Les distances sont minimes et de tous temps, les échanges furent nombreux, et constructifs. Si Laroque et Bélesta n’ont tutoyé « que » la fédérale 3, Quillan (un temps US.Quillan-Espéraza) fut avant-guerre un club de haut niveau souvent oublié des médias d’aujourd’hui. Pour preuve, le club disputa trois finales de « nationale » l’élite des années 25-35 et comptait dans ses rangs de nombreux internationaux. Plongée dans l’histoire du rugby, avant le face à face de ce dimanche…(par ÔGM)
Victime d’une double crise industrielle, celle du chapeau (M.Bourrel, industriel et président-mécène) puis de Formica, Quillan évolue en fédérale 3. Laroque-Bélesta, hier deux clubs au sommet de l’élite régionale des années 60, est devenu une entente pour pallier aux effets induits de la crise du textile et du départ vers les métropoles de ses forces vives. Grâce à l’effort de dirigeants irréductibles, les deux entités résistent en fédérale 3.
De fait, la rencontre de ces deux clubs n’est pas banale car le résultat pourrait déterminer du maintien ou de la descente en régional. Si pour Laroque-Bélesta un retour « honneur » n’est qu’un fait sportif, pour Quillan la symbolique est plus importante. Ce serait plus de 100 ans ininterrompu de présence fédérale, plusieurs titres nationaux dont 3 finales d’élite et 1 levée du Bouclier de Brennus.
Oui, Quillan a vu le jour en 1898. Un monument de l’ovalie nationale, une icône du rugby dit des « sous-préfectures ». Avant guerre Clovis Gallard, restaurateur « chez l’ours » à Bélesta constitua pour Quillan une tête de mêlée qui fit souffrir les meilleurs de l’époque. En retour, il emmena dans les années 30-40, à Bélesta, des joueurs « finalistes » comme Montassier, Bonnet et Cutzach , internationaux. Dans les années 70, c’est André Lannes, Daniel Amiel et René Ousset qui transitèrent et pour Laroque Fonfon Parache.
Aujourd’hui Bélesta fait équipe avec Laroque d’Olmes et Quillan avec Limoux. Inconcevable il y a cinquante ans, ainsi va l’histoire. Celle du rugby ne sera plus un éternel recommencement, professionnalisme oblige.
Ce dimanche à Lopez-Tremezaygues, quand les joueurs au maillot « rouge et bleu » de l’US.Quillan rentreront sur le terrain, 120 ans d’histoire emboîteront leurs pas. Plus qu’un adversaire du jour, c’est une histoire de voisinage et une belle page qui va s’écrire. Il y aura de la nostalgie pour les plus anciens, du respect et des applaudissements aussi.
Les distances sont minimes et de tous temps, les échanges furent nombreux, et constructifs. Si Laroque et Bélesta n’ont tutoyé « que » la fédérale 3, Quillan (un temps US.Quillan-Espéraza) fut avant-guerre un club de haut niveau souvent oublié des médias d’aujourd’hui. Pour preuve, le club disputa trois finales de « nationale » l’élite des années 25-35 et comptait dans ses rangs de nombreux internationaux. Plongée dans l’histoire du rugby, avant le face à face de ce dimanche…(par ÔGM)
Victime d’une double crise industrielle, celle du chapeau (M.Bourrel, industriel et président-mécène) puis de Formica, Quillan évolue en fédérale 3. Laroque-Bélesta, hier deux clubs au sommet de l’élite régionale des années 60, est devenu une entente pour pallier aux effets induits de la crise du textile et du départ vers les métropoles de ses forces vives. Grâce à l’effort de dirigeants irréductibles, les deux entités résistent en fédérale 3.
De fait, la rencontre de ces deux clubs n’est pas banale car le résultat pourrait déterminer du maintien ou de la descente en régional. Si pour Laroque-Bélesta un retour « honneur » n’est qu’un fait sportif, pour Quillan la symbolique est plus importante. Ce serait plus de 100 ans ininterrompu de présence fédérale, plusieurs titres nationaux dont 3 finales d’élite et 1 levée du Bouclier de Brennus.
Oui, Quillan a vu le jour en 1898. Un monument de l’ovalie nationale, une icône du rugby dit des « sous-préfectures ». Avant guerre Clovis Gallard, restaurateur « chez l’ours » à Bélesta constitua pour Quillan une tête de mêlée qui fit souffrir les meilleurs de l’époque. En retour, il emmena dans les années 30-40, à Bélesta, des joueurs « finalistes » comme Montassier, Bonnet et Cutzach , internationaux. Dans les années 70, c’est André Lannes, Daniel Amiel et René Ousset qui transitèrent et pour Laroque Fonfon Parache.
Aujourd’hui Bélesta fait équipe avec Laroque d’Olmes et Quillan avec Limoux. Inconcevable il y a cinquante ans, ainsi va l’histoire. Celle du rugby ne sera plus un éternel recommencement, professionnalisme oblige.
Ce dimanche à Lopez-Tremezaygues, quand les joueurs au maillot « rouge et bleu » de l’US.Quillan rentreront sur le terrain, 120 ans d’histoire emboîteront leurs pas. Plus qu’un adversaire du jour, c’est une histoire de voisinage et une belle page qui va s’écrire. Il y aura de la nostalgie pour les plus anciens, du respect et des applaudissements aussi.
il manque christian seret qui de laroque d’olmes signa a quillan dans les années 70