Armagnac-Bigorre face à Midi-Pyrénées, c’était un peu le Crunch des sélections U26, tant leur histoire commune est liée par des confrontations épiques. Hier à Nérac, l’impatience était de mise pour en découdre et savoir qui irait à Paris pour disputer la finale 2018…
L’entame est pyrénéenne, qui vent dans le dos, domine, sans concrétiser pour autant, même en supériorité numérique. Une fébrilité et des maladresses peu habituelles aident une défense armagnaco-bigourdane qui n’en avait pas besoin. Florian Sempé, son buteur, ouvrira même la marque sur pénalité avant la demi-heure de jeu. « Il y avait beaucoup de nouveaux, on a manqué de cohésion, et puis à 3-0, on a totalement baissé les bras ». Victor Tourrou, le puissant 3ème ligne centre de l’Isle en Dodon expliquait le début de la fin pour les ambitions des champions 2016. Car après que son équipe se soit retrouvée à son tour à 14 contre 15, le match basculait. Un essai transformé permettait à une très réaliste formation de l’Armagnac-Bigorre de creuser l’écart juste avant la pause.
Et de mettre un gros coup d’accélérateur au retour des vestiaires. Deux essais en moins de dix minutes et voilà le score qui passe à 24-0. La messe était dite, d’autant que trois autres essais seront marqués. 39-0, un résultat lourd, mais incontestable, tant l’AB a bien défendu en première période, et bien attaqué en seconde. Vincent Dubrueil en charge des 3/4 midi-pyrénéens dressait un constat sans appel : « On est tombé sur plus fort que nous, et le terrain gras ne nous a pas permis de mettre en place notre jeu basé sur la mobilité. Les garçons se sont bien battus, mais face à une équipe plus homogène, avec 9 joueurs d’Auch, dont 6 qui jouent devant, la cohésion était de leur côté. »
Une cohésion qui sera utile pour tenter de glaner le titre début juin prochain contre une autre vieille connaissance : la Côte d’Argent. La sélection qui avait remporté la finale 2017 au dépens de l’Armagnac-Bigorre. Il y aura donc de la revanche dans l’air. Jorick Lascombres, capitaine ravi forcément, se réjouissait de la performance de ses coéquipiers : « Je pense qu’on a bien suivi les tactiques des coachs. Contre le vent en première mi-temps, on a défendu comme des chiens, sans faire de fautes, et sur nos seules incursions chez eux, on met un essai et une pénalité. Ensuite en seconde mi temps on joue plus libérés avec le vent dans le dos, et on inscrit nos essais coup sur coup, sans lâcher la pression défensive. J’ai une pensée pour Fabien Dupouy, qui nous a gratifié de superbes lancers en touche, dignes de Camille Chat dans la précision. Je pense surtout à lui car à force d’enchaîner le plaquages, il s’est tordu la cheville sur une motte de terre mal placée. Maintenant place à Paris et comme le dit si bien Romain Bordenave (3ème ligne) : « Mais quel bonheur de jouer avec vous ! » .
Si l’heure est à la projection d’un côté, de l’autre, c’était le moment des remerciements. Ceux de Vincent Dubreuil notamment : « Je tenais à remercier les clubs qui ont joué le jeu en libérant leurs joueurs, car ce n’est pas toujours simple, ni le cas. Et à titre personnel, je remercie Sylvie Bros pour la confiance qu’elle m’a accordée en me confiant la responsabilité de la ligne de 3/4. »
Au soir de la finale 2018, se posera la question de ce que deviendra cette épreuve, modifiée par définition par les nouvelles régions et ligues. Selon nos informations, rien n’est encore acté à ce jour…
Armagnac-Bigorre face à Midi-Pyrénées, c’était un peu le Crunch des sélections U26, tant leur histoire commune est liée par des confrontations épiques. Hier à Nérac, l’impatience était de mise pour en découdre et savoir qui irait à Paris pour disputer la finale 2018…
L’entame est pyrénéenne, qui vent dans le dos, domine, sans concrétiser pour autant, même en supériorité numérique. Une fébrilité et des maladresses peu habituelles aident une défense armagnaco-bigourdane qui n’en avait pas besoin. Florian Sempé, son buteur, ouvrira même la marque sur pénalité avant la demi-heure de jeu. « Il y avait beaucoup de nouveaux, on a manqué de cohésion, et puis à 3-0, on a totalement baissé les bras ». Victor Tourrou, le puissant 3ème ligne centre de l’Isle en Dodon expliquait le début de la fin pour les ambitions des champions 2016. Car après que son équipe se soit retrouvée à son tour à 14 contre 15, le match basculait. Un essai transformé permettait à une très réaliste formation de l’Armagnac-Bigorre de creuser l’écart juste avant la pause.
Et de mettre un gros coup d’accélérateur au retour des vestiaires. Deux essais en moins de dix minutes et voilà le score qui passe à 24-0. La messe était dite, d’autant que trois autres essais seront marqués. 39-0, un résultat lourd, mais incontestable, tant l’AB a bien défendu en première période, et bien attaqué en seconde. Vincent Dubrueil en charge des 3/4 midi-pyrénéens dressait un constat sans appel : « On est tombé sur plus fort que nous, et le terrain gras ne nous a pas permis de mettre en place notre jeu basé sur la mobilité. Les garçons se sont bien battus, mais face à une équipe plus homogène, avec 9 joueurs d’Auch, dont 6 qui jouent devant, la cohésion était de leur côté. »
Une cohésion qui sera utile pour tenter de glaner le titre début juin prochain contre une autre vieille connaissance : la Côte d’Argent. La sélection qui avait remporté la finale 2017 au dépens de l’Armagnac-Bigorre. Il y aura donc de la revanche dans l’air. Jorick Lascombres, capitaine ravi forcément, se réjouissait de la performance de ses coéquipiers : « Je pense qu’on a bien suivi les tactiques des coachs. Contre le vent en première mi-temps, on a défendu comme des chiens, sans faire de fautes, et sur nos seules incursions chez eux, on met un essai et une pénalité. Ensuite en seconde mi temps on joue plus libérés avec le vent dans le dos, et on inscrit nos essais coup sur coup, sans lâcher la pression défensive. J’ai une pensée pour Fabien Dupouy, qui nous a gratifié de superbes lancers en touche, dignes de Camille Chat dans la précision. Je pense surtout à lui car à force d’enchaîner le plaquages, il s’est tordu la cheville sur une motte de terre mal placée. Maintenant place à Paris et comme le dit si bien Romain Bordenave (3ème ligne) : « Mais quel bonheur de jouer avec vous ! » .
Si l’heure est à la projection d’un côté, de l’autre, c’était le moment des remerciements. Ceux de Vincent Dubreuil notamment : « Je tenais à remercier les clubs qui ont joué le jeu en libérant leurs joueurs, car ce n’est pas toujours simple, ni le cas. Et à titre personnel, je remercie Sylvie Bros pour la confiance qu’elle m’a accordée en me confiant la responsabilité de la ligne de 3/4. »
Au soir de la finale 2018, se posera la question de ce que deviendra cette épreuve, modifiée par définition par les nouvelles régions et ligues. Selon nos informations, rien n’est encore acté à ce jour…