Non, nous ne parlons pas ici d’un match de Ligue 1 ou de la finale de la coupe de la Ligue de football 2019 qui s’est disputée samedi soir dernier. Nous parlons bien d’un match de rugby, qui plus est, de phase finale, resté au… point mort, dont l’issue valait une belle côte. Point à la ligne… (par david Campese)
Poussan et Eauze avaient rendez-vous dimanche dernier pour franchir ce tour de barrage de 1ère série occitane. Les Languedociens, à domicile, partaient avec les faveurs des pronostics, mais qui aurait pu imaginer le scénario de cette rencontre ? Car les deux formations, très au point physiquement, ne se sont pas économisées durant un match ouvert, viril, mais correct. A la pause, pas de bon point pour l’une ou l’autre, le tableau d’affichage indiquait un 0-0, dont on n’imaginait pas qu’il le resterait… à ce point.
A la reprise plusieurs pénalités s’offrent aux buteurs des deux camps. Mais sans réussite. Les Gersois auront bien une balle de match, juste avant la fin du temps réglementaire, mais au moment d’être sur le point de marquer, un en avant viendra tout gâcher pour eux. Ce sera le point d’orgue de la partie. Il faudra en passer par les prolongations. un temps supplémentaire qui ne changera rien aux affaires du responsable du tableau de marque, définitivement au chômage technique en ce dimanche, seul point noir de cette journée ensoleillée.
L’heure des tirs aux buts arrivait. Les entraîneurs faisaient le point avec leurs joueurs pour choisir les tireurs. La première vague de buteurs réalisait un sans faute, malgré la pression. L’égalité est parfaite, l’arbitre indique, pour bien mettre les choses au point, que la gagne se jouera donc à la mort subite. Et c’est un élusate qui craquera en premier, poussant Poussan vers les quarts de finale (face à Ouveillan-Cuxac).
0-0, victoire aux tirs au but, on ne l’écrira pas souvent sur RugbyAmateur a priori, d’où ce petit coup de projecteur, ce petit point rapide, pour deux équipes qui, à défaut d’avoir marqué des points, auront ce point commun, à vie. Nul doute qu’Eauze, héros malheureux mais valeureux, fera le point cette semaine et tentera de se consoler dans le tableau A’ de consolante, contre Aussillon-Mazamet. Un point c’est tout.