Rugby Santé : le RC Blois, doublement engagé –
Après la campagne d’Octobre Rose, la Fédération Française de Rugby et RugbyAmateur ont souhaité mettre en lumière certaines belles initiatives, ainsi que des acteurs du rugby santé. Aujourd’hui, zoom sur le RC Blois et son tournoi de rugby à 5, organisé afin de reverser des fonds à la Ligue contre le cancer de Loir-et-Cher. David Harel, éducateur en charge de la section rugby santé, nous raconte ce magnifique événement, ainsi que le développement de cette pratique dans sa ville…
« Plus de 1000€ récoltés pour les soins annexes »
Le 7 octobre, au stade Saint-Georges de Blois, se tenait donc la troisième édition du challenge de rugby à 5, au profit de la Ligue contre le cancer. David Harel nous en dit plus sur ce projet : « Le but est de réunir les petits et les grands le temps d’une journée, autour du sport et pour la bonne cause. Cette année, nous avons eu 16 équipes, de 5 à 10 joueurs et chacun a participé à hauteur de 60€. En tout, ça fait un beau total de plus de 1000 euros reversés. »
Au-delà de l’aspect financier, l’événement se voulait particulièrement festif, selon l’éducateur : « Beaucoup de monde est venu, et notamment les familles des joueurs de XV du RCB. Nous avions donc prévu deux plateaux : la compétition et le loisir, pour que chacun puisse s’amuser selon ses compétences. En plus, entre les matchs, les équipes s’affrontaient sur des petits jeux, comme du tir à la corde ou un parcours du combattant. En fin de journée, chacun a reçu des lots, comme des ballons octobre rose ou des mugs, confectionnés pour l’occasion. »
Le plus important reste tout de même le don réalisé. En accord avec le club, David Harel a d’ailleurs décidé de le reverser à un aspect bien spécifique de la lutte contre le cancer : « Nous avions le choix entre la recherche contre le cancer ou les soins annexes. Ce sont toutes les petites intentions souvent oubliées, qui ne sont pas en lien direct avec la maladie, mais qui comptent beaucoup pour les patients. On retrouve par exemple les manucures, les massages, etc… Notre somme participera donc à créer des structures, comme des instituts de beauté adaptés, avec du personnel formé à s’occuper spécifiquement de malades. Le but est bien sûr de leur faire changer d’air et reprendre confiance en eux. »
Un développement rapide du rugby santé blésois
En dehors de ce tournoi, le Rugby Club de Blois s’engage toute l’année en faveur des personnes malades, notamment grâce à sa section de rugby santé, en plein développement depuis 3 ans. Là aussi, David Harel est en première ligne : « Notre ancien président, Jean-Marc Trazère, vient de Toulouse et y a connu cette pratique. Étant moi-même proche du milieu médical, nous avons eu tous les deux envie de monter ce projet, le premier du département. On est passé d’une dizaine de participants à 25 aujourd’hui. Bien sûr, tous ne viennent pas à chaque séance, mais ça fait tout de même un gros groupe à encadrer. Heureusement, un autre éducateur diplômé, Nicolas Mariscal, m’a rejoint. »
Au vu de l’engouement des participants et du soutien de certains sponsors, l’éducateur et son club ne comptent pas s’arrêter là. Selon lui, la prochaine étape est l’ouverture d’une section des Rubies, le premier club uniquement dédié au sport-santé et spécialisé pour les patients atteints de cancers : « Ça nous tient à coeur, car les Rubies ont un fonctionnement particulier. Les oncologues, infirmières et autres personnels soignants jouent en effet dans la même équipe que leurs patients, ce qui crée un vrai esprit de famille. Aussi, ça nous permettrait de toucher un nouveau public et d’avoir plus de participants sur ordonnance, car pour l’instant, la très grande majorité vient de son plein gré. Si tout va bien, ce projet devrait donc voir le jour en septembre 2024. »
Si cette nouvelle section est déjà un bel objectif en soi, David Harel voit encore plus loin. Dans un futur plus ou moins proche, il souhaite également ouvrir un groupe dédié aux séniors : « Le rugby santé est ouvert à tous, mais les différences de mobilité entre chaque participant sont parfois très grandes. Par exemple, j’ai organisé récemment une initiation pour des personnes âgées et nous avons dû la faire en marchant, pour que tout le monde suive. Autrement dit, pour les accueillir, il faudrait créer une séance distincte et faire un travail encore plus adapté à leurs capacités. En parallèle de tout ça, nous faisons aussi de nombreuses réunions auprès du personnel médical, pour faire connaître notre pratique et les inciter à nous envoyer leurs patients. Heureusement, tout ce travail a l’air de payer, car des mutuelles et des entreprises d’aides aux séniors, comme Petits-Fils, veulent désormais travailler avec nous. Ça donne confiance pour la suite. »
Ces nombreux projets vont très certainement participer au développement du rugby santé dans toute la région Centre-Val de Loire et, vu la motivation sans limite de David Harel, nul doute qu’il parviendra à tous les mener à bien.
Rugby Santé : le RC Blois, doublement engagé –
Après la campagne d’Octobre Rose, la Fédération Française de Rugby et RugbyAmateur ont souhaité mettre en lumière certaines belles initiatives, ainsi que des acteurs du rugby santé. Aujourd’hui, zoom sur le RC Blois et son tournoi de rugby à 5, organisé afin de reverser des fonds à la Ligue contre le cancer de Loir-et-Cher. David Harel, éducateur en charge de la section rugby santé, nous raconte ce magnifique événement, ainsi que le développement de cette pratique dans sa ville…
« Plus de 1000€ récoltés pour les soins annexes »
Le 7 octobre, au stade Saint-Georges de Blois, se tenait donc la troisième édition du challenge de rugby à 5, au profit de la Ligue contre le cancer. David Harel nous en dit plus sur ce projet : « Le but est de réunir les petits et les grands le temps d’une journée, autour du sport et pour la bonne cause. Cette année, nous avons eu 16 équipes, de 5 à 10 joueurs et chacun a participé à hauteur de 60€. En tout, ça fait un beau total de plus de 1000 euros reversés. »
Au-delà de l’aspect financier, l’événement se voulait particulièrement festif, selon l’éducateur : « Beaucoup de monde est venu, et notamment les familles des joueurs de XV du RCB. Nous avions donc prévu deux plateaux : la compétition et le loisir, pour que chacun puisse s’amuser selon ses compétences. En plus, entre les matchs, les équipes s’affrontaient sur des petits jeux, comme du tir à la corde ou un parcours du combattant. En fin de journée, chacun a reçu des lots, comme des ballons octobre rose ou des mugs, confectionnés pour l’occasion. »
Le plus important reste tout de même le don réalisé. En accord avec le club, David Harel a d’ailleurs décidé de le reverser à un aspect bien spécifique de la lutte contre le cancer : « Nous avions le choix entre la recherche contre le cancer ou les soins annexes. Ce sont toutes les petites intentions souvent oubliées, qui ne sont pas en lien direct avec la maladie, mais qui comptent beaucoup pour les patients. On retrouve par exemple les manucures, les massages, etc… Notre somme participera donc à créer des structures, comme des instituts de beauté adaptés, avec du personnel formé à s’occuper spécifiquement de malades. Le but est bien sûr de leur faire changer d’air et reprendre confiance en eux. »
Un développement rapide du rugby santé blésois
En dehors de ce tournoi, le Rugby Club de Blois s’engage toute l’année en faveur des personnes malades, notamment grâce à sa section de rugby santé, en plein développement depuis 3 ans. Là aussi, David Harel est en première ligne : « Notre ancien président, Jean-Marc Trazère, vient de Toulouse et y a connu cette pratique. Étant moi-même proche du milieu médical, nous avons eu tous les deux envie de monter ce projet, le premier du département. On est passé d’une dizaine de participants à 25 aujourd’hui. Bien sûr, tous ne viennent pas à chaque séance, mais ça fait tout de même un gros groupe à encadrer. Heureusement, un autre éducateur diplômé, Nicolas Mariscal, m’a rejoint. »
Au vu de l’engouement des participants et du soutien de certains sponsors, l’éducateur et son club ne comptent pas s’arrêter là. Selon lui, la prochaine étape est l’ouverture d’une section des Rubies, le premier club uniquement dédié au sport-santé et spécialisé pour les patients atteints de cancers : « Ça nous tient à coeur, car les Rubies ont un fonctionnement particulier. Les oncologues, infirmières et autres personnels soignants jouent en effet dans la même équipe que leurs patients, ce qui crée un vrai esprit de famille. Aussi, ça nous permettrait de toucher un nouveau public et d’avoir plus de participants sur ordonnance, car pour l’instant, la très grande majorité vient de son plein gré. Si tout va bien, ce projet devrait donc voir le jour en septembre 2024. »
Si cette nouvelle section est déjà un bel objectif en soi, David Harel voit encore plus loin. Dans un futur plus ou moins proche, il souhaite également ouvrir un groupe dédié aux séniors : « Le rugby santé est ouvert à tous, mais les différences de mobilité entre chaque participant sont parfois très grandes. Par exemple, j’ai organisé récemment une initiation pour des personnes âgées et nous avons dû la faire en marchant, pour que tout le monde suive. Autrement dit, pour les accueillir, il faudrait créer une séance distincte et faire un travail encore plus adapté à leurs capacités. En parallèle de tout ça, nous faisons aussi de nombreuses réunions auprès du personnel médical, pour faire connaître notre pratique et les inciter à nous envoyer leurs patients. Heureusement, tout ce travail a l’air de payer, car des mutuelles et des entreprises d’aides aux séniors, comme Petits-Fils, veulent désormais travailler avec nous. Ça donne confiance pour la suite. »
Ces nombreux projets vont très certainement participer au développement du rugby santé dans toute la région Centre-Val de Loire et, vu la motivation sans limite de David Harel, nul doute qu’il parviendra à tous les mener à bien.