraineurs, de joueurs, à des postes clés pendant la trêve et la mayonnaise a eu du mal à prendre. Notre demi d’ouverture et notre arrière nous ont aussi pas mal manqué en début de saison. L’effectif était un peu limité pour compenser ces absences. Malgré tout, on aurait pu se qualifier en ne laissant pas autant de points à domicile. Il faudra essayer de conserver notre effectif pour la saison prochaine, et renforcer les secteurs défaillants pour redorer le ballon de Brassac.