Sébastien, Muret gagne contre Prades, c’est un exploit ?
Un peu oui quand on voit le classement. Mais c’est d’abord la victoire de tout un groupe : les joueurs, les dirigeants, les bénévoles, tout le monde.
La cohésion recherchée ces dernières semaines a donc été trouvée ?
On était au pied du mur, et c’est dans ce genre de moments qu’on se révèle. Dans l’engagement et l’envie, on a fait le meilleur match de la saison. On voulait se prouver à nous-mêmes qu’on pouvait exister encore, qu’on n’était pas mort. Et ça passait par une victoire obligatoire. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’on a eu les bons rebonds, que Prades a fait tomber des ballons importants, qu’ils ont touché le poteau deux fois. Mais comme on dit, on provoque la chance. Qui ne nous avait pas trop souri jusqu’ici, alors on prend.
Vous vous êtes préparés différemment pendant le semaine ?
Non. On s’est juste entraîné sous la pluie mardi, ça nous a peut-être aidé (rires). Peut-on parler d’un déclic ?
Peut-être. Pour le premier match de la saison, on avait passé 30 points à la Côte Vermeille. Puis on en avait pris 40 à Prades. Ça remet les idées en place. On va essayer de ne pas revivre ce scénario.
Ce sera en plus un derby ce dimanche, contre le FCTT
On se connaît bien. Ce n’est pas comme si on prenait le bus pour quatre heures. Là, on va pouvoir se préparer, presque, comme à la maison. En tout cas, la chasse aux points est ouverte, même à l’extérieur. On a pris la mauvaise habitude d’en prendre 30 loin de chez nous. Il faut arriver à inverser la tendance et grappiller un point par-ci par-là.
Question indiscrète pour terminer. Comment avez-vous fêté cette victoire tant espérée ?
On a fait une photo sur le terrain pour commencer, comme si on venait de gagner le championnat. Puis on a ouvert le champagne dans les vestiaires, comme si on montait en fédérale 2. Et puis, on a bu quelques verres au club house. On a bien fêté ça, oui (rires).