Depuis que l’annonce de la saison blanche a été officialisée vendredi dernier, les clubs amateurs peuvent se projeter sur le prochain exercice. Néanmoins, chacun est en droit de se poser des questions plus que légitimes pour préparer et combler le vide d’ici la fin juin. En cherchant des solutions, jusqu’aux plus insolites…
« Nous espérons maintenir l’activité rugby jusqu’au 30 juin sous différentes formes. Le Stade 3 qui est activé pour nos clubs, est maintenu pour le moment. Nous échangeons beaucoup avec nos Ligues Régionales pour évoquer plusieurs possibilités, mais comme depuis plusieurs mois, nous sommes soumis aux décisions gouvernementales. » Tels sont les propos de Patrick Buisson, vice président en charge du rugby amateur à la FFR. Le message est donc très clair : il faut tout faire pour rejouer au rugby d’ici la fin de cette maudite saison morcelée et inachevée ! A condition que les protocoles sanitaires soient allégés bien sûr…
Et puisque l’Etat français en est à confiner des villes et des régions, en même temps qu’il laisse entendre qu’un retour à la normale est envisageable mi-avril, tout en maintenant le couvre feu à 18h pour au moins six semaines, il est difficile de se projeter avec un minimum de garanties. Sans oublier que le stade 3 restant de mise, et les contacts interdits, il n’est même pas question d’évoquer un retour sur les rectangles verts. Alors, avec un peu d’imagination et une bonne dose d’optimisme, anticipons ce retour à la « normale », et imaginons que le stade 3 ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Serait-il totalement farfelu de proposer aux joueuses et joueurs de pratiquer le rugby avec… un masque ?
Bas les masques ou haut les masques ?
On vous entend d’ici en train de vous offusquer, de vous râcler la gorge, ou de recracher le café que vous vous apprêtiez à boire, mais quand même. Puisque les tests ne sont pas une solution dans la durée (un joueur amateur n’ira pas se faire tester tous les trois jours comme un pro), et puisque l’accès aux vestiaires ne sera pas autorisé avant plusieurs semaines/mois, est-ce si délirant que de proposer à chacune et chacun de retrouver les vraies sensations de jeu, de plaquage, de regroupements, de mêlée, de touches, à condition de porter un masque ?
Pendant que vous vous grattez la tête, sachez que cette option est devenue réalité en Espagne depuis le début de cette année. Les équipes de première division n’ont pas hésité longtemps visiblement, et leurs écoles de rugby avec, à franchir le pas. Entre rencontres amicales et matchs officiels, tout le monde s’est mis au… pli. A défaut de mieux, ce geste barrière, y compris sur un terrain, semble avoir convaincu. Il s’agit d’une décision provisoire, certes, mais la lenteur avec laquelle les vaccins sont distillés, entrouvrirait la porte au port du masque sur un terrain de rugby. Au moins jusqu’au 30 juin prochain…
Didier Retière : « Si les clubs sont d’accord, il ne faut pas hésiter »
Nous avons contacté Didier Retière, Directeur Technique National, pour lui soumettre cette piste et connaître son avis : « Tout le monde souffre de cette situation. On nous parle d’allègement mais aussi de renforcement de protocoles sanitaires, il est difficile de s’y retrouver. Mais la réalité est que les clubs sont à l’arrêt depuis le mois d’octobre. Le gouvernement décide évidemment, mais toutes les idées peuvent être étudiées pour retrouver plus vite et en sécurité le chemin des terrains. Le masque ? C’est une piste en effet. Il y a des masques destinés à la pratique du sport, aux normes Afnor (Association Française de NORmalisation), qui sont à disposition. Reste à avoir le feu vert du gouvernement. C’est une perspective qui peut paraître saugrenue, mais la situation exceptionnelle que nous traversons, peut, et doit, nous faire réfléchir. Il s’agirait d’une solution momentanée bien sûr, mais si elle permet de faire bouger les lignes, il ne faut pas hésiter. Les clubs font preuve d’un dynamisme extraordinaire pour maintenir le lien avec leurs joueurs, ils démontrent des ressources incroyables. Et je pense qu’ils seraient favorables au port d’un masque, tout du moins, pour une durée définie, en attendant mieux. »
Le message est passé, la question posée, reste à connaître les réponses. Affaire à suivre donc…
Depuis que l’annonce de la saison blanche a été officialisée vendredi dernier, les clubs amateurs peuvent se projeter sur le prochain exercice. Néanmoins, chacun est en droit de se poser des questions plus que légitimes pour préparer et combler le vide d’ici la fin juin. En cherchant des solutions, jusqu’aux plus insolites…
« Nous espérons maintenir l’activité rugby jusqu’au 30 juin sous différentes formes. Le Stade 3 qui est activé pour nos clubs, est maintenu pour le moment. Nous échangeons beaucoup avec nos Ligues Régionales pour évoquer plusieurs possibilités, mais comme depuis plusieurs mois, nous sommes soumis aux décisions gouvernementales. » Tels sont les propos de Patrick Buisson, vice président en charge du rugby amateur à la FFR. Le message est donc très clair : il faut tout faire pour rejouer au rugby d’ici la fin de cette maudite saison morcelée et inachevée ! A condition que les protocoles sanitaires soient allégés bien sûr…
Et puisque l’Etat français en est à confiner des villes et des régions, en même temps qu’il laisse entendre qu’un retour à la normale est envisageable mi-avril, tout en maintenant le couvre feu à 18h pour au moins six semaines, il est difficile de se projeter avec un minimum de garanties. Sans oublier que le stade 3 restant de mise, et les contacts interdits, il n’est même pas question d’évoquer un retour sur les rectangles verts. Alors, avec un peu d’imagination et une bonne dose d’optimisme, anticipons ce retour à la « normale », et imaginons que le stade 3 ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Serait-il totalement farfelu de proposer aux joueuses et joueurs de pratiquer le rugby avec… un masque ?
Bas les masques ou haut les masques ?
On vous entend d’ici en train de vous offusquer, de vous râcler la gorge, ou de recracher le café que vous vous apprêtiez à boire, mais quand même. Puisque les tests ne sont pas une solution dans la durée (un joueur amateur n’ira pas se faire tester tous les trois jours comme un pro), et puisque l’accès aux vestiaires ne sera pas autorisé avant plusieurs semaines/mois, est-ce si délirant que de proposer à chacune et chacun de retrouver les vraies sensations de jeu, de plaquage, de regroupements, de mêlée, de touches, à condition de porter un masque ?
Pendant que vous vous grattez la tête, sachez que cette option est devenue réalité en Espagne depuis le début de cette année. Les équipes de première division n’ont pas hésité longtemps visiblement, et leurs écoles de rugby avec, à franchir le pas. Entre rencontres amicales et matchs officiels, tout le monde s’est mis au… pli. A défaut de mieux, ce geste barrière, y compris sur un terrain, semble avoir convaincu. Il s’agit d’une décision provisoire, certes, mais la lenteur avec laquelle les vaccins sont distillés, entrouvrirait la porte au port du masque sur un terrain de rugby. Au moins jusqu’au 30 juin prochain…
Didier Retière : « Si les clubs sont d’accord, il ne faut pas hésiter »
Nous avons contacté Didier Retière, Directeur Technique National, pour lui soumettre cette piste et connaître son avis : « Tout le monde souffre de cette situation. On nous parle d’allègement mais aussi de renforcement de protocoles sanitaires, il est difficile de s’y retrouver. Mais la réalité est que les clubs sont à l’arrêt depuis le mois d’octobre. Le gouvernement décide évidemment, mais toutes les idées peuvent être étudiées pour retrouver plus vite et en sécurité le chemin des terrains. Le masque ? C’est une piste en effet. Il y a des masques destinés à la pratique du sport, aux normes Afnor (Association Française de NORmalisation), qui sont à disposition. Reste à avoir le feu vert du gouvernement. C’est une perspective qui peut paraître saugrenue, mais la situation exceptionnelle que nous traversons, peut, et doit, nous faire réfléchir. Il s’agirait d’une solution momentanée bien sûr, mais si elle permet de faire bouger les lignes, il ne faut pas hésiter. Les clubs font preuve d’un dynamisme extraordinaire pour maintenir le lien avec leurs joueurs, ils démontrent des ressources incroyables. Et je pense qu’ils seraient favorables au port d’un masque, tout du moins, pour une durée définie, en attendant mieux. »
Le message est passé, la question posée, reste à connaître les réponses. Affaire à suivre donc…
Et pourquoi pas le rugby en respectant les gestes barrières et distances de sécurité …! Quant on dit que ce virus rend fou !