A bientôt 34 ans, Jérôme Montbroussous va disputer son dernier match officiel ce dimanche à Graulhet. Ce club avec lequel il a connu tant d’émotions et pour lequel il s’est tant impliqué. Ce qui n’empêche pas le trois quarts centre d’avoir l’oeil brillant quand il s’agit d’évoquer ses racines pyrénéennes, ses premiers pas sur un terrain de rugby, à Argelès-Gazost, lui qui résidait à Luz. Et d’honorer une promesse faite depuis longtemps…
Cette saison restera forcément particulière, riche en émotions singulières. La gestion du covid, et son combat quotidien pour ce pharmacien de métier. La disparition de Guy Laporte, dont il était très proche. Et puis cette décision de raccrocher des crampons qu’il avait portés pour la première fois à l’école de rugby d’Argelès Gazost, lui qui habitait à 20km de là, à Luz-Saint Sauveur. Il se souvient : « C’est le père de Florian Cazenave et mon père qui nous entraînaient jusqu’en minimes… et ensuite plus personne n’a pu m’amener de Luz à Argelès pour jouer au rugby. Donc c’est Lulu, un entraîneur qui a cru en moi, qui venait me chercher deux fois par semaine, et ce, durant 2 ans ! Et grâce à ce geste répété, à 17 ans, j’ai repris le rugby, ce qui m’a permis de vivre une belle carrière sur et en dehors de rugby ».
Jérôme reconnait avec sa sincère humilité qu’il doit beaucoup au rugby. Il a souhaité faire une dernière pige avec le club qui l’a formé. Alors le weekend dernier, il a repris la route vers ses Hautes Pyrénées tant aimées. Histoire de porter une dernière fois ce maillot bleu et blanc, lui aussi, tant chéri. Et il n’était pas le seul : « Rejouer avec des gars avec qui j’ai commencé à l’école de rugby, c’était vraiment génial. Argelès est vraiment un club génial. Voir Thierry Lacrampe et tous ses matchs de Top 14 à son actif, jouer pour ce maillot bleu et blanc, et encadrer tous ces jeunes, c’est vraiment magnifique. »
Deux clubs de coeur…
Ah ce maillot, il a provoqué de l’émotion au moment de le remettre pour les bénévoles et les présidents, et de le recevoir pour les joueurs. Cette émotion palpable qui se passe de plus de commentaires. La boucle est bouclée. La victoire contre la Vallée du Girou, dernier de la poule avec un seul succès au compteur contre…Argelès, était impératif pour laver l’affront du match aller, et surtout offrir une victoire aux « anciens ». A 35-12 à la pause, la messe était dite, mais les Argelésiens maintenaient la pression en inscrivant 5 essais de plus durant le deuxième acte, dont un, signé de Mister Montbroussous, entré en cours de match. Nul doute que les souvenirs de derbys de jeunesse entre Lourdes, Bagnères ou Tarbes sont remontés à la surface. Surface au-dessus de laquelle il a fallu rester dimanche soir, lors d’une 3ème mi-temps très conviviale, rythmée aux sons de chansons bigourdanes bien connues.
Jérôme avait promis qu’il rejouerait au moins une fois pour Argelès, le club de ses débuts, son club de coeur… et il a tenu parole bien sûr. Se profile maintenant un autre moment fort, son dernier match à Graulhet, son autre club de coeur, ce dimanche, lors de la venue de Mazamet. Le club de ses débuts est-il forcément son club de coeur ? Peut-on avoir plusieurs clubs de coeur ? Vous avez deux heures ! En attendant, Jérôme va inscrire une dernière feuille de match graulhétoise à sa belle carrière, avant de se consacrer définitivement aux feuilles de… soins. Et avec des projets plein la tête. On vous en reparlera sûrement…
A bientôt 34 ans, Jérôme Montbroussous va disputer son dernier match officiel ce dimanche à Graulhet. Ce club avec lequel il a connu tant d’émotions et pour lequel il s’est tant impliqué. Ce qui n’empêche pas le trois quarts centre d’avoir l’oeil brillant quand il s’agit d’évoquer ses racines pyrénéennes, ses premiers pas sur un terrain de rugby, à Argelès-Gazost, lui qui résidait à Luz. Et d’honorer une promesse faite depuis longtemps…
Cette saison restera forcément particulière, riche en émotions singulières. La gestion du covid, et son combat quotidien pour ce pharmacien de métier. La disparition de Guy Laporte, dont il était très proche. Et puis cette décision de raccrocher des crampons qu’il avait portés pour la première fois à l’école de rugby d’Argelès Gazost, lui qui habitait à 20km de là, à Luz-Saint Sauveur. Il se souvient : « C’est le père de Florian Cazenave et mon père qui nous entraînaient jusqu’en minimes… et ensuite plus personne n’a pu m’amener de Luz à Argelès pour jouer au rugby. Donc c’est Lulu, un entraîneur qui a cru en moi, qui venait me chercher deux fois par semaine, et ce, durant 2 ans ! Et grâce à ce geste répété, à 17 ans, j’ai repris le rugby, ce qui m’a permis de vivre une belle carrière sur et en dehors de rugby ».
Jérôme reconnait avec sa sincère humilité qu’il doit beaucoup au rugby. Il a souhaité faire une dernière pige avec le club qui l’a formé. Alors le weekend dernier, il a repris la route vers ses Hautes Pyrénées tant aimées. Histoire de porter une dernière fois ce maillot bleu et blanc, lui aussi, tant chéri. Et il n’était pas le seul : « Rejouer avec des gars avec qui j’ai commencé à l’école de rugby, c’était vraiment génial. Argelès est vraiment un club génial. Voir Thierry Lacrampe et tous ses matchs de Top 14 à son actif, jouer pour ce maillot bleu et blanc, et encadrer tous ces jeunes, c’est vraiment magnifique. »
Deux clubs de coeur…
Ah ce maillot, il a provoqué de l’émotion au moment de le remettre pour les bénévoles et les présidents, et de le recevoir pour les joueurs. Cette émotion palpable qui se passe de plus de commentaires. La boucle est bouclée. La victoire contre la Vallée du Girou, dernier de la poule avec un seul succès au compteur contre…Argelès, était impératif pour laver l’affront du match aller, et surtout offrir une victoire aux « anciens ». A 35-12 à la pause, la messe était dite, mais les Argelésiens maintenaient la pression en inscrivant 5 essais de plus durant le deuxième acte, dont un, signé de Mister Montbroussous, entré en cours de match. Nul doute que les souvenirs de derbys de jeunesse entre Lourdes, Bagnères ou Tarbes sont remontés à la surface. Surface au-dessus de laquelle il a fallu rester dimanche soir, lors d’une 3ème mi-temps très conviviale, rythmée aux sons de chansons bigourdanes bien connues.
Jérôme avait promis qu’il rejouerait au moins une fois pour Argelès, le club de ses débuts, son club de coeur… et il a tenu parole bien sûr. Se profile maintenant un autre moment fort, son dernier match à Graulhet, son autre club de coeur, ce dimanche, lors de la venue de Mazamet. Le club de ses débuts est-il forcément son club de coeur ? Peut-on avoir plusieurs clubs de coeur ? Vous avez deux heures ! En attendant, Jérôme va inscrire une dernière feuille de match graulhétoise à sa belle carrière, avant de se consacrer définitivement aux feuilles de… soins. Et avec des projets plein la tête. On vous en reparlera sûrement…