C’est l’histoire de gendarmes, issus d’un escadron (de Sathonay-Camp dans le 69), comme il en existe 95 en France. Certains sont mobilisés pour des missions telles que Notre Dame des Landes pour le maintien de l’ordre, d’autres sont envoyés outre mer. « Nous sommes les seules forces armées capables de faire du maintien de l’ordre en outre mer » nous rappelait le gendarme Kévin Le Gall, « Nous partons une fois par an en outre mer.
D’où ces rotations et relèves tous les trois mois entre escadrons pour assurer cette spécificité. Nous ne faisons, bien entendu, pas que du maintien de l’ordre tous les jours. » Déplacé pour trois mois en terre de «KARUKERA», l’escadron de gendarmerie mobile 12/5, courageux et discipliné, a la particularité d’aimer le rugby, au point d’avoir monté une équipe d’un genre tout aussi particulier…
Une fois démis de leurs uniformes, les « moblots », aiment donc taquiner le ballon ovale. Ne pouvant s’affilier dans un club FFR, ils ont monté leur propre club, militaire, qui accueille aussi des civils. Le nom de ce club particulier créé il y a deux ans ? Le CSLG (Club Sportif et Loisir de la Gendarmerie) Rugby Sathonay-camp.
Quand la destination outre mer est connue, nos gendarmes rugbymen prennent toujours le temps de contacter un ou plusieurs clubs locaux. Histoire de participer à leurs entraînements. Aussi, lors de leur actuel séjour en Guadeloupe, ils ont pu chausser leurs crampons dans leur nouveau club d’adoption, le bien nommé Rugby Club de Goyave. L’accueil y fut tellement chaleureux, qu’il a été rapidement naturel de partager tous les entraînements hebdomadaires au cours du déplacement outre mer.
« Le rugby pour favoriser le rapprochement et avoir une autre image des gendarmes… »
Des relations fraternelles se sont créées et ont laissé place à des moments privilégiés entre locaux et gendarmes expatriés. Des échanges qui ont permis à chacun de grandir sportivement, et humainement. « Les gens finissent même par avoir un regard différent sur les gendarmes » nous précisait en souriant Kévin Le Gall, aussi ravi que fier de pouvoir instaurer ce genre de proximité avec la population, et notamment les jeunes.
De cette relation quasi amicale, une envie mutuelle est née : celle de terminer ce séjour en beauté, par un match bien sûr. Les deux équipes se sont donc retrouvées face à face, sur le pré, pour un ultime combat. Au bout d’une première mi-temps disputée, les gendarmes Sathonards, habiles de leurs… »menottes », menaient grâce à un essai transformé. Les Goyaviens réagissaient en deuxième période en marquant un essai, mais non transformé. Après un combat acharné, où le résultat aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, le score est resté à 5-7 jusqu’au coup de sifflet final, les mobiles l’emportaient. La rencontre s’est terminée au club-house des « Racoons » pour une troisième mi-temps bien méritée, et sans excès…de vitesse.
La météo, capricieuse, a permis à chaque de profiter d’un dernier soin naturel du visage à base de boue. Que de bons souvenirs avant de rentrer ce 25 avril dans leurs pénates lyonnaises. Les gendarmes rhodaniens tenaient à adresser un petit message personnel : « Nous remercions nos sponsors, le restaurant O’Gones de Saone et le Bar PMU Le café du Beaujolais pour leur soutien logistique. » Un restaurant au nom d’ultras, un bar PMU, voilà des partenaires insolites et un dernier pied de nez pour des gendarmes décidément pas comme les autres.
Pour info, ils cherchent des équipes pour pouvoir faire des matchs amicaux dès qu’ils sont de retour au pays. Pour les contacter, cliquez ici.
Ce sera bien la première fois que vous serez heureux de prendre contact avec des gendarmes…
C’est l’histoire de gendarmes, issus d’un escadron (de Sathonay-Camp dans le 69), comme il en existe 95 en France. Certains sont mobilisés pour des missions telles que Notre Dame des Landes pour le maintien de l’ordre, d’autres sont envoyés outre mer. « Nous sommes les seules forces armées capables de faire du maintien de l’ordre en outre mer » nous rappelait le gendarme Kévin Le Gall, « Nous partons une fois par an en outre mer.
D’où ces rotations et relèves tous les trois mois entre escadrons pour assurer cette spécificité. Nous ne faisons, bien entendu, pas que du maintien de l’ordre tous les jours. » Déplacé pour trois mois en terre de «KARUKERA», l’escadron de gendarmerie mobile 12/5, courageux et discipliné, a la particularité d’aimer le rugby, au point d’avoir monté une équipe d’un genre tout aussi particulier…
Une fois démis de leurs uniformes, les « moblots », aiment donc taquiner le ballon ovale. Ne pouvant s’affilier dans un club FFR, ils ont monté leur propre club, militaire, qui accueille aussi des civils. Le nom de ce club particulier créé il y a deux ans ? Le CSLG (Club Sportif et Loisir de la Gendarmerie) Rugby Sathonay-camp.
Quand la destination outre mer est connue, nos gendarmes rugbymen prennent toujours le temps de contacter un ou plusieurs clubs locaux. Histoire de participer à leurs entraînements. Aussi, lors de leur actuel séjour en Guadeloupe, ils ont pu chausser leurs crampons dans leur nouveau club d’adoption, le bien nommé Rugby Club de Goyave. L’accueil y fut tellement chaleureux, qu’il a été rapidement naturel de partager tous les entraînements hebdomadaires au cours du déplacement outre mer.
« Le rugby pour favoriser le rapprochement et avoir une autre image des gendarmes… »
Des relations fraternelles se sont créées et ont laissé place à des moments privilégiés entre locaux et gendarmes expatriés. Des échanges qui ont permis à chacun de grandir sportivement, et humainement. « Les gens finissent même par avoir un regard différent sur les gendarmes » nous précisait en souriant Kévin Le Gall, aussi ravi que fier de pouvoir instaurer ce genre de proximité avec la population, et notamment les jeunes.
De cette relation quasi amicale, une envie mutuelle est née : celle de terminer ce séjour en beauté, par un match bien sûr. Les deux équipes se sont donc retrouvées face à face, sur le pré, pour un ultime combat. Au bout d’une première mi-temps disputée, les gendarmes Sathonards, habiles de leurs… »menottes », menaient grâce à un essai transformé. Les Goyaviens réagissaient en deuxième période en marquant un essai, mais non transformé. Après un combat acharné, où le résultat aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, le score est resté à 5-7 jusqu’au coup de sifflet final, les mobiles l’emportaient. La rencontre s’est terminée au club-house des « Racoons » pour une troisième mi-temps bien méritée, et sans excès…de vitesse.
La météo, capricieuse, a permis à chaque de profiter d’un dernier soin naturel du visage à base de boue. Que de bons souvenirs avant de rentrer ce 25 avril dans leurs pénates lyonnaises. Les gendarmes rhodaniens tenaient à adresser un petit message personnel : « Nous remercions nos sponsors, le restaurant O’Gones de Saone et le Bar PMU Le café du Beaujolais pour leur soutien logistique. » Un restaurant au nom d’ultras, un bar PMU, voilà des partenaires insolites et un dernier pied de nez pour des gendarmes décidément pas comme les autres.
Pour info, ils cherchent des équipes pour pouvoir faire des matchs amicaux dès qu’ils sont de retour au pays. Pour les contacter, cliquez ici.
Ce sera bien la première fois que vous serez heureux de prendre contact avec des gendarmes…