Adrien Foucras, c’est le genre de bonhomme dont on dit qu’il a la tête bien faite et bien pleine. Ce passionné de rugby s’est d’abord construit une carrière riche de très grands souvenirs, tout en préparant sa reconversion dans le génie civil, diplôme d’ingénieur en poche. Il a choisi ensuite décider de quitter le monde pro à 26 ans, pour se consacrer à son travail. Il aurait pu jouer en fédérale 1 mais a choisi la fédérale 2 (à Balma), qui représentait le meilleur compromis pour lui. Mais à bientôt 30 ans, il vient de prendre la décision de raccrocher les crampons pour se consacrer à son foyer, qui va accueillir un bébé dans quelques semaines. Le gaillard d’1.92 et 100kg nous explique pourquoi et revient sur les moments clés de sa carrière…
Adrien, peux-tu juste nous rappeler ta belle carrière ?
J’ai commencé le rugby à 7 ans au Castres Olympique et j’en suis parti à 22 après avoir eu la chance de jouer dans toutes les équipes du Club, je reste donc un supporter inconditionnel du CO depuis mon plus jeune âge. J’ai ensuite atterri à Colomiers où j’ai passé 4 très belles années dans un club pro très familial à qui je dois ma reconversion chez GBMP. Je tiens encore à remercier Mr Carré et Mr Gatimel qui m’ont permis de travailler dès la fin de mon contrat de rugbyman. Et pour finir cette aventure, je viens de passer trois ans à Balma où j’ai redécouvert toutes les joies du rugby amateur, et à qui je souhaite tout le meilleur pour la suite.
Tu n’as pas encore 30 ans, pourquoi arrêter maintenant ?
C’est un choix personnel. Entre le fait que je vais être papa en mai et que mon travail (ingénieur travaux) me prennent beaucoup de temps, j’ai préféré m’arrêter pour profiter de ma famille et ne pas risquer de faire l’année de trop. Et puis même si je n’ai que 29 ans, mon corps en a 10 de plus !
Que retiendras-tu de tes années rugby ?
Comme tout joueur de rugby, les personnes avec qui j’ai pu évoluer durant toutes ces années. Mais bien évidemment ma femme que j’ai rencontrée au rugby l’INSA, j’étais l’entraîneur de l’équipe féminine et… les conseils rugbystiques se sont quelque peu transformés (rires)
Et hormis ta femme, quelles sont les personnes qui t’auront le plus marquées ?
Je ne vais pas me risquer à citer toutes les personnes, au risque d’en oublier. Mais bien sûr je citerai mon père avec qui nous avons été champions de France Reichel en 2008 et 2009.
Tes meilleurs souvenirs ?
J’en reviens à ces deux titres qui restent deux souvenirs extraordinaires. Je repense à notre épopée au Super Challenge 2003 en minimes où nous perdons en demi-finale avec une belle équipe de bras cassés ! Et aussi l’opportunité que m’ont donnée les deux Laurent (Labit et Travers) avec Castres de jouer à Mayol, contre Toulon, face à Wilkinson et Sonny Bill Williams entres autres, ça reste un super moment pour moi.
Que va tu tu faire après le rugby, éducateur, coach ?
Pour l’instant je n’ai rien de prévu, je vais profiter de mon bébé, faire du sport en général et découvrir ma nouvelle vie sans le rugby. Et sans courbatures le lundi matin !