Les différents échanges entre présidents de Brens, de Marssac, du Comité du Tarn et Midi-Pyrénées, depuis mardi dernier, ont finalement débouché sur une décision somme toute logique au vu de la situation du groupe séniors de Brens. Mais l’histoire n’est pas finie pour autant…
Christophe Baubil, co-président du club tarnais avec Jérôme Massoc (qui cumule en plus les titres de plus ancien joueur et capitaine), nous a confirmé ce matin que le groupe séniors ne repartirait pas en l’état cette saison : « On va déclarer forfait général oui, par manque de joueurs. Mais on fait ça pour ne pas bloquer ceux qui ont fait leur licence, et leur permettre de faire une mutation anticipée. Ils se sont engagés, ils ont envie de compétition, c’est la moindre des choses de les aider ».
Et ces joueurs vont ainsi pouvoir rejoindre le voisin Marssac. Le projet de fusion entre les deux clubs se confirme bel et bien : « On a fait une réunion avec Jean-Pierre Pujol dans ce sens oui, on va faire le nécessaire pour que cette fusion soit effective le plus rapidement possible. Les joueurs s’entraînent ensemble déjà, avant hier ils étaient plus d’une trentaine. Ce soir, ils seront autant, avec un repas derrière, ça fait plaisir. Et je m’avance un peu, en disant que Marssac aura un très bon groupe cette année ».
Brens disparaît donc de l’échiquier régional, mais existera sous le nouveau nom, très probable, du XV du Pastel. De quoi motiver une dernière réaction de Christophe Baubil : « Brens n’existera plus au niveau des séniors, mais le club perdure avec son école de rugby. Cette fusion avec Marssac va permettre aux plus motivés de continuer à pratiquer le rugby, et c’est l’essentiel. Et puis, on a fait une promesse à nos gars, une semaine sur deux, il y aura un match à Brens, l’autre à Marssac, idem pour les entraînements du mercredi et vendredi. Même si cette situation prend de l’énergie, on continue à se battre avec Jérôme, on verra bien ce que l’on fera, si on reste président ou pas, mais ce n’est pas le plus important. Je retiendrai surtout que grâce à votre article de mardi, un joueur de Toulouse nous a contacté pour nous proposer ses services, ce qui nous a beaucoup touché. Le rugby d’en bas va mal, celui d’en haut aussi d’ailleurs, il y a un malaise grandissant, mais je crois qu’il y a encore des raisons de continuer à l’aimer et à le défendre. »