Il aura décidément tout connu avec son club de coeur. Des victoires, beaucoup, des défaites, quelques unes, la montée, un titre, le statut de joueur, de capitaine, d’entraîneur, d’entraîneur-joueur, avant de rechausser les crampons pour une dernière fois cette saison. Et dimanche, c’était la der des der pour Bertrand Cunnac…
Un coeur gros comme ça sur le terrain, et une grande difficulté à retenir ses larmes avant et après les matchs. Voilà, vous avez la définition du Béber illustré. Celui que nous avions affectueusement surnommé Zizou l’an dernier (en rapport avec son premier titre pour sa première année d’entraîneur, et pas que pour sa coupe de cheveux), s’en va lui aussi par la grande porte. Mais avant de la prendre, il a eu droit à une belle haie d’honneur par ses potos. Ces derniers lui avaient confectionné un cadre dans lequel ils avaient glissé des photos dédicacées et des petits mots doux. il n’en fallait pas plus pour que les glandes lacrymales de Béber entrent en ébullition bien sûr.
Aussi, nous avons attendu 24h pour lui demander son ressenti, histoire que son stock de larmes soit complètement épuisé : « C’était vraiment un beau moment, les mots, les gestes, les sourires, tout ça m’a vraiment touché, recevoir autant, c’est énorme. J’arrête pour profiter de ma fille, donc continuer à entraîner serait incompatible avec cette volonté. j’en connais les contraintes, et je n’en ai plus envie. Mais je resterai proche du club, c’est évident, même si je ne sais pas encore sous quelle forme. »
En tout cas, au niveau des formes, ses copains les auront mises pour saluer leur kiné préféré. Certains à leur façon, comme vous le constaterez plus bas. Mais Léguevin ne serait pas Léguevin, sans ce grain de folie. Un grain qu’un des plus glorieux coqs se plaira sûrement à venir picorer derrière la main courante, ou au club house…