Insolite : rendez-vous en terre inconnue entre Adrien et… Fred Michalak. Il a pris la décision de partir en Australie, juste avant la crise sanitaire, histoire de changer d’air. Adrien Caresmel, 29 ans, ancien joueur d’Armentières (Comité des Flandres) ne s’attendait pas à y croiser son idole de toujours, dans la campagne australienne de Mullumbimby. Moment improbable et inoubliable, au milieu de nulle part, que nous vous racontons…
Comment et pourquoi notre héros du jour est parti à l’autre bout du monde ? Telle était notre première question : « J’y ai un très bon ami fidjien, avec qui j’avais joué au Rennes Etudiant Club, il y a quelques années. On s’était trouvé des points communs, notamment sur les 3èmes mi-temps (rires), et on ne s’est plus lâchés. Voilà comment je suis retrouvé à Sidney. »
Les deux potes, heureux comme deux kangourous en pattes, décident même de rechausser les crampons, histoire de se faire plaisir, et de se frotter au rugby australien, pour un résultat plutôt mitigé, et une nouvelle orientation imprévue : « On s’y est filés, mais a pris de bonnes roustes… alors on s’est mis au… golf ! ». Là aussi, l’apprentissage est compliqué : « On a du mal à s’approcher des greens, par contre, on fait peur aux taupes, c’est sûr ! ».
Un rendez-vous en terre inconnue entre Adrien et… Fred Michalak
Adrien part ensuite à 800km au nord de Sidney, à Byron Bay, où il a trouvé du travail dans une ferme. Le Gouvernement australien encourage en effet les jeunes à y travailler trois mois au moins, pour obtenir un renouvellement du Working Holiday Visa (Permis Vacances Travail). Il se lance dans la découverte du surf : « enfin, je barbote plus que je ne prends les vagues, mais c’est sympa! ». Là, notre « french’ti » apprend sur insta que Frédéric Michalak était lui aussi en Australie, pour co-entraîner les Sidney Roosters.
« C’est une équipe de XIII très connue ici, j’ai vu les photos, et j’ai reconnu le stade d’entraînement où j’allais courir avant. Donc comme un bon fan de rugby, j’ai profité d’un retour sur Sidney pour renouveler mon passeport, et je suis passé dire bonjour aux Roosters. Mais je suis arrivé trop tard et j’ai raté leur entraînement. J’ai demandé à un coach physique «Where is the Frenchie?», car je venais de faire 800km pour le voir. Il était embêté…
Je lui dis que c’était une blague, que j’étais ici pour mon passeport et que j’espérais juste le croiser sur la pelouse. Il m’a répondu «Do you know Mullumbimby ?». Je lui ai répondu que oui bien sûr, c’est un village juste à côté de Byron Bay. »
« Sorry Guys, I’m here for the French star »
Le hasard a donc voulu que les Roosters s’y entraînent toute la semaine suivante, pour un stage de pré-saison. Adrien prend note, et débarque après son travail au bord du terrain : « Ce terrain me rappelait ceux de séries, tellement c’était la campagne. J’ai reconnu notre Fred national, en train de travailler la passe et le drop kick avec la charnière. Systématiquement, les joueurs viennent faire des photos et signer des autographes aux supporters présents.
Quand ils passaient devant moi, ils étaient surpris que je ne demande rien. Je ne suis pas trop le XIII, qui est pourtant la référence en Australie, mais je ne les connaissais pas. Je leur disais : « Sorry Guys, I’m here for the French star ». “Oh Freddie you mean ?” (oui, on révise l’anglais du collège sur RugbyAmateur !).
Très gentiment, les joueurs sont allés prévenir Mister Michalak. Adrien raconte la suite :« Il a été très abordable, très sympa, il est venu me saluer, on a parlé rugby un moment, et puis, il m’a signé la casquette de Ch’club du CLLA Rugby Armentières, mon club de formation et de cœur. Je suis repassé dire bonjour dans la semaine et regarder un entrainement. J’en ai profité pour prendre une photo et souhaiter à Fred une bonne saison avec les Roosters. J’ai même cru qu’on allait boire une bière ensemble tellement ça sentait l’esprit d’une troisième mi-temps, qui nous manque tant. »
Un très bon moment donc, que l’Armentièrois perdu à Mullumbimby, n’est pas prêt d’oublier. D’ailleurs, cette rencontre est rentrée dans la postérité, puisqu’Adrien a posté cette photo dans un story instagram, que Fred Michalak a reposté ensuite sur son propre compte. Autant dire que les copains d’Adrien qui ont d’abord découvert la fameuse photo sur la story de l’ex international, ont été bien surpris. Ah ce rugby, il nous emmène loin, très loin parfois.
Le deuxième ligne nordiste n’envisage pas de rentrer au pays pour le moment, et reste à l’écoute d’opportunités sur place ou ailleurs. En attendant, il reste connecté au rugby français de la meilleure des façons. On l’en remercie et on lui dit à bientôt pour de nouvelles aventures, quel que soit l’hémisphère où il se trouve…
Insolite : rendez-vous en terre inconnue entre Adrien et… Fred Michalak. Il a pris la décision de partir en Australie, juste avant la crise sanitaire, histoire de changer d’air. Adrien Caresmel, 29 ans, ancien joueur d’Armentières (Comité des Flandres) ne s’attendait pas à y croiser son idole de toujours, dans la campagne australienne de Mullumbimby. Moment improbable et inoubliable, au milieu de nulle part, que nous vous racontons…
Comment et pourquoi notre héros du jour est parti à l’autre bout du monde ? Telle était notre première question : « J’y ai un très bon ami fidjien, avec qui j’avais joué au Rennes Etudiant Club, il y a quelques années. On s’était trouvé des points communs, notamment sur les 3èmes mi-temps (rires), et on ne s’est plus lâchés. Voilà comment je suis retrouvé à Sidney. »
Les deux potes, heureux comme deux kangourous en pattes, décident même de rechausser les crampons, histoire de se faire plaisir, et de se frotter au rugby australien, pour un résultat plutôt mitigé, et une nouvelle orientation imprévue : « On s’y est filés, mais a pris de bonnes roustes… alors on s’est mis au… golf ! ». Là aussi, l’apprentissage est compliqué : « On a du mal à s’approcher des greens, par contre, on fait peur aux taupes, c’est sûr ! ».
Un rendez-vous en terre inconnue entre Adrien et… Fred Michalak
Adrien part ensuite à 800km au nord de Sidney, à Byron Bay, où il a trouvé du travail dans une ferme. Le Gouvernement australien encourage en effet les jeunes à y travailler trois mois au moins, pour obtenir un renouvellement du Working Holiday Visa (Permis Vacances Travail). Il se lance dans la découverte du surf : « enfin, je barbote plus que je ne prends les vagues, mais c’est sympa! ». Là, notre « french’ti » apprend sur insta que Frédéric Michalak était lui aussi en Australie, pour co-entraîner les Sidney Roosters.
« C’est une équipe de XIII très connue ici, j’ai vu les photos, et j’ai reconnu le stade d’entraînement où j’allais courir avant. Donc comme un bon fan de rugby, j’ai profité d’un retour sur Sidney pour renouveler mon passeport, et je suis passé dire bonjour aux Roosters. Mais je suis arrivé trop tard et j’ai raté leur entraînement. J’ai demandé à un coach physique «Where is the Frenchie?», car je venais de faire 800km pour le voir. Il était embêté…
Je lui dis que c’était une blague, que j’étais ici pour mon passeport et que j’espérais juste le croiser sur la pelouse. Il m’a répondu «Do you know Mullumbimby ?». Je lui ai répondu que oui bien sûr, c’est un village juste à côté de Byron Bay. »
« Sorry Guys, I’m here for the French star »
Le hasard a donc voulu que les Roosters s’y entraînent toute la semaine suivante, pour un stage de pré-saison. Adrien prend note, et débarque après son travail au bord du terrain : « Ce terrain me rappelait ceux de séries, tellement c’était la campagne. J’ai reconnu notre Fred national, en train de travailler la passe et le drop kick avec la charnière. Systématiquement, les joueurs viennent faire des photos et signer des autographes aux supporters présents.
Quand ils passaient devant moi, ils étaient surpris que je ne demande rien. Je ne suis pas trop le XIII, qui est pourtant la référence en Australie, mais je ne les connaissais pas. Je leur disais : « Sorry Guys, I’m here for the French star ». “Oh Freddie you mean ?” (oui, on révise l’anglais du collège sur RugbyAmateur !).
Très gentiment, les joueurs sont allés prévenir Mister Michalak. Adrien raconte la suite :« Il a été très abordable, très sympa, il est venu me saluer, on a parlé rugby un moment, et puis, il m’a signé la casquette de Ch’club du CLLA Rugby Armentières, mon club de formation et de cœur. Je suis repassé dire bonjour dans la semaine et regarder un entrainement. J’en ai profité pour prendre une photo et souhaiter à Fred une bonne saison avec les Roosters. J’ai même cru qu’on allait boire une bière ensemble tellement ça sentait l’esprit d’une troisième mi-temps, qui nous manque tant. »
Un très bon moment donc, que l’Armentièrois perdu à Mullumbimby, n’est pas prêt d’oublier. D’ailleurs, cette rencontre est rentrée dans la postérité, puisqu’Adrien a posté cette photo dans un story instagram, que Fred Michalak a reposté ensuite sur son propre compte. Autant dire que les copains d’Adrien qui ont d’abord découvert la fameuse photo sur la story de l’ex international, ont été bien surpris. Ah ce rugby, il nous emmène loin, très loin parfois.
Le deuxième ligne nordiste n’envisage pas de rentrer au pays pour le moment, et reste à l’écoute d’opportunités sur place ou ailleurs. En attendant, il reste connecté au rugby français de la meilleure des façons. On l’en remercie et on lui dit à bientôt pour de nouvelles aventures, quel que soit l’hémisphère où il se trouve…